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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 2.1957

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Narodowna Galeria Sztuki Polskiej
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Kaczmarzyk, Dariusz: Realistyczne rzeźby Pawła Malińskiego na Pommiku Pracy
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https://doi.org/10.11588/diglit.17140#0418

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Société auprès de la Direction Generale des Ponts et Chaussées, présidée par Stanislas Staszic, à laquelle la cons-
truction de la chaussée fut confiée.

Ce n’est pas le premier cas qu’une société scientifique intervient dans une question de construction d’oeu-
vres d’art de ce genre. Le programme de la Société comprenait entre autres la popularisation de l’héritage national
par les monuments, de même que l’encouragement prêté aux beaux-arts. C’est à l’initiative de la Société des
Amis des Sciences de Varsovie qu’on doit l’érection dans la première moitié du XIX s. de nombreux monu-
ments, manifestant l’esprit de la résistance de la nation entière contre la politiques des autorités tsaristes tendant
à détruire sa culture et son indépendance. Stanislas Staszic était alors président de la Société.

L’inauguration du Monument au Travail eut lieu le 21 mai 1825. L’évènement fut consacré par un proto-
cole signé par Staszic, nommé dans ce document ministre, les professeurs, les ingénieurs et 27 ouvriers. C’est
Staszic qui probablement fut l’initiateur de cette manifestation publique des travailleurs. La nombreuse assi-
stance au pied du monument était en même temps un hommage rendu à Staszic à l’occasion de son 75-e anni-
versaire. Staszic prenait sa retraite et se retira de l’activité publique. Il mourut moins d’un an plus tard,
le 20. I. 1826.

Six mois après l'érection du monument à Varsovie sa réplique fut placée à Terespol.

C’est à Staszic — animé de ses idées sociales — qu’on doit l’initiative de construire le Monument au Travail
qui est un hommage au travail manuel, au travail de l’ouvrier, du paysan et du Juif. Le monument doit en même
temps symboliser l’union des villes et des villages, l’union, qui était le pivot du programme économique du grand
réformateur.

Le projet d’un monument dédié aux Légions Polonaises, crée par Sierakowski et jamais exécuté, servit de
modèle pour le Monument au Travail. Le dessin du projet de l’obelisque de la rue Grochowska fut lithographié
par les élèves du cours de peinture et publié en 1825 dans un album comme: „Dessins de monuments érigés".

Paul Maliński représenta sur les bas-reliefs des types de prolétaires des villes et des campagnes, caracté-
ristiques pour la période du capitalisme naissant. Loin d’être des allégories cosmopolites ce sont des personnages
vivants pris sur le vif et traités individuellement quant à l’expression, le geste, et le vêtement misérable.

Les bas-reliefs représentant les panoramas des villes sont précieux par leur réalisme, soulignant les traits
caractéristiques des cités. Les problèmes que l’artiste laisse transparaître par son oeuvre sont étroitement liés
à la réalité de son temps.

Les compositions de Maliński portent l’empreinte de l’époque. L’artiste fixa son attention sur l’élément
humain et par conséquent négligea les conventions classiques, inadéquates à la représentation réaliste de l’homme
du peuple. En créant des images de types populaires Maliński renonça à l’allégorie impersonelîe.
 
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