ECOLE
vent se lire l’histoire à la main , et l’on y
reconnaîtra les dispositions de troupes qui
ont décidé l’évènement.
Lebrun, dans ses batailles d’Alexandre?
a étudié Quinte-Curce, et l’a suivi autant
qu’il le pouvait dans la manière qu’il avait
choisie , ne sacrifiant que le moins possible
le travail de l’art au récit de l’histoire. Il
a surtout été historique dans le choix des
costumes et des armes des guerriers. On
distingue bien un Perse, d’un Macédonien,
et si l’on veut y regarder de près, on dis-
tinguera encore d’un Macédonien, un Grec,
Athénien, Béotien ; on distinguera encore
un Grec des villes asiatiques combattant
dans l’armée de Darius, d’avec les Grecs du
Péloponèse composant l’armée d’Alexandre.
costume ou plutôt l’uniforme suédois est bien con-
servé j sur le premier plan on voit le groupe qui en-
toure Charles XII blessé et porté par les trabauds
sur un brancard, après que la litière à chevaux as
été fracassée. Le portrait de Charles XII est ressem-
blant, et tout ce tableau est d’une composition très-
pittoresque et très-historique. L’artiste a pris le seul
parti pour peindre les batailles , c’est de placer fac-
tion dans les plans lointains , et de réserver une épi-
sode historique pour former le premier plan du sujet.
On
vent se lire l’histoire à la main , et l’on y
reconnaîtra les dispositions de troupes qui
ont décidé l’évènement.
Lebrun, dans ses batailles d’Alexandre?
a étudié Quinte-Curce, et l’a suivi autant
qu’il le pouvait dans la manière qu’il avait
choisie , ne sacrifiant que le moins possible
le travail de l’art au récit de l’histoire. Il
a surtout été historique dans le choix des
costumes et des armes des guerriers. On
distingue bien un Perse, d’un Macédonien,
et si l’on veut y regarder de près, on dis-
tinguera encore d’un Macédonien, un Grec,
Athénien, Béotien ; on distinguera encore
un Grec des villes asiatiques combattant
dans l’armée de Darius, d’avec les Grecs du
Péloponèse composant l’armée d’Alexandre.
costume ou plutôt l’uniforme suédois est bien con-
servé j sur le premier plan on voit le groupe qui en-
toure Charles XII blessé et porté par les trabauds
sur un brancard, après que la litière à chevaux as
été fracassée. Le portrait de Charles XII est ressem-
blant, et tout ce tableau est d’une composition très-
pittoresque et très-historique. L’artiste a pris le seul
parti pour peindre les batailles , c’est de placer fac-
tion dans les plans lointains , et de réserver une épi-
sode historique pour former le premier plan du sujet.
On