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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 2.1957

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Narodowna Galeria Sztuki Polskiej
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Kopydłowski, Bogusław: Uwagi o złotnictwie warszawskim okresu Oświecenia
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https://doi.org/10.11588/diglit.17140#0536

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vie. Dans les années 1788 et 1789 cette dernière, à côté de la Sirène, porte également la date. Enfin l’essayeur
de la monnaie frappe les armes de l’état, un aigle sans couronne, et encore une fois le titre du métal. On rencontre
encore dans quelques cas le poinçon personnel de l’essayeur de la monnaie.

4. L’ an 1794 passé, le poinçon de l’orfèvre et le chiffre „12“ continuent de paraître comme auparavant.
D’autre part, les armes de la ville et de l’état deviennent plus rares. A cette époque les objets ne sont poinçonnés
que par l’orfèvre.

5. Pendant le Siècle des Lumières il y eut à Varsovie des orfèvres travaillant en dehors de la corporation.
Leurs oeuvres nous sont parvenues, mais, vu le manque absolu de signatures, il est difficile d’établir leur prove-
nance varsovienne. Il s’agit dans la plupart des cas d’objets manufacturés par des orfèvres juifs. C’est leur acti-
vité qui, entre autres, engagea le gouvernement à promulguer les décrets de 1787 et 1788 instituant le contrôle
obligatoire de la qualité des métaux précieux.

Les réglements mentionnés plus haut, analysés conjointement avec les signatures frappées sur les objets,
permirent dans nombre de cas d’établir l’activité de certains artistes à Varsovie. C’est ainsi que Lepszy considérait
que le monogrammiste IGB était un orfèvre de Poznań, tandis qu’il se montra avoir été un des artistes les plus
doués et les plus actifs de la capitale. La signature SS. déchiffrée par erreur par Lepszy comme LS — abrégé
du nom de ,,Larus“, se rattache au nom d’un autre orfèvre de talent, Simon Stanecki, dont l’existence ne fut
jusqu’ici connue que par les documents. Une signature de l’orfèvre Joseph Skalski frappée avec une précision
parfaite permit de rectifier son poinçon publié par Lepszy et d’établir une liste exacte de ses oeuvres de differen-
tes périodes.

Comme le Musée National de Varsovie ne possède que des pièces d’orfèvrerie de certaines catégories seule-
ment de l’époque étudiée, manquant par exemple d’objets du culte religieux, il est encore impossible de tirer des
conclusions de longue portée au sujet du caractère de l’activité des orfèvres de Varsovie. C’est pourquoi la deuxième
partie de l’étude ne traite que d’objets munis de signatures qoui pouvaient être rattachés à des noms d’artistes.
Des photographies de ces objets et une table de signatures complètent les remarques sur les orfèvres de Varso-
vie au Siècle des Lumières.
 
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