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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 7.1886

DOI issue:
Nr. 2-3
DOI article:
Aurès, Auguste: Essai sur le système métrique assyrien, [7]: essai sur les mesures de capacité
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12254#0081

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sue le système métrique assyrien.

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En conséquence il demeure acquis que le système hébreu des mesures de capacité,
quelles que puissent être, en réalité, les contenances de ces mesures, était, comme je l'ai
dit, très incontestablement sexagésimal, et il résulte, si je ne me trompe, de ce simple fait,
qu'il est impossible d'admettre, avec quelques métrologues, que ce système dérive du système
cgyptien dont il diffère, au contraire, au moins autant et peut-être plus que du système grec.

chapitre troisième.
Détermination des mesures assyriennes de capacité.

§ 1. Détermination des rapports établis, dans le système métrique assy-
rien, entre les contenances des principales mesures de capacité.

Je crois avoir prouvé, à la fin du chapitre précédent, que le système des mesures de
Opacité était incontestablement sexagésimal chez les Hébreux et d'un autre côté, il est pa-
reillement incontestable que le système métrique sexagésimal des Assyriens, définitivement
constitué bien longtemps avant celui des Hébreux devait être connu, d'une manière plus ou
moins exacte, par ces derniers, lorsqu'ils ont constitué, à leur tour, leur propre système. Par
conséquent de deux choses l'une, ou bien le système hébreu n'est, par rapport aux mesures
de capacité, qu'une reproduction fidèle du système assyrien, ou bien, s'il en diffère d'une
Manière quelconque, il n'en reste pas moins certain qu'il a été réglé sous l'empire des mêmes
1(iées et des mêmes principes, de sorte qu'on peut toujours, dans un cas comme dans l'autre,
trouver, dans le système hébreu, des indications capables de rendre plus facile la reconstruc-

du système assyrien lui-même.

Ce ne sera pas cependant aux Hébreux que j'emprunterai la base fondamentale de la
discussion qui va suivre. La tablette de Senkereh et les parties déjà connues du système
assyrien me serviront, au contraire, de préférence, et la métrologie hébraïque ne sera invo-
quée ensuite qu'à titre de vérification.

J'ai déjà fait remarquer, et j'ai besoin, avant tout, de faire remarquer encore ici trois
quantités inscrites sur cette tablette de Senkereh et dont l'importance est exceptionnelle. Ces
trois quantités sont, en adoptant la traduction de M. Oppert :

l'U, servant d'unité et de point de départ,

le SA, comprenant 12 U (une douzaine),

et l'US, comprenant 60 SA (un Sosse de douzaines) ou en d'autres termes, 720 U.

Si j'insiste encore ici, d'une manière particulière, pour faire remarquer ces trois quan-
tités, c'est parce que les rapports qui existent entre elles se trouvent exactement reproduits
dans chaque groupe du système assyrien entre les principales mesures de ces groupes. Ainsi,
Par exemple, non seulement, dans la série des mesures linéaires, l'Empan, qui est l'unité de
cette série, correspond à l'U, comme la perche, composée de 12 Empans, correspond au SA
et comme le Stade, composé de 60 perches ou de 720 Empans,, correspond lui-même à l'US,
ttais encore il arrive qu'on trouve, de la même manière, dans la série des mesures pondé-
rales, le Sicle, composé de 12 Oboles et la Mine forte composée de 60 Sicles ou de 720 Oboles.

Il devait donc en être de même dans la série des mesures assyriennes de capacité, et
quelles que soient les contenances de ces mesures, on doit nécessairement trouver leur unité
 
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