VIE DE LEBRUN
Le siècle de Louis XIV devait produire
des hommes supérieurs dans tous les genres,
parce que son caractère le portait d’ins-
tinct vers le grand, n’étant pas capable de
le produire lui-même , il devait le chercher
et par conséquent le faire naître. Le roi
qui rejettait les compositions de Teniers
parce quelles n’étaient pas nobles, aver-
tissait ses artistes de s’élever pour lui plaire ;
le génie de Lebrun se trouva à sa hauteur.
On peut avoir observé au Muséum que l’é*
cole française a beaucoup gagné à être
réunie en collection ; le préjugé qui la
dépréciait était exagéré par l’habitude et
peut - être par le caractère national qui,
on ne sait pourquoi, se plaît toujours à
faire les honneurs de ses propriétés, de ses
productions, et à les mettre à la dernière
place. L’école française jugée sans partia-
lité nationale , peut au moins le disputer
aux deux autres écoles dans la plus belle
partie de fart, la pensée et la compo-
Lçbrun. »
Le siècle de Louis XIV devait produire
des hommes supérieurs dans tous les genres,
parce que son caractère le portait d’ins-
tinct vers le grand, n’étant pas capable de
le produire lui-même , il devait le chercher
et par conséquent le faire naître. Le roi
qui rejettait les compositions de Teniers
parce quelles n’étaient pas nobles, aver-
tissait ses artistes de s’élever pour lui plaire ;
le génie de Lebrun se trouva à sa hauteur.
On peut avoir observé au Muséum que l’é*
cole française a beaucoup gagné à être
réunie en collection ; le préjugé qui la
dépréciait était exagéré par l’habitude et
peut - être par le caractère national qui,
on ne sait pourquoi, se plaît toujours à
faire les honneurs de ses propriétés, de ses
productions, et à les mettre à la dernière
place. L’école française jugée sans partia-
lité nationale , peut au moins le disputer
aux deux autres écoles dans la plus belle
partie de fart, la pensée et la compo-
Lçbrun. »