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Muzeum Narodowe <Krakau> [Hrsg.]
Rozprawy i Sprawozdania Muzeum Narodowego w Krakowie — 4.1954-55(1956)

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Łabinowicz, Adam: Strzelba z końca XVI wieku ze Zbiorów Moszyńskich
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https://doi.org/10.11588/diglit.21221#0080
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Fan 3HO.Maxep H3 Hiopnoepra (yMepuiHH b 1611 r.). BuprH.ib Cojihc (1514—1562) H3 Toro nce
ropowa, hjih A^pnari KojuiaepT (ok. 1560—1618) H3 AHTBepneHa.

Py>Kbe H3 coopamin Mouihhckhx hbhhctch 4;oKa3aTejibCTBOM Bbiconoro KanecTBa opyneeH-
Horo MacTepCTBa XVI b, a xaK>i<e cBH,n;eTeJibCTByeT o 3HaHHH KOJUieKmiOHepa.

ADAM ŁABINO\VICZ

UN FUSIL DE LA FIN DU XVI S. DE LA COLLECTION MOSZYŃSKI

L’article est consacre a une arme provenant de 1’ancienne collection de Pierre Moszyński (1799
ou 1800 a 1879), connue a Cracovie depuis la moitie du XIX s. Le fusil en ąuestion a une valeur
exceptionnelle grace a son riche ornement d’incrustations en os dans le style Renaissance, la formę
tres rare de sa crosse courbee en volute, et sa platine a rouet et a meche, d’un ouvrage tres precis.
Dans la litterature speciale qu’il a etudiee, 1’auteur de 1’article n’a trove mention que de deux spe-
cimens de ce type d’arme a feu. Le fusil de la Coli. Moszyński n’est pas une arme militaire, probable-
ment ne servait-il non plus a la chasse, mais seulement au tir a la cible, pratique pendant les fetes
des corporations et des societes de tir. La provenance du dit fusil est certifiee par le poinęon qui,
frappe a 1’embase du canon et portant la datę 1599, est une marque (Beschauzeichen) de la ville
de Nuremberg. Les deux autres marques, l’une sur le corps de platine, 1’autre sur le fut, appartiennent,
selon 1’opinion de H. Schedelmann de Salzbourg, a des maitres armuriers anonymes de Nuremberg:
la premiere a celui qui executa la platine, la seconde, qui presente les initiales L D, incrustees en os
sur le fut pres du ressort de batterie, designe certainement l’executeur et le decorateur du fut. Cel une i
se servit pour 1’ornement du fut de motifs grotesques italiens, qu’il appropria au gout des contrees
du Nord. Le style de cet ornement est proche aux formes decoratives caracteristiques pour un nombre
de graveurs de ł’epoque. Une certaine analogie peut etre etablie entre 1’ornement du fusil et les motifs
qu’on rencontre chez des artistes contemporains, tels que Hans Siebmacher de Nuremberg (f 1611),
Virgil Solis (1514^—J562), aussi un Nurembergeois, ou Adrian Collaert d’Anvers (ca 1560—1618).
Le fusil de Moszyński est un specimen qui d’un cóte prouve le niveau tres haut de Parmurerie a Nu-
remberg au XVI s., de 1’autre temoigne de la vraie connaissance de choses du collectionneur.
 
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