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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 7.1886

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Nr. 1
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Bsciai, A.: Peut-on trouver encore des mots nouveaux dans la langue copte?: lettre à M. Revillout
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12254#0030

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20

Peut-on trouvée encoee

11) D'autres racines prennent un t à la fin au passif; d'autres éprouvent une trans-
position des consonnes d'une syllabe à une autre : presque toujours les voyelles éprouvent
un changement, et surtout & se change en o. Voici des exemples :

cçou-op, avec suffixe cçoTtop; suivi de l'accusatif cooTep; au passif cooiropT.

uj^kuj, avec suffixe ujiMio^uj; suivi de l'ace, uj^ncuj; au passif uj^hots-ujt et «$*yrceu''uj.

Th. ceai&ujT 1.

ujopûîp, au passif ujcpujopT (th.).

TOiv&em, Ton-fn^ TottTeti; avec suffixe -©ett^ûjre ou T6tt*û)it et en thébain tsitom; suivi de

l'aCC TGtv&en, TCit-atort, TÏtTGti (th.), au passif Ten-e-tonr.

De même les verbes cwoim et cmotteh admettent les deux formes devant l'accusatif/
coTcn. et coioTs-tt, coirTeii et coTTfoti2. cmo^ fait au passif cmcav^t et en thébain cAv«.Av.e.iN.t.
Les exemples suivants se rapportent plus particulièrement à la règle :



passif mobo

coé1r

passif









cofi-^

»

ceÊTfùT

ttiVUJT



kujot

oj&.I

»

ouj





hoj5t

UJMô.



UJOM

cnrfi&uj

»



uj'i\.e>.o_

»







otox

oo'iW

»



ccM.ni



CAtOttT

oopuj

»

0j50uj

12)

D'autres formes verbales

prennent au passif

la désinence coo^t. Voici les quelques

exemples

que j'ai pu recueillir :









KCttI

passif

kcï1iCÙOTTT

(pepi

passif

(pGpitOOTT

mot



jw.coott

01

»



c.w.OT » CM^pCOOTT

Comme on a pu le voir dans les exemples précités, certains verbes ont deux désinences
passives; il ne faut pas s'en étonner, car les substantifs ont parfois deux pluriels, comme

iVMUJG, pl. Ô.MUJKOT et a.w.UJHOTI; ÉG^g, pl. ÊG^ÇHOT et ÊG^ÇHOTI ; GOG, pl. 60H01T et GOtoOT j
Kl, pl. H0T5- et HOTi; pGMÇC, pl. pCM.ÇCff et pCMOHOTI.

Tout ce qui précède a rapport aux formes passives; il faut maintenant dire quelques
mots de l'emploi du passif.

Les formes passives s'emploient surtout au participe avec e-r, e<j, ce, en-, epe, etc., comme
je l'ai remarqué souvent dans les manuscrits qui m'ont fourni les exemples cités. Il s'emploie
aussi quelquefois aux autres temps. Par exemple : oeu ^ooitop gtcotti ctmhp c ocuhots-o : 6iç««u-
poi s'y.Aey.Toi Se8e[*svo[ c;(Oivîo;ç3. — tgtkoik in-to-m TeTiicoTs-Tcore : y; oobç ô[j,î>v y.aTsu8iv£i4. — ^«.or

C5^C ItGI&UJG GÉ0<\.0it00t01t °. - CRCG.W.I 2sl6 (vq^JOtlÇ^ ^Cvl •M.Tia.ipK'^ : SlStOÇ èijéSTpaTCTat ô TOIOU-

1) Cf. la règle 4.

2) Cf. la règle 10.

3) Ezéchiel, xxvii, 24.

4) Ezéchiel, xviii, 25.

5) Psaume, xxxvii, 13. Cette phrase manque dans le texte grec.
 
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