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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 10.1888

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Nr. 3-4
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Daressy, Georges: Remarques et notes
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https://doi.org/10.11588/diglit.12257#0148
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140

Remarques et notes.

Jures, comme les monuments de l'ancien empire. La largeur des saillants comme des ren-
trants est d'environ Om 55, la profondeur du creux 0m 15. La largeur entre les deux enceintes
est de lra 50, égale à l'épaisseur du mur extérieur.

est Komir (probablement contraction de Kom mir), à mi-chemin entre Kom
el Ahmar et Esneh. Il y a dans ce pays les arrasements d'un temple complètement enfoui. La
montagne, à une demi-heure du village, est remplie de puits de momies de gazelles. Dans
le Recueil de monuments de M. Brugscii, t. I, pl. XCIII on trouve ^ i-1 *^x' ^-t-^ dans

une liste de divinités. Cette mention nous permet de voir que Q (même vol. ni. LXV,

- - - ■— i d A?*

n° 23) ou (pl. XXXVII) et S=gî ne sont qu'une même ville, capitale du

district ou (de la gazelle).1 La liste est très développée pour la partie comprise entre
Esneh et Erment, et ne donne pas moins de six noms, sur lesquels quatre peuvent être
identifiés avec certitude. Commençons par les derniers.

JË^"© est Tond, en face d'Erment. On hésite encore à dire si T'erti, Tond, corres-
pond à Tuphium ou à Crocodilopolis.

A l'endroit nommé Gebelein, le Nil passe au pied de trois rochers isolés, hauts d'une
vingtaine de mètres. Au sommet du plus grand de ces monticules a existé un temple d'époque
ptolémaïque, bâti en grès, et sur une des pierres qui en proviennent j'ai pu lire dans la

légende d'une divinité BIp^i >-( <J^>|||> variante du ^ <JL> ' & ' d'Abydos. Le

temple a été renversé probablement par les Coptes, qui ont laissé des constructions en cet
endroit. Une chapelle arabe dédiée au Sheikh Moussa domine le rocher.

[j ^SSi ' ' correspond exactement comme signification au Gebelein moderne. La ville
est sur la rive gauche, au pied du roc de Sheikh Moussa. Une stèle trouvée sur les lieux
représente Trajan faisant offrande à six divinités égyptiennes. En dessous on lit :
NEXOVGHC nETEAPOVHPIC ANE9HKEN CTHAHN ICIAOC 9EAC
MEHCTHC nA6KP!C LÏB TPAIANOV TOV KVPIOV TVBI Ts
Nsys'jOr,; ftzxîy.avjrfi'.ç, aveôïjxev (mjXïjV Icico; (kaç
[j.ey'-c"r/;ç IlaGupiç L t(3 Tpaiavou to'j v:jp:cv zo$i '.s
Cette inscription permet d'identifier Gebelein avec Pathyris ou Phatyris. La liste de
Karnak reproduite dans les Monuments de Brugscii, pl. XCIII donne Hathor comme déesse
de cette localité. Le mot grec vient évidemment du nom sacré [^]-

se retrouve sous la forme s^-U|Jt© (Brugscii, Mon., pl. 37) et ^ MH^;
comme chef-lieu du district \î\ A Q Q. Sur la rive orientale on trouve au sud de Gebelein
les restes d'une ville et d'une nécropole remontant à la XIIe dynastie, près de Mehallah;

nul doute que ce ne soit là Hefu.

Il ne reste plus à identifier que les deux villes citées après Esneh ^ ©, qui est

écrit aussi " ° ® © (Brugscii, Monuments, pl. 103), et _^ |1 J Si cette dernière était la

même que 011 Asphynis des Grecs, maintenant Asfoun, avec les ruines de

1) Dans le texte de la statue de Nimrot, du musée de Miramar, on demande pour le défunt

Élll ^ ' «parcourir la montée d'Esnch». Il s'agit probablement de la région dont

?-r-? était le chef-lieu.
 
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