DES MOTS NOUVEAUX DANS LA LANGUE COPTE?
27
tots-ht; peculiaris esse. Exod., XIX, 5. Cf. Mempli. ^ots-ht. ô.q^iTctt tt^q nou-A^oc eq^ois-ht.
Missal. copt., p. pi. Cf.
tt6 .... oce, otaceîetv. aiuptte XekMrote, [/.y)8éva SiotaeîaïQTe. Luc, III, 14 (pour ^ avec Face).
Ti^; suvTpt'getv, conterere. Marc, XIV, 3. Memph. s&t par métathèse.
tsvot, m angustiam redigi. Zoega, p. 570. Memph. tatço et t&çto.
t^-xlê^ vastare (de t et at^ie), àpavîÇetv. Ezêchiel, XIX, 7.
Tes-Ttoc, TîiéÇscôae (de la racine t^ç). Zisc, VI, 38.
Îvç_ht, ebSoxetv, I Corint., X, 5 dans Woidb et plusieurs manuscrits du musée Borgïa.
salvare, I Tim. II, 4.
wp1 (")> '^'h- Joh, X, 22. Peut-être est-ce une faute pour emo,
ujo, profecto, etiam, va!. Matih., XVII, 25.
usoT-efee, ujoD-ecje (n), persea arbor. Cod. Borg., 148. (Memph. mujfie, id. 178 et Cod.
Vat, 63.)
us(t)A, oia/eTv, Prov., XXIII, 32.
uj>\àoot (ois-), mola. Cod. Borg., 112.
uj\tùAv (n), viride et molle olus, en grec iaoXôxy), en arabe ^CU-^Ju» sorte de mauve connue
des Égyptiens. Zoega, p. 477.
«jcûÀç^ (oti-), vallum, /âpaç, ^j... Ztic, XIX, 43.
«jwm., avec suff. ujoav, zXûvetv, en arabe j^i.. Lévitiq., XI, 25. 28. 40; XIX, 8, etc. et
Mjng. 241.
ujipe (n), fruit de l'acacia que les Égyptiens appellent en arabe kji : on le fait sécher
et on le concasse, puis on en frotte la peau de l'outre. Si l'outre est encore neuve et n'a
Pas servi, on l'enduit pendant plusieurs jours de ce fruit (nujipe) ainsi préparé; d'autres fois,
pour empêcher la mauvaise odeur de l'outre, on la frotte et on la sèche avec du ujipe
°u du ÇAV015- ou de la cendre (ûp.'.v.ec). On trouve dans Zobga, p. 649, n° 54. AÛiou-çe ojaot'
ujipe £TpeTS-AV.6'\c^ necujevp iu-e*.qnn.ooc j\qujêujc-\-Ê(û!t. Cf. ibld., p. 649.
«je, Memph. uje, percussio, ictus. Ce mot prend l'article du mot auquel il se joint; ainsi :
nVUc j.v.m.epeç^ Cod. Borg., 148. nujc hoht I Tim. IV, 10. "^uje recitqj, ^uje itT«.TCi, niuje récànt,
t\sjc iîeiû^. Ces exemples se trouvent dans Peyron, mais sans explication et sans faire remar-
ier cette particularité du genre.
igtotoT, comme rot, œdijicare. haie, LXI, 4. De même en Memph. uj<ot.
uîtê (ne), cf. Peyron, 311. Ce mot signifie en réalité casa, nidus. Dans la grammaire
ttiébaine écrite en arabe du musée Borgia, ce mot est expliqué par Joi.1-
«}t6, en composition ujt62£.&j, recUnare caput. Marc, IV, 38.
ujodslh avec suff. xcreÉXe'.v. Psal, CXXXVIII, 10.
çi, dérivés :
— peqoi (ott), ventilator, A<:/.y:r-Mp. Proverb., XX, 26.
— ço (n), Xiy.p.ôç, vannus. Amos, IX, 9.
Ç0015-, ŒTOtÇstV, n«e «nooiOT êtoootp. Psal., 71, 6.
— çoot (n) = çcoott, c[/,|2pa;, imber. Luc, IX, 54. Dans Peyron on ne trouve que çtoo-b-.
Ç5«, suivi de etoot avec suff. permittere, concédere, potestatem dare. ô.iccotm. i^p epoq
eçitt«vRjs, nptojAe oju. im&pft.o^icoc eqçto erooTq eTpeqoTCOTS' eÊoA on tt}hk iu*l. Homélie sur la Nativité,
BiM. de S* Marc Venise.
4*
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tots-ht; peculiaris esse. Exod., XIX, 5. Cf. Mempli. ^ots-ht. ô.q^iTctt tt^q nou-A^oc eq^ois-ht.
Missal. copt., p. pi. Cf.
tt6 .... oce, otaceîetv. aiuptte XekMrote, [/.y)8éva SiotaeîaïQTe. Luc, III, 14 (pour ^ avec Face).
Ti^; suvTpt'getv, conterere. Marc, XIV, 3. Memph. s&t par métathèse.
tsvot, m angustiam redigi. Zoega, p. 570. Memph. tatço et t&çto.
t^-xlê^ vastare (de t et at^ie), àpavîÇetv. Ezêchiel, XIX, 7.
Tes-Ttoc, TîiéÇscôae (de la racine t^ç). Zisc, VI, 38.
Îvç_ht, ebSoxetv, I Corint., X, 5 dans Woidb et plusieurs manuscrits du musée Borgïa.
salvare, I Tim. II, 4.
wp1 (")> '^'h- Joh, X, 22. Peut-être est-ce une faute pour emo,
ujo, profecto, etiam, va!. Matih., XVII, 25.
usoT-efee, ujoD-ecje (n), persea arbor. Cod. Borg., 148. (Memph. mujfie, id. 178 et Cod.
Vat, 63.)
us(t)A, oia/eTv, Prov., XXIII, 32.
uj>\àoot (ois-), mola. Cod. Borg., 112.
uj\tùAv (n), viride et molle olus, en grec iaoXôxy), en arabe ^CU-^Ju» sorte de mauve connue
des Égyptiens. Zoega, p. 477.
«jcûÀç^ (oti-), vallum, /âpaç, ^j... Ztic, XIX, 43.
«jwm., avec suff. ujoav, zXûvetv, en arabe j^i.. Lévitiq., XI, 25. 28. 40; XIX, 8, etc. et
Mjng. 241.
ujipe (n), fruit de l'acacia que les Égyptiens appellent en arabe kji : on le fait sécher
et on le concasse, puis on en frotte la peau de l'outre. Si l'outre est encore neuve et n'a
Pas servi, on l'enduit pendant plusieurs jours de ce fruit (nujipe) ainsi préparé; d'autres fois,
pour empêcher la mauvaise odeur de l'outre, on la frotte et on la sèche avec du ujipe
°u du ÇAV015- ou de la cendre (ûp.'.v.ec). On trouve dans Zobga, p. 649, n° 54. AÛiou-çe ojaot'
ujipe £TpeTS-AV.6'\c^ necujevp iu-e*.qnn.ooc j\qujêujc-\-Ê(û!t. Cf. ibld., p. 649.
«je, Memph. uje, percussio, ictus. Ce mot prend l'article du mot auquel il se joint; ainsi :
nVUc j.v.m.epeç^ Cod. Borg., 148. nujc hoht I Tim. IV, 10. "^uje recitqj, ^uje itT«.TCi, niuje récànt,
t\sjc iîeiû^. Ces exemples se trouvent dans Peyron, mais sans explication et sans faire remar-
ier cette particularité du genre.
igtotoT, comme rot, œdijicare. haie, LXI, 4. De même en Memph. uj<ot.
uîtê (ne), cf. Peyron, 311. Ce mot signifie en réalité casa, nidus. Dans la grammaire
ttiébaine écrite en arabe du musée Borgia, ce mot est expliqué par Joi.1-
«}t6, en composition ujt62£.&j, recUnare caput. Marc, IV, 38.
ujodslh avec suff. xcreÉXe'.v. Psal, CXXXVIII, 10.
çi, dérivés :
— peqoi (ott), ventilator, A<:/.y:r-Mp. Proverb., XX, 26.
— ço (n), Xiy.p.ôç, vannus. Amos, IX, 9.
Ç0015-, ŒTOtÇstV, n«e «nooiOT êtoootp. Psal., 71, 6.
— çoot (n) = çcoott, c[/,|2pa;, imber. Luc, IX, 54. Dans Peyron on ne trouve que çtoo-b-.
Ç5«, suivi de etoot avec suff. permittere, concédere, potestatem dare. ô.iccotm. i^p epoq
eçitt«vRjs, nptojAe oju. im&pft.o^icoc eqçto erooTq eTpeqoTCOTS' eÊoA on tt}hk iu*l. Homélie sur la Nativité,
BiM. de S* Marc Venise.
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