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Revue égyptologique — 12.1907

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Nr, 4
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Amélineau, Émile: Chronologie des rois de l'époque archai͏̈que, [1]: étude sur les divers systèmes proposés
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https://doi.org/10.11588/diglit.11501#0213
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Chronologie des rois de l'époque archaïque.

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probablement une correction erronée. Il y a cependant un roi Kbaires qui pourrait bien être

le roi Kara dont le cylindre a été trouvé par M. Quibell à El-Kab.

« De tous ces faits valables il semble que nous devions restaurer la dynastie ainsi
qu'il suit :

Tombes Séti Manéthon

Hôtep-ahaoui Bazaou Bokhos (sic)

Râ-neb Kakaou Kaiekhos

Neteren Baueteren Binothris

Perabsen Ouaznès Tlas

(Khasekhem) Senda Séthénès

(Kara) . . . Kara

Khasekhemoui Zaza Neferkherès.

« Nous devons noter que Perabsen ne peut pas être le même que Send, car il y avait
des sacerdoces divers de ces deux rois. Il y a cependant des difficultés avec la liste de
Saqqara, et nous avons à choisir entre cette version, comme contredisant la liste de Séti,
et la présomption que Khasekhemoui était le dernier de la dynastie. La liste ci-dessus est
tout ce qui semble authentique de tous côtés ; mais elle peut avoir à s'étendre par des dé-
couvertes postérieures. »1

Malgré la certitude que semblent respirer ces paroles, M. Pétrie a modifié la liste des
rois préménites et a introduit, entre le roi Ka et le roi Djeser, un nouveau roi qu'il nomme
Râ, et qui porte à cinq le nombre des rois prédécesseurs de Mènes.2

J'ai voulu citer tout au long ces fastidieuses explications qui, partant de prémisses
dubitatives peut-être, probablement, il semble, il paraît, arrivent à des conclusions certaines :
il est certain, il est évident. Outre ce défaut de méthode que mes lecteurs seront à même
de prendre sur le fait sans être tentés de m'accuser d'exagération, je dois dire que les con-
sidérations sur lesquelles sont basées les conclusions de M. Pétrie ne répondent pas à la
réalité. Tout d'abord, comme l'ordre des tombes va de l'est à l'ouest, comme il le dit, de
B à Y, c'est-à-dire des tombes précédant la grande butte ou butte centrale jusqu'à celle qu'il
attribue à Merneit, il lui a fallu faire occuper à celui qu'il appelle Merneit une royauté
qu'il n'a jamais pu revendiquer, si l'on attribue quelque valeur à la règle du nom d'épervier
ou au rectangle dans lequel se trouve le nom et sur lequel est placé Fépervier. M. Pétrie
a bien vu l'objection qu'on pouvait lui faire, et, comme il a trouvé dans la tombe du pré-
tendu Merneit des bouchons estampillés au nom de Den, il a donné le nom de Den comme
nom d'épervier au roi prétendu, tandis qu'il a donné à son successeur, à celui dont j'ai
trouvé la stèle3 et le mortier, le nom de Den-Setoui pour le distinguer de son prédécesseur.

1 Fl. Pétrie, The royal tombs of the first dynasty, ii, p. 3—6.

2 Fl. Pétrie, Abydos, II, p. 3—4.

3 Je n'ai pas mentionné la stèle dans mon ouvrage, parce que j'avais pris les fragments qui en
restaient pour des fragments de mortier. M. Schafer m'a fait observer que la courbure n'existait pas et il
avait raison. Comme j'ai écrit mon premier volume loin des objets et que ces objets étaient très pesants,
je prie le lecteur de ne pas m'accuser de légèreté.

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