KHÀNGUET SIDI NADJI
Quelques inscriptions arabes inédites
Les hasards d'une carrière militaire intermittente
m'ont ramené, à bien des années de distance, à
Khanguel Sidi Nadji.
C'est dans la zone intermédiaire entre la monta-
gne et le Sahara, parmi les collines dénudées qui
flanquent, au sud, les contreforts du Djebel Ghechar,
que se trouve l'oasis. Cent dix kilomètres la séparent
de Biskra, cent vingt de Khenchela. Aucune route
n'y accède en dehors de chemins muletiers, en atten-
dant que le chantier des prisonniers' de guerre ait
construit la voie carrossable qui doit unir Khangua
à Taberdga, Djelal, Babar et enfin Khenchela. Le
manque de communications explique que cette si
curieuse oasis soit autant ignorée du public et né-
gligée des touristes. S'y rendre n'est point une petite
affaire, quand on ne dispose que des moyens ordi-
naires : cheval, mulet ou chameau... Il nous fut
Quelques inscriptions arabes inédites
Les hasards d'une carrière militaire intermittente
m'ont ramené, à bien des années de distance, à
Khanguel Sidi Nadji.
C'est dans la zone intermédiaire entre la monta-
gne et le Sahara, parmi les collines dénudées qui
flanquent, au sud, les contreforts du Djebel Ghechar,
que se trouve l'oasis. Cent dix kilomètres la séparent
de Biskra, cent vingt de Khenchela. Aucune route
n'y accède en dehors de chemins muletiers, en atten-
dant que le chantier des prisonniers' de guerre ait
construit la voie carrossable qui doit unir Khangua
à Taberdga, Djelal, Babar et enfin Khenchela. Le
manque de communications explique que cette si
curieuse oasis soit autant ignorée du public et né-
gligée des touristes. S'y rendre n'est point une petite
affaire, quand on ne dispose que des moyens ordi-
naires : cheval, mulet ou chameau... Il nous fut