PORTRAIT DE LEBRUN
PAR LUI-MÊME.
Ici Lebrun s’est peint dans sa jeunesse .*
il tient dans ses mains le portrait d’un guer-
rier qui parait avoir été un de ses pro-
tecteurs.
La tête du jeune peintre est vivante et
pleine de feu ; la chevelure est bien dis-
posée pour l’effet. La manche est bien ajus-
tée, la manchette est légère de ton et faite
avec goût. La main est bien dessinée, mais
elle est mollement peinte. On doit aussi
remarquer le mouvement de la pose qui
est bien senti. La tête du guerrier est lar-
gement faite et ne détruit l’autre en rien.
Largillière , célèbre peintre de portrait
et contemporain de Lebrun , fît son por-
trait à l’âge où ses succès l’avaient comblé
de gloire. On aime à retrouver dans celui-ci
les mêmes traits , mais jeunes, que Largil-
libre traça lorsqu’ils furent plus formés.
On peut observer une faute d’exécution
Lebrun, a 7
PAR LUI-MÊME.
Ici Lebrun s’est peint dans sa jeunesse .*
il tient dans ses mains le portrait d’un guer-
rier qui parait avoir été un de ses pro-
tecteurs.
La tête du jeune peintre est vivante et
pleine de feu ; la chevelure est bien dis-
posée pour l’effet. La manche est bien ajus-
tée, la manchette est légère de ton et faite
avec goût. La main est bien dessinée, mais
elle est mollement peinte. On doit aussi
remarquer le mouvement de la pose qui
est bien senti. La tête du guerrier est lar-
gement faite et ne détruit l’autre en rien.
Largillière , célèbre peintre de portrait
et contemporain de Lebrun , fît son por-
trait à l’âge où ses succès l’avaient comblé
de gloire. On aime à retrouver dans celui-ci
les mêmes traits , mais jeunes, que Largil-
libre traça lorsqu’ils furent plus formés.
On peut observer une faute d’exécution
Lebrun, a 7