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Stèle de la façade du grand temple d'Ipsamboul.
en référence, il s'agit des cris que pousse Set tombé au pouvoir d'Horus, et qu'entendent les
dieux. Le mot KZ^^h se compose avec les verbes entendre,1 f lancer, etc.; nous l'avons
et avec dans la stèle
du ^e mênie que dans le
vu dans la stèle de Kouban composer avec ^ |"0
d'Ipsamboul; nous allons le trouver composé avec _
Rituel; mais si le sens de «cris, clameurs, hurlements» ressort pour des~!ëxtes des
Mythes d'Horus et par suite aussi pour |j|> ^a prononciation yer ne me paraît pas
admissible; en effet ces deux mots sont réunis en parallélisme dans une même phrase,2 il
est donc plus que probable que leurs lectures sont différentes :
«Set se répandait en cris violents et lançait des clameurs comme Horus.»
Ce caractère de violence dans les cris est bien mis en évidence dans cette phrase
« Il lança des hurlements perçants (élevés) en disant :....»
Il faut en outre remarquer que la forme la plus fréquente est z5i au lieu de <z ; M. E.
Naville pense même que z> se lit %er, la lecture pe% étant réservée à c; mais dans la
même planche VII on trouve avec le même sens les deux formes z> et kz, ce que nous
avons déjà vu dans les Rituels thébains.1 De ce sens de « cris, hurlements, etc. » se déduit
maintenant une traduction fort simple des trois phrases citées en commençant :
Stèle de Kouban. — « C'est un taureau victorieux contre Kousch et perçant de ses cris
le pays des Nègres. »
Stèle d'Ipsamboul. — «C'est un lion victorieux s'élançant sur ceux qui se retournent
et poussant des hurlements.» «C'est un prince vaillant dans la mêlée par (le nombre de)
ceux qu'il a anéantis; ainsi lorsque les vents mêlent (litt. contrarient) leurs hurlements dans
la grande mer, il rend (par sa puissance) l'eau unie comme la (surface d'une) stèle. »
Pour terminer ce qui se rapporte à ce mot rare uous ^e trouvons dans le
nom du gardien de la 10e porte, au chap. 146 le. Le papyrus de Turin donne comme titre :
^^S^f'â) fH P *~p.) W â ' <(Ce^u' ^ve des cris et pousse des clameurs», ex-
pression qui se retrouve au chap. 145, très semblable au chap. 146. Les papyrus thébains
qui ne contiennent que le chap. 145 donnent en variante :
Pap. Pu __o^H
D'après tous ces exemples le sens de jz ^j) est bien déterminé, mais la lecture de
ou r reste toujours inconnue, de même aussi que celle de c dans le mot icr^^.5
1) Mythes d'Horus, pl. VII, 1. 2, 10, 12. - 2) Pl. VII, l. 2, 10, 12. — 3) Pl. XV, 1. 5. - 4) Pl. XXII, 1. 14.
— 5) Brugsch, -Supplém. du dict., donne pour ce mot la lecture pesha avec des exemples tirés des Mythes
d'IIoi-us, et lu traduit comme Naville.
Stèle de la façade du grand temple d'Ipsamboul.
en référence, il s'agit des cris que pousse Set tombé au pouvoir d'Horus, et qu'entendent les
dieux. Le mot KZ^^h se compose avec les verbes entendre,1 f lancer, etc.; nous l'avons
et avec dans la stèle
du ^e mênie que dans le
vu dans la stèle de Kouban composer avec ^ |"0
d'Ipsamboul; nous allons le trouver composé avec _
Rituel; mais si le sens de «cris, clameurs, hurlements» ressort pour des~!ëxtes des
Mythes d'Horus et par suite aussi pour |j|> ^a prononciation yer ne me paraît pas
admissible; en effet ces deux mots sont réunis en parallélisme dans une même phrase,2 il
est donc plus que probable que leurs lectures sont différentes :
«Set se répandait en cris violents et lançait des clameurs comme Horus.»
Ce caractère de violence dans les cris est bien mis en évidence dans cette phrase
« Il lança des hurlements perçants (élevés) en disant :....»
Il faut en outre remarquer que la forme la plus fréquente est z5i au lieu de <z ; M. E.
Naville pense même que z> se lit %er, la lecture pe% étant réservée à c; mais dans la
même planche VII on trouve avec le même sens les deux formes z> et kz, ce que nous
avons déjà vu dans les Rituels thébains.1 De ce sens de « cris, hurlements, etc. » se déduit
maintenant une traduction fort simple des trois phrases citées en commençant :
Stèle de Kouban. — « C'est un taureau victorieux contre Kousch et perçant de ses cris
le pays des Nègres. »
Stèle d'Ipsamboul. — «C'est un lion victorieux s'élançant sur ceux qui se retournent
et poussant des hurlements.» «C'est un prince vaillant dans la mêlée par (le nombre de)
ceux qu'il a anéantis; ainsi lorsque les vents mêlent (litt. contrarient) leurs hurlements dans
la grande mer, il rend (par sa puissance) l'eau unie comme la (surface d'une) stèle. »
Pour terminer ce qui se rapporte à ce mot rare uous ^e trouvons dans le
nom du gardien de la 10e porte, au chap. 146 le. Le papyrus de Turin donne comme titre :
^^S^f'â) fH P *~p.) W â ' <(Ce^u' ^ve des cris et pousse des clameurs», ex-
pression qui se retrouve au chap. 145, très semblable au chap. 146. Les papyrus thébains
qui ne contiennent que le chap. 145 donnent en variante :
Pap. Pu __o^H
D'après tous ces exemples le sens de jz ^j) est bien déterminé, mais la lecture de
ou r reste toujours inconnue, de même aussi que celle de c dans le mot icr^^.5
1) Mythes d'Horus, pl. VII, 1. 2, 10, 12. - 2) Pl. VII, l. 2, 10, 12. — 3) Pl. XV, 1. 5. - 4) Pl. XXII, 1. 14.
— 5) Brugsch, -Supplém. du dict., donne pour ce mot la lecture pesha avec des exemples tirés des Mythes
d'IIoi-us, et lu traduit comme Naville.