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Jastrzębowska, Elżbieta: Ośrodki i technika produkcji naczyn terra sigillata w świetle zbiorów Muzeum Narodowego w Warszawie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.27672#0108
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EL2BIETA JASTRZĘBOWSKA
LES CENTRES ET LA TECHNIQUE DE LA PRODUCTION
DES POTERIES TERRA SIGILLATA
A LA LUMIERE DE LA COLLECTION DU MUSEE NATIONAL DE VARSOVIE
Resume
Le nom de terra sigillata designe les poteries romaines de couleur rouge et de
brillant caracteristiąue dont l’antiquite se servait pour vaisselle. Les recherches
concernant cette ceramiąue datent des annees 50 du siecle dernier; a l’heure pre-
sente, nous disposons d’une vaste litterature (particulierement riche au sujet du
groupe italiąue et des provinces romaines de l’ouest) comprenant: la typologie des
poteries, les echantillons des signatures des potiers et des methodes de decoration,
les renseignements sur les centres de production et les essais de reconstruction des
procedes techniąues. La terra sigillata gagna presąue tout le territoire du monde
antiąue, de la Mer Noire a travers l’Asie Mineure et la Grece jusqu’en Italie et,
par la suite, a travers la Gaule jusqu’aux pays rhenans. La branche orientale herita
directement de la ceramique hellenistique, se maintenant cependant au meme
niveau technique et artistique. Ce n’est qu’en Italie vers la moitie du I-er siecle que
la ceramique rouge et brillante, lisse ou ornee de reliefs, atteint le sommet sous le
rapport de la technologie, de l’eiegance des formes et de la beaute de la decoration.
Les ateliers d’Arezzo resterent inegalables, aussi bien a l’epoque que par la suite.
Vers les annees 50 du I-er siecle se font connaitre les centres sud-gaulois qiui pren-
nent bientót le dessus sur les centres italiens; au Il-e siecle la production ceramique
penetre dans la Gaule centrale pour gagner par la suite Rhenanie ou, vers la fin
du Ill-e siecle, nous observons le declin de la production de terra sigillata. Les
decouvertes archeologiques des anciens ateliers permirent de restituer relativement
bien 1’organisation des travaux et de connaitre les outils qui servaient a la forma-
tion et la cuisson des poteries. Reconstituer la technologie ceramique s’avera plus
difficile; les recherches effectuees dans des laboratoires scientifiques modernes
apporterent certaines lumieres, sans toutefois ex;pliquer de tels problemes que p.ex.
le brillant de 1’engobage recouvrant les pieces de ceramique. La collection de terra
sigillata au Musee National de Varsovie reunit des pieces de hasard et, en dehors
du groupe de Mirmeka retrouve par l’expedition archeologique polonaise au cours
des annees 1956 et 1957, ne contient que des poteries inconnues. L’on put etablir
l’epoque et le Lieu de la production, et pour certains d’entre elles le nom dupotier;
il s’ensuivit que la collection varsovienne groupe des pieces, peu nombreuses —
il est vrai — et assez modestes, provenant d’a peu pres tous les centres de la
procluction de terra sigillata.
EL2BIETA JASTRZĘBOWSKA
LES CENTRES ET LA TECHNIQUE DE LA PRODUCTION
DES POTERIES TERRA SIGILLATA
A LA LUMIERE DE LA COLLECTION DU MUSEE NATIONAL DE VARSOVIE
Resume
Le nom de terra sigillata designe les poteries romaines de couleur rouge et de
brillant caracteristiąue dont l’antiquite se servait pour vaisselle. Les recherches
concernant cette ceramiąue datent des annees 50 du siecle dernier; a l’heure pre-
sente, nous disposons d’une vaste litterature (particulierement riche au sujet du
groupe italiąue et des provinces romaines de l’ouest) comprenant: la typologie des
poteries, les echantillons des signatures des potiers et des methodes de decoration,
les renseignements sur les centres de production et les essais de reconstruction des
procedes techniąues. La terra sigillata gagna presąue tout le territoire du monde
antiąue, de la Mer Noire a travers l’Asie Mineure et la Grece jusqu’en Italie et,
par la suite, a travers la Gaule jusqu’aux pays rhenans. La branche orientale herita
directement de la ceramique hellenistique, se maintenant cependant au meme
niveau technique et artistique. Ce n’est qu’en Italie vers la moitie du I-er siecle que
la ceramique rouge et brillante, lisse ou ornee de reliefs, atteint le sommet sous le
rapport de la technologie, de l’eiegance des formes et de la beaute de la decoration.
Les ateliers d’Arezzo resterent inegalables, aussi bien a l’epoque que par la suite.
Vers les annees 50 du I-er siecle se font connaitre les centres sud-gaulois qiui pren-
nent bientót le dessus sur les centres italiens; au Il-e siecle la production ceramique
penetre dans la Gaule centrale pour gagner par la suite Rhenanie ou, vers la fin
du Ill-e siecle, nous observons le declin de la production de terra sigillata. Les
decouvertes archeologiques des anciens ateliers permirent de restituer relativement
bien 1’organisation des travaux et de connaitre les outils qui servaient a la forma-
tion et la cuisson des poteries. Reconstituer la technologie ceramique s’avera plus
difficile; les recherches effectuees dans des laboratoires scientifiques modernes
apporterent certaines lumieres, sans toutefois ex;pliquer de tels problemes que p.ex.
le brillant de 1’engobage recouvrant les pieces de ceramique. La collection de terra
sigillata au Musee National de Varsovie reunit des pieces de hasard et, en dehors
du groupe de Mirmeka retrouve par l’expedition archeologique polonaise au cours
des annees 1956 et 1957, ne contient que des poteries inconnues. L’on put etablir
l’epoque et le Lieu de la production, et pour certains d’entre elles le nom dupotier;
il s’ensuivit que la collection varsovienne groupe des pieces, peu nombreuses —
il est vrai — et assez modestes, provenant d’a peu pres tous les centres de la
procluction de terra sigillata.