DU GENRE
DIT LA BATAILLE.
E N peignant la bataille , on éprouve la
même difficulté qu’en la décrivant dans
l’histoire. Presque tous les tableaux de ba-
taille ne sont qu’une mêlée de combattans,
où l’artiste étudie des groupes , des atti-
tudes , des expressions qui peuvent égale-
ment convenir à toutes les batailles ; tout
ce qui caractérise telle ou telle bataille,
le site , le terrein , les manœuvres , reste
sans désignation spéciale, et l’on voit bien
une bataille , mais non quelle bataille. 11
est peu d’exceptions à citer : quelques ta-
bleaux de Kandermeulen y un tableau delà
bataille de Marengo et un tableau repré-
sentant la bataille de Pultawa ( i ), exposés
au salon de l’an g. Ces deux tableaux peu-
( l ) Dans ce tableau de Jacques Bertauz, on re-
connaît parfaitement le mouvement de l’armée du
Czar dans le moment où. elle prend en flanc et à re-
vers l’armée suédoise. On distingue le costume des
Cosaques qui combattent dans les deux armées; le
Lebrun, a 8
DIT LA BATAILLE.
E N peignant la bataille , on éprouve la
même difficulté qu’en la décrivant dans
l’histoire. Presque tous les tableaux de ba-
taille ne sont qu’une mêlée de combattans,
où l’artiste étudie des groupes , des atti-
tudes , des expressions qui peuvent égale-
ment convenir à toutes les batailles ; tout
ce qui caractérise telle ou telle bataille,
le site , le terrein , les manœuvres , reste
sans désignation spéciale, et l’on voit bien
une bataille , mais non quelle bataille. 11
est peu d’exceptions à citer : quelques ta-
bleaux de Kandermeulen y un tableau delà
bataille de Marengo et un tableau repré-
sentant la bataille de Pultawa ( i ), exposés
au salon de l’an g. Ces deux tableaux peu-
( l ) Dans ce tableau de Jacques Bertauz, on re-
connaît parfaitement le mouvement de l’armée du
Czar dans le moment où. elle prend en flanc et à re-
vers l’armée suédoise. On distingue le costume des
Cosaques qui combattent dans les deux armées; le
Lebrun, a 8