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Schadow, Johann Gottfried
Polyclète ou théorie des mesures de l'homme: selon le sexe et l'age ; avec indication des grandeurs réelles d'aprés le pied du Rhin (Text) — Berlin, 1866

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https://doi.org/10.11588/diglit.4903#0010
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Die uns bekannten ältesten grie-
chischen Arbeiten, wenn auch dem
egyptischen Style sich nähernd, ha-
ben schon Spuren von dem Blicke,
den man malerisch nennen will, um
zu bezeichnen, dass kein Gesichts-
punkt ihn beschränkt.

In den ältesten Bildhauer-Werk-
stätten der Griechen gab es auch
wahrscheinlich schon einen Canon
oder Eegel für die Maasse des mensch-
lichen Körpers; als ein Beispiel hie-
von mag hinreichen die Gruppe der
Aeginoten, welche sich in Mimchen
befindet. Die Kämpfenden haben in
allen Theilen dasselbe Verhältniss,
auch in den Gesichtszügen die gleiche
Bildung, dergestalt, dass die dazu ge-
hörige weibliche Figur, eine Minerva,
davon nicht abweicht.

Nachmals fanden die Meister die
Verschiedenheit der Proportionen, wie
deren uns verbliebene bewunderns-
würdige Werke in Marmor zeigen,
und dass sie dazu Kegeln schrieben,
bezeugen Plinius, Philostrat und
Vitruv, von welchen einige Zeilen,
als die einzigen Ueberbleibsel, von
den Neuerern für diese Lehre benutzt
worden sind.

Parrasius soll einer der Ersten
gewesen sein, welcher Vorschriften
für die Symmetrie (so nannten die
Griechen diese Lehre) gab. Nach die-
sen Asclepiodor, Miron, Lisippus,
Eufranor und Mehrere. Polycletos
gab zu diesen Lehren einen Commen-
tai" und machte als Belag diejenige
Statue, welche den Namen Canon oder
die Eegel ausschliesslich erhielt.

Man darf vermuthen, dass jener
Commentai- dos Polycletos einen dem
unseren ähnlichen Zweck hatte, und

Les plus anciens ouvrages grecs
que nous connaissons, quoiqu'ils ap-
prochent encore du style égyptien,
ont déjà quelques traces de cet aspect
que l'on appelle pittoresque, pour in-
diquer qu'il n'est pas destiné à. être
contemplé d'un seul point de vue.

Il y avait probablement dans les
ateliers grecs les plus anciens, un
canon, ou une règle pour les propor-
tions du corps humain; nous citons
comme preuve le groupe des Eginétes
qui se trouve à Munich. Les com-
battans montrent les mêmes propor-
tions dans toutes les parties, même
dans les visages, et la figure de
femme dans ce groupe, une Minerve,
offre également les mêmes proportions.

Plus tard les maîtres trouvèrent
la différence des proportions, comme
le prouvent des ouvrages admirables
en marbre, qui nous sont parvenus.
Pline, Philostrate et Vitruve, at-
testent qu'ils donnèrent des règles
par écrit; quelques lignes, qui seules
nous sont restées de ces oeuvres, ont
servi aux modernes pour cette théorie.

On dit que Parrasius a été un
des premiers qui a donné des leçons
sur la Symétrie; c'est le nom que le
Grecs donnaient à la théorie dos pro-
portions. Asclepiodor, Miron, Li-
sippe, Eufranor et d'autres suivirent.
Polyclète donna un commentaire sur
les leçons, et pour prouver leur vérité,
il fit cette statue qui eut par excel-
lence le nom do canon ou do règle.

Il est probable que ce commen-
taire do Polyclète a eu un but sem-
blable à celui que nous nous propo-
 
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