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Tresca, Henri Édouard [Hrsg.]
Visite à l'Exposition Universelle de Paris, en 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.1386#0294

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278 VISITE

ché à la poudrerie de Saint-Médard , près Bordeaux, a envoy
à l'Exposition universelle un ventilateur dans lequel il a suiv
les proportions indiquées dans un mémoire qu'il a présenté,
il y a quelques années, à l'Académie des sciences.

Il est établi de façon à donner, avec une vitesse de 4260
tours par minute, un volume de mille litres d'air par seconde
sous une pression de 0"', 135 d'eau , en exigeant une force mo-
trice de 3 chevaux 6 dixièmes.

Les expériences qui ont eu lieu récemment ont constaté
que l'auteur ne s'était pas trompé dans ses prévisions, ce qui
nous donne lieu d'espérer que nous ne tarderons pas à possé-
der une théorie sur laquelle on puisse compter.

M. de La Colonge ne s'est pas appliqué à faire disparaître
le bruit désagréable que l'on entend dans tous les ventila-
teurs établis jusqu'à présent. D'autres constructeurs se sont
occupés de cette question importante, entre autres M. Llyod ,
de Londres, qui a résolu la question de la manière la plus
heureuse. Les palettes courbes de son ventilateur, qui a en-
viron 1 mètre de diamètre, sont fixées solidement sur deux
troncs de cônes opposés par leur partie concave. Les petites
bases sont garnies de cercles en cuivre ayant intérieurement
des diamètres égaux à ceux des entrées d'air des enveloppes.
Comme dans les ventilateurs ordinaires, l'air entre par la
partie centrale et sort par la circonférence.

MM. Dubied et Ducommun . de Mulhouse, et Moussard , de
Paris, ont apporté aux ventilateurs des modifications analo-
gues qui doivent également faire disparaître le bruit.

La société des mines de Blanzy expose un ventilateur des-
tiné à renouveler l'air des galeries d'une houillère. Il est à
axe vertical portant pour ailes des portions d'hélice. Ce venti-
lateur est mis directement en mouvement par une petite ma-
chine à vapeur. La disposition est simple et doit donner de
bons résultats.

Les ventilateurs qu'il nous reste à examiner s'éloignent
sensiblement, sous le rapport du principe, de ceux que nous
venons de passer en revue.

Le ventilateur de M. Lemielle , de Valenciennes, se com-
pose de deux cylindres excentrés, l'un, fixe, muni de deux ou-
vertures servant à l'entrée et à la sortie de l'air, et l'autre, mo-
bile garni de deux panneaux disposés de manière à empêcher
 
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