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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 2.1957

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Galeria Sztuki Obcej
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Walicki, Michał: Nieznane dzieło Lenaerte Bramera
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https://doi.org/10.11588/diglit.17140#0728

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ressantes fut un grand tableau de Leonaert Bramer, disparu sans laisser de traces en 1944 d’une collection privée
de Varsovie. Ce tableau, peint sur un panneau de chêne de dimensions considérables (89,6 X 119,8), représen-
tait Le jugement de Salomon et portait la signature de l’artiste et la date 1643. Les dimensions et le sujet du ta-
bleau permettent de supposer qu’il est identique avec la composition mentionnée dans le catalogue de Hoet
et Tervesten, où il est évalué à 20.5 florine. En 1764 il faisait partie de la collection de Willem van Wonn à la
Haie et avait été antérieurement la propriété de Cornelis Dusart à Haarlem. Enfin il avait fait partie de la col-
lection Jackowski à Varsovie, à laquelle le dernier propriétaire l’acheta en 1942. La supposition que ledit tableau
provenait de la collection Rudziewicz à Leningrad, où figurait une composition du même sujet, datée 1630,
ne s’est pas confirmée.

Le tableau de Varsovie présente une intéressante illustration de l’itinéraire artistique de Bramer. Son
importance consiste en ce qu’il confirme l’influence, constatée et étudiée déjà, de la peinture vénitienne sur l’art
du maître de Delft. Dans le cas de notre tableau nous pouvons constater, que Bramer se sert d’un motif em-
prunté à Veronèse. Notamment la personne du guerrier en armure se tenant debout dans la partie droite du
Jugement, rappelle vivement la silhouette de S-te Mena de l’église S. Geminiano de Venise. Mais, en plus, nous
avons pour la première fois dans une ouevre de Bramer un témoignage de l’influence directe exercée sur lui
par l’art français. En effet, toute la partie droite de la composition du Jugement est directement empruntée à un
tableau, actuellement disparu, de Nicolas Poussin, au même sujet, que nous ne connaissons que grâce à la
gravure de C. Agricola. Jusqu’ici le problème des attaches entre Bramer et la peinture française ne dépassait
pas les discussions sur ses relations avec Claude Vignon. Le tableau de Varsovie constitue une preuve de
l’existence d’autres affinités nettement précisées et ambitieuses.
 
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