sue le système métrique assyrien.
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7000 pieds carrés, le calcul étant, on le remarquera, identiquement le même, dans les deux
cas. Toutefois le résultat ainsi obtenu est encore très loin du résultat final, une expression
telle que J | ^<<yyy | << pieds carrés ne pouvant pas être considérée comme mise sous une
forme pratique.
Elle montre, il est vrai, sans qu'aucun calcul soit nécessaire, que la contenance qu'elle
représente comprend un sar de pieds carrés, c'est-à-dire un Makhar, mais elle ne dit pas à
quelles mesures le reste, égal à ^<<yyy | = 3400 pieds carrés, peut correspondre effective-
ment, et il est nécessaire pour le savoir :
1° D'extraire de ce reste les secondes du Makhar-gagar qu'il peut contenir, et de le
diviser, à cet effet, par y"yy | » » | = 360, parce que chaque seconde de Makhar-gagar con-
tient 360 pieds carrés. On obtient ainsi un quotient égal à m = 9, avec un reste égal à
ÏÏ I $ = 160,
et 2° d'extraire de ce nouveau reste les secondes de Makhar-rabit, égales à 36 pieds
carrés, en le divisant par <<yy'y, ce qui donne un quotient égal à = 4, avec un dernier
reste égal à <(ffl = 16.
Ce n'est donc qu'après avoir effectué toutes ces opérations qu'un arpenteur peut être
en mesure de dire que le rectangle de 10 perches de long sur 7 de large, si simplement et
si naturellement évalué tout-à-l'heure à 70 perches carrées, correspond finalement, en mesures
assyriennes, dans le système imaginé par M. Lexormant, à [ Makhar -f- m = 9 secondes
du. Makhar-gagar -)- ^ = 4 secondes du Makhar-rabit -f- ^y^y" = 16 pieds carrés, et la
complication des calculs à effectuer se trouve encore beaucoup plus grande, quand il est
nécessaire d'opérer sur des longueurs plus considérables que celles que je viens de réduire,
par hypothèse, à 10 et à 7 perches seulement, car en remplaçant, dans les explications pré-
cédentes, la seconde du Makhar-gagar, égale à 360 pieds, et la seconde du Makhar-rabit,
égale à 36 pieds, par le Makhar-gagar lui-même, égal à 360 Makhars, et par le Makhar-
rabit, égal à 36 Makhars, il est facile de comprendre que la substitution du Stade carré,
égal à 100 Makhars, au Makhar-rabit, égal à 36 Makhars, présente identiquement les mêmes
avantages que ceux qui résultaient tout-à-l'heure de la substitution de la perche carrée, égale
a 100 pieds, à la seconde du Makhar-rabit, égale à 36 pieds.
Il est donc permis de le dire, le système imaginé par M. Lenormant n'a pas été conçu
an point de vue des exigences de la pratique et par ce seul motif, n'a jamais pu être appliqué.
§ 2. Réfutation du système adopté pae M. Oppert.
Le système adopté par M. Oppert, dans son Etalon des mesures assyriennes, se rap-
proche beaucoup plus que celui de M. Lexormant du véritable système assyrien; mais il est
loin, malgré cela, d'être exact, lui-même, dans toutes ses parties.
M. Oppert l'a résumé aux pages 56 et 57 de son mémoire, et je le reproduis ici, en
y ajoutant, pour plus de clarté, l'indication des rapports établis entre les diverses mesures
^i le composent, et de plus, en y remplaçant les noms de Toise et de Perche, par ceux de
Perche et de Makhar, parce que M. Oppert donne à tort, selon moi, ainsi que je l'ai déjà
expliqué, le nom de Toise à la longueur de 10 pieds, qu'il m'a paru préférable de désigner
jusqu'ici sous le nom de Perche, et parce qu'il applique ensuite, avec moins de raison encore,
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7000 pieds carrés, le calcul étant, on le remarquera, identiquement le même, dans les deux
cas. Toutefois le résultat ainsi obtenu est encore très loin du résultat final, une expression
telle que J | ^<<yyy | << pieds carrés ne pouvant pas être considérée comme mise sous une
forme pratique.
Elle montre, il est vrai, sans qu'aucun calcul soit nécessaire, que la contenance qu'elle
représente comprend un sar de pieds carrés, c'est-à-dire un Makhar, mais elle ne dit pas à
quelles mesures le reste, égal à ^<<yyy | = 3400 pieds carrés, peut correspondre effective-
ment, et il est nécessaire pour le savoir :
1° D'extraire de ce reste les secondes du Makhar-gagar qu'il peut contenir, et de le
diviser, à cet effet, par y"yy | » » | = 360, parce que chaque seconde de Makhar-gagar con-
tient 360 pieds carrés. On obtient ainsi un quotient égal à m = 9, avec un reste égal à
ÏÏ I $ = 160,
et 2° d'extraire de ce nouveau reste les secondes de Makhar-rabit, égales à 36 pieds
carrés, en le divisant par <<yy'y, ce qui donne un quotient égal à = 4, avec un dernier
reste égal à <(ffl = 16.
Ce n'est donc qu'après avoir effectué toutes ces opérations qu'un arpenteur peut être
en mesure de dire que le rectangle de 10 perches de long sur 7 de large, si simplement et
si naturellement évalué tout-à-l'heure à 70 perches carrées, correspond finalement, en mesures
assyriennes, dans le système imaginé par M. Lexormant, à [ Makhar -f- m = 9 secondes
du. Makhar-gagar -)- ^ = 4 secondes du Makhar-rabit -f- ^y^y" = 16 pieds carrés, et la
complication des calculs à effectuer se trouve encore beaucoup plus grande, quand il est
nécessaire d'opérer sur des longueurs plus considérables que celles que je viens de réduire,
par hypothèse, à 10 et à 7 perches seulement, car en remplaçant, dans les explications pré-
cédentes, la seconde du Makhar-gagar, égale à 360 pieds, et la seconde du Makhar-rabit,
égale à 36 pieds, par le Makhar-gagar lui-même, égal à 360 Makhars, et par le Makhar-
rabit, égal à 36 Makhars, il est facile de comprendre que la substitution du Stade carré,
égal à 100 Makhars, au Makhar-rabit, égal à 36 Makhars, présente identiquement les mêmes
avantages que ceux qui résultaient tout-à-l'heure de la substitution de la perche carrée, égale
a 100 pieds, à la seconde du Makhar-rabit, égale à 36 pieds.
Il est donc permis de le dire, le système imaginé par M. Lenormant n'a pas été conçu
an point de vue des exigences de la pratique et par ce seul motif, n'a jamais pu être appliqué.
§ 2. Réfutation du système adopté pae M. Oppert.
Le système adopté par M. Oppert, dans son Etalon des mesures assyriennes, se rap-
proche beaucoup plus que celui de M. Lexormant du véritable système assyrien; mais il est
loin, malgré cela, d'être exact, lui-même, dans toutes ses parties.
M. Oppert l'a résumé aux pages 56 et 57 de son mémoire, et je le reproduis ici, en
y ajoutant, pour plus de clarté, l'indication des rapports établis entre les diverses mesures
^i le composent, et de plus, en y remplaçant les noms de Toise et de Perche, par ceux de
Perche et de Makhar, parce que M. Oppert donne à tort, selon moi, ainsi que je l'ai déjà
expliqué, le nom de Toise à la longueur de 10 pieds, qu'il m'a paru préférable de désigner
jusqu'ici sous le nom de Perche, et parce qu'il applique ensuite, avec moins de raison encore,
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