Le tombeau d'Am-n-t'eh, etc.
33
<_=>1| Lj^jj g jj^ j^fj ^ ^ (j [| CgJ «0 ces gardiens des sept foewa; <Z<mi! Ventrée est
consignée, exécutant la consigne pour Osiris, et gardant leurs portes!»
Cet exemple, si je le comprends bien, est excellent en ce qu'il donne, dans la même
phrase, le sens de lieu gardé et le sens dérivé d'action de monter la garde. Mais un exemple
encore pins intéressant est fourni par le papyrus Prisse (VIII, 2—6) :
tu es de garde, tiens-toi debout ou assis, plutôt que d'aller et venir, car il t'a été prescrit
dès le premier moment :
—û Q*=> LA # I----^Al'è'ËiJ
!<Ne t'éloigne pas, (quand même) se produit ton ennui. Prends garde à celui qui s'introduit
en annonçant
> _
c7
^'important est (le lieu de) ce qu'il demande; car la consigne est au-dessus des appré-
ciations (mot-à-mot «des comptes»)
et tout raisonnement contraire (mot-à-mot «contre, en présence de») est chose rejetée. C'est
un dieu,
celui qui pénètre dans une place où il n'est pas fait, aux........., de relâchement.»
Ici encore nous avons le sens dérivé d'action de garder la porte, de consigne. Le
.«a^l (| [j |__| serait alors un officier préposé à la garde et à la surveillance d'une place,
Peut-être un major de place, ou tout simplement un majordome1. Voici en effet les devoirs
de surveillance qu'impose cette fonction. Am-n-t'eh est jga» 0^j>^ * ? ^ ^ Jf" \ P y^. J
t| /- ^ 8 ==i « maître de l'heure2 dans le palais
uu roi, v. s. f. ; point de repos dans la tâche qui est devant lui, car il ne ferme pas l'œil
Pendant la nuit». Le nom de ^|l-®-Jj « celle qui veille», donné à sa femme ou à sa fille,
Vient sans doute de l'office qu'il exerçait. Il est possible aussi que le mot °>T1%'^—a, qui
1) Cette dernière dénomination, qui m'a été proposée par 31. Ajiklinkau, au lieu de «major déplace»,
me paraît en effet fort bien convenir à un officier de ce genre, attaché à la demeure royale, 1^__.
2) 11 est maître de l'heure, en ce sens qu'il n'est pas soumis ;ï l'heure du sommeil. Cette explication
Assort bien d'un passage de la stèle de notre tombeau; mais alors, il ne s'agit plus du fonctionnaire qui
v*iïlle à la garde du palais, il s'agit du dieu Kâ, qui ne se repose pas, qui ne se lève pas d'après les lois des
h<H'res, auxquelles c'est lui qui donne naissance;.....qui veille quand c'est le repos, et qui veille quand il
'famine, tandis qu'il fait passer les humains du repos à la veille. Ce rapprochement entre le rôle du dieu Eâ,
qui veille sans cesse, et le rôle de notre officier, qui, dans une moindre sphère, veille également la nuit et
*e jour, méritait d'être signalé.
33
<_=>1| Lj^jj g jj^ j^fj ^ ^ (j [| CgJ «0 ces gardiens des sept foewa; <Z<mi! Ventrée est
consignée, exécutant la consigne pour Osiris, et gardant leurs portes!»
Cet exemple, si je le comprends bien, est excellent en ce qu'il donne, dans la même
phrase, le sens de lieu gardé et le sens dérivé d'action de monter la garde. Mais un exemple
encore pins intéressant est fourni par le papyrus Prisse (VIII, 2—6) :
tu es de garde, tiens-toi debout ou assis, plutôt que d'aller et venir, car il t'a été prescrit
dès le premier moment :
—û Q*=> LA # I----^Al'è'ËiJ
!<Ne t'éloigne pas, (quand même) se produit ton ennui. Prends garde à celui qui s'introduit
en annonçant
> _
c7
^'important est (le lieu de) ce qu'il demande; car la consigne est au-dessus des appré-
ciations (mot-à-mot «des comptes»)
et tout raisonnement contraire (mot-à-mot «contre, en présence de») est chose rejetée. C'est
un dieu,
celui qui pénètre dans une place où il n'est pas fait, aux........., de relâchement.»
Ici encore nous avons le sens dérivé d'action de garder la porte, de consigne. Le
.«a^l (| [j |__| serait alors un officier préposé à la garde et à la surveillance d'une place,
Peut-être un major de place, ou tout simplement un majordome1. Voici en effet les devoirs
de surveillance qu'impose cette fonction. Am-n-t'eh est jga» 0^j>^ * ? ^ ^ Jf" \ P y^. J
t| /- ^ 8 ==i « maître de l'heure2 dans le palais
uu roi, v. s. f. ; point de repos dans la tâche qui est devant lui, car il ne ferme pas l'œil
Pendant la nuit». Le nom de ^|l-®-Jj « celle qui veille», donné à sa femme ou à sa fille,
Vient sans doute de l'office qu'il exerçait. Il est possible aussi que le mot °>T1%'^—a, qui
1) Cette dernière dénomination, qui m'a été proposée par 31. Ajiklinkau, au lieu de «major déplace»,
me paraît en effet fort bien convenir à un officier de ce genre, attaché à la demeure royale, 1^__.
2) 11 est maître de l'heure, en ce sens qu'il n'est pas soumis ;ï l'heure du sommeil. Cette explication
Assort bien d'un passage de la stèle de notre tombeau; mais alors, il ne s'agit plus du fonctionnaire qui
v*iïlle à la garde du palais, il s'agit du dieu Kâ, qui ne se repose pas, qui ne se lève pas d'après les lois des
h<H'res, auxquelles c'est lui qui donne naissance;.....qui veille quand c'est le repos, et qui veille quand il
'famine, tandis qu'il fait passer les humains du repos à la veille. Ce rapprochement entre le rôle du dieu Eâ,
qui veille sans cesse, et le rôle de notre officier, qui, dans une moindre sphère, veille également la nuit et
*e jour, méritait d'être signalé.