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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 10.1888

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Nr. 1-2
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Guieysse, Paul: Stèle de la Façade du grand Temple d'Ipsamboul: et note sur le signe wt
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https://doi.org/10.11588/diglit.12257#0072
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Stèle de la façade du grand temple d'Ipsamboul.

en référence, il s'agit des cris que pousse Set tombé au pouvoir d'Horus, et qu'entendent les
dieux. Le mot KZ^^h se compose avec les verbes entendre,1 f lancer, etc.; nous l'avons

et avec dans la stèle

du ^e mênie que dans le

vu dans la stèle de Kouban composer avec ^ |"0

d'Ipsamboul; nous allons le trouver composé avec _
Rituel; mais si le sens de «cris, clameurs, hurlements» ressort pour des~!ëxtes des

Mythes d'Horus et par suite aussi pour |j|> ^a prononciation yer ne me paraît pas

admissible; en effet ces deux mots sont réunis en parallélisme dans une même phrase,2 il
est donc plus que probable que leurs lectures sont différentes :

«Set se répandait en cris violents et lançait des clameurs comme Horus.»
Ce caractère de violence dans les cris est bien mis en évidence dans cette phrase

« Il lança des hurlements perçants (élevés) en disant :....»

Il faut en outre remarquer que la forme la plus fréquente est z5i au lieu de <z ; M. E.
Naville pense même que z> se lit %er, la lecture pe% étant réservée à c; mais dans la
même planche VII on trouve avec le même sens les deux formes z> et kz, ce que nous
avons déjà vu dans les Rituels thébains.1 De ce sens de « cris, hurlements, etc. » se déduit
maintenant une traduction fort simple des trois phrases citées en commençant :

Stèle de Kouban. — « C'est un taureau victorieux contre Kousch et perçant de ses cris
le pays des Nègres. »

Stèle d'Ipsamboul. — «C'est un lion victorieux s'élançant sur ceux qui se retournent
et poussant des hurlements.» «C'est un prince vaillant dans la mêlée par (le nombre de)
ceux qu'il a anéantis; ainsi lorsque les vents mêlent (litt. contrarient) leurs hurlements dans
la grande mer, il rend (par sa puissance) l'eau unie comme la (surface d'une) stèle. »

Pour terminer ce qui se rapporte à ce mot rare uous ^e trouvons dans le

nom du gardien de la 10e porte, au chap. 146 le. Le papyrus de Turin donne comme titre :

^^S^f'â) fH P *~p.) W â ' <(Ce^u' ^ve des cris et pousse des clameurs», ex-
pression qui se retrouve au chap. 145, très semblable au chap. 146. Les papyrus thébains
qui ne contiennent que le chap. 145 donnent en variante :

Pap. Pu __o^H

D'après tous ces exemples le sens de jz ^j) est bien déterminé, mais la lecture de
ou r reste toujours inconnue, de même aussi que celle de c dans le mot icr^^.5

1) Mythes d'Horus, pl. VII, 1. 2, 10, 12. - 2) Pl. VII, l. 2, 10, 12. — 3) Pl. XV, 1. 5. - 4) Pl. XXII, 1. 14.

— 5) Brugsch, -Supplém. du dict., donne pour ce mot la lecture pesha avec des exemples tirés des Mythes
d'IIoi-us, et lu traduit comme Naville.
 
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