Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
176

Eugène Revillout.

35° Une trouvaille de 191 monnaies d'or byzantines et de une pièce d'argent, par le même.
36° Vestiges de faux monnayages antiques à Alexandrie, par le même.

37° Die Organisation der griechischen Priesterschaft im hellenistischen Àgypten, par Walter Otto.
38° Saint Menas d'Alexandrie, par Blomïteld.

39° Nouvelles recherches sur le système monétaire de Ptolémée Soter, par le prince Soutzo. (L'au-
teur part de nos découvertes.)

40° Ovr] sv îucjiEt, par Gerhard et notre ami Gradenwitz.

Eine neue ota^pa^ aus Hermupolis, par G-radenwitz, Schubart et Vitelli.

Bien qu'il ne s'agisse que de brochures,1 nous nous réservons de revenir sur ces opuscules.

41° Gilgames and the hero of the flood, par notre ami Th. Pinches (deux brochures).

42° Le droit de retrait lignager à Ninive, par feu notre Maître M. Oppert.

43° Le code d'Hammourabi, compte-rendu, par Chabeuf.

44" Critérium sumérien, par Halévt.

45° Correspondance assyriologique, par le même.

46° La vie est brève, triptyque, par J. Baillet.

Nous commencerons aujourd'hui les comptes-rendus détaillés annoncés plus haut par celui de l'ou-
vrage de MM. Griffith et Thompson, intitulé : «The demotic magical papyrus of London and Leiden.» Cet
ouvrage paru à Londres chez Grevel comprend deux volumes : 1° un vol. in-8 de traductions et notes,
2° un vol. in-folio de planches démotiques. Il y a à constater un progrès entre cet ouvrage (portant d'ail-
leurs un double nom) et les productions démotiques antérieures de M. Griffith, à l'égard desquelles j'avais
déjà en 1896 prononcé un jugement très sévère, destiné à la Société d'archéologie biblique de Londres et
qui n'a pas paru, parce qu'on avait cru devoir y faire certaines modifications, repoussées par moi. Ce juge-
ment, je l'ai encore sous les yeux et je n'aurais rien à y changer, soit au point des démarquages à mon
préjudice, soit au point de vue des erreurs grossières. Dans le livre actuel on procède de même pour toute
la partie philologique, à moi empruntée. Tout ce que j'ai découvert (et c'est à peu près la langue entière)
appartient à tout le monde et on ne me cite jamais, tandis qu'on cite soigneusement et à chaque pas tout
ce qu'ont cru trouver les autres. Notons cependant qu'après coup, dans la préface, on a indiqué quelques-
unes de mes publications concernant directement les papyrus magiques de Londres et de Paris. C'était
bien le moins, puisque le premier j'ai fait connaître, publié ou traduit, tant dans ma Revue que dans mes
leçons publiques à l'École du Louvre, le papyrus de Londres, en même temps que je donnais de longs
extraits du papyrus de Leide.

Disons-le tout d'abord : une des bonnes constatations des nouveaux éditeurs consiste dans la réunion
intime qu'ils ont opérée entre les doux documents, dont l'un n'est qu'une portion de l'autre, et dont ils ont
fait voir la suture au milieu d'une des pages du livre.

On peut remarquer aussi de bonnes comparaisons entre les papyrus magiques grecs et démotiques
dont certaines phrases nous offrent de véritables bilingues, ainsi que je l'avais dit dans plusieurs articles
de la 5° et de la 6° année de la Revue.

D'autres comparaisons non moins heureuses ont été faites entre certains passages de notre document
et certains passages du Livre des morts, etc., par exemple, à propos de II, 12, celle du chap. 165, 1. 15 du
Todtenhuch et du texte démotique, astronomique ou astrologique que Brugsch a publié dans ses nouvelles
recherches, en ce qui touche les mots ma, ser associés entre eux et avec les signes de la peau de bête, du
couteau et de la fleur de lotus, dans certaines invocations mythologiques assez fréquentes.

Dans le domaine de la linguistique démotique proprement dite, nous signalerons les assimilations
nouvelles du mot tel = «brique», il «verre, matière vitreuse», etc. Conf. «lapis», jj>.A, eieJV, leAn'A.

1 Nous rendrons toujours compte des volumes û nous envoyés et qui rentrent dans le cadre de cette Revue, mais, à part certaines
exceptions qui nous paraîtront particulièrement intéressantes pour nos propres études, nous ne ferons qu'unnonoor les tirages à part et les
plus petites brochures.

Nous aurons à parler aussi, non pas pour en faire le compte-rendu, mais au simplo point de vue critique, de certains ouvrages
qui ne nous ont pas été envoyés, sans doute parce qu'on craignait de trop justes observations sur certains démarquages et certaines in-
solences — sans parler dos erreurs de toutes sortes, liien de plus plaisant, par exemple, à ce point de vue, que la dernière publication
de M. Maliaffy. Comme notre ami Wilckcn l'a fait do son côté, nous avions corrigé, en publiant de nouveau les textes, certaines bévues
commises par Mahaffy dans sa précédente publication, sans attaquer lo moins du monde, comme il l'a prétendu, sa bonne foi. De là grande
colère de notre Anglais, qui maintenant veut nier ses fautes, mémo quand il est obligé de tenir compte de nos remarques en abandonnant
son ancien texte et son commentaire détaillé sur vaupia signifiant une monnaie, etc. Mais il ne se borne pas lit. Il prétend maintenant
quo nous ne l'avons corrigé on grec que parce que nous étions mécontent do co qu'il n'admettait pas nos traductions démotique», langue
dont il no s'est jamais occupé et dont il ne connaît pas un mot. Que dirait-on de moi, si. sans savoir !c chinois, jo voulais déclarer fausses
les traductions faites sur lo chinois par Rémusat, Stanislas Julien, Hervey de St. Denis, Chavannes, La Couperie, etc. On n'a point à
répondre à de pareilles absurdités. Mais, au point do vue du grec, nous aurons à revenir sur le livre en question, comme au point de
vue du démotique, nous reviendrons sur les publications récentes (et qu'il no nous a pas envoyées) do notre ancien élève Spiegclberg
ou d'un amateur qui prétend s'occuper d'une langue qu'il n'a jamais étudiée.
 
Annotationen