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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 11.1967

DOI Heft:
Sztuka starożytna
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Michałowski, Kazimierz; Metropolitan Museum of Art [Mitarb.]; Internationaler Museumsrat [Mitarb.]: Formation du personnel scientifique dans les musées archéologiques: septieme conference generale du Conseil International des Musées; the Metropolitan Museum of Art New York 1965
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https://doi.org/10.11588/diglit.19549#0012

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vailler avec succes sur les vases grecs ou la statuaire egyptienne. Seul un archeologue-prehisto-
rien pourvu d'un diplóme d'etudes superieures en ce domaine entre en ligne de compte pour
le travail dans les musees disposant de materiaux en accord avec sa specialite.

2. L'archeologie classiąue s'occupe aujourd'hui, dans certaines universites, d'un domaine
plus large que la culture grecoromaine. Dans le cadre de son enseignement entre aussi 1'etude
des grandes civilisations de 1'Orient Ancien, avant tout de 1'Egypte et de la Mesopotamie. Cest
pourąuoi maintenant on Fappelle souvent archeologie mediterraneenne. Ainsi deja la definition
pose de graves problemes. Finissant l'universite, le diplóme d'archeologie mediterraneenne
a des interets et connaissances limites suivant le sujet de sa these de diplóme. Dans les hautes
ecoles qui conservent la division traditionnelle entre disciplines, 1'archeologue „classiąue" recoit
une formation dans le domaine de la Grece et Rome, par contrę 1'archeologie de 1'Orient Acien
est enseignee, le plus souvent, en tant que complement et donc superficiellement, dans les se-
ctions d'egyptologie, assyriologie, parfois de hittitologie de l'Universite consideree. II est evident
que ces etudes sont axees surtout sur le cóte philologiąue, ce qui n'est pas a reprocher, mais
le cóte archeologique n'est pas toujours traite de manierę adequate; 1'archeologie, en tant que
source de 1'histoire de 1'art ou de la connaissance de la culture materielle, est souvent negligće.
Pour ne pas compliquer encore notre systematique formelle, il me semble souhaitable de con-
siderer le domaine des recherches archeologiques sur la culture mediterraneenne — fondement
de la civilisation actuelle — comme un tout. Toutefois on ne doit pas oublier que dans ce cadre
entrent des problemes forts differents bases sur un materiel archeologique tres diversifie. On
peut citer par exemple :

a) le domaine, par excellence classique, de la culture grecoromaine;

b) 1'archeologie de 1'Egypte Ancienne ;

c) les monuments des cultures de la Mesopotamie et des pays voisins, a l'exception de
1'Egypte.

3. La question du troisieme type d'archeologie, que nous pouvons appeler orientale, est
encore plus complexe. Celle-ci s'occupe des centres culturels absolument differents, bases sur
d'autres traditions de developpement de la societe, d'autres conditions geographiques et clima-
tiąues, d'autres groupes linguistiques. Si nous pouvons rattacher a 1'archeologie mediterraneenne
les cultures que Daniel Schlumberger (1960) a appele „les descendants non mediterraneens de
1'art grec", par contrę 1'archeologie de la Chine exige une toute autre specialisation que celles
de 1'Inde ou 1'Indochine. Si on considere comme condition sine qua non que 1'archeologue dit
classique doit acquerir au cours de ses etudes universitaires une certaine connaissance des langues
classiques, de l'epigraphie, et meme parfois de la papyrologie, 1'archeologue se consacrant
a 1'Egypte doit en meme temps se familiariser avec 1'ecriture hieroglyphique et, au moins dans
leurs grandes lignes, les ecritures hieratique et demotique. Le specialiste de 1'archeologie de la
Mesopotamie recoit pendant ses etudes un enseignement generał de l'ecriture cuneiforme,
autant accadienne que sumerienne, babylonienne, assyrienne ou perse. Dans ces conditions,

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