NÉCROLOGIE
M. HINGLAIS,
Vice-Président de la Société archéologique de Constantine
M. Hinglais (Ulysse) était né à Bitche (Alsace) en 1836;
après de fortes études primaires commencées dans cette
ville, complétées a Metz, française à cette époque, et qui le
sera de nouveau demain, il vint à Paris et puis à Douai où
il passa successivement son baccalauréat et sa licence ès
lettres.
Ses goûts le poussaient vers le professorat ; il embrassa
cette carrière avec passion et toute sa vie il la suivit, se
consacrant ardemment à l'éducation de ces jeunes généra-
tions françaises au sein desquelles il devait garder tant
d'excellents souvenirs et d'amitiés profondes.
Il fut tout d'abord nommé à Nice, puis à Vendôme où il
resta six ans.
Aux sombres heures de 1870, il vint à Alger, en qualité
de Chef de Cabinet de M. du Bouzet, gouverneur intéri-
maire, puis de M. Alexis Lambert, commissaire extraor-
dinaire de la République ; après la paix, il reprit sa carrière,
décidé à se dévouer plus que jamais à l'instruction et à
l'éducation de la jeunesse française, à la formation des
générations viriles, vaillantes, capables de tous les coura-
ges et prêtes à tous les héroïsmes, qui sont en train en ce
moment de sauver la France et font l'admiration du monde
civilisé.
Après un séjour en France, puis à Bône comme Principal
M. HINGLAIS,
Vice-Président de la Société archéologique de Constantine
M. Hinglais (Ulysse) était né à Bitche (Alsace) en 1836;
après de fortes études primaires commencées dans cette
ville, complétées a Metz, française à cette époque, et qui le
sera de nouveau demain, il vint à Paris et puis à Douai où
il passa successivement son baccalauréat et sa licence ès
lettres.
Ses goûts le poussaient vers le professorat ; il embrassa
cette carrière avec passion et toute sa vie il la suivit, se
consacrant ardemment à l'éducation de ces jeunes généra-
tions françaises au sein desquelles il devait garder tant
d'excellents souvenirs et d'amitiés profondes.
Il fut tout d'abord nommé à Nice, puis à Vendôme où il
resta six ans.
Aux sombres heures de 1870, il vint à Alger, en qualité
de Chef de Cabinet de M. du Bouzet, gouverneur intéri-
maire, puis de M. Alexis Lambert, commissaire extraor-
dinaire de la République ; après la paix, il reprit sa carrière,
décidé à se dévouer plus que jamais à l'instruction et à
l'éducation de la jeunesse française, à la formation des
générations viriles, vaillantes, capables de tous les coura-
ges et prêtes à tous les héroïsmes, qui sont en train en ce
moment de sauver la France et font l'admiration du monde
civilisé.
Après un séjour en France, puis à Bône comme Principal