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Tresca, Henri Édouard [Hrsg.]
Visite à l'Exposition Universelle de Paris, en 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.1386#0295

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A L'EXPOSITION USH

la communication enlre les deux ouvertures. Le cylindre fixe
st extérieur et construit en maçonnerie ; celui mobile est in-
térieur et formé de cercles à croisillons recouverts de madriers.
Ce dernier porte deux faces planes, parallèles entre elles, sur
esquelles sont articulés deux panneaux mus par des tiges qui
appuient consomment leurs extrémités contre la surface in-
érieure du cylindre enveloppe.

Les ventilaleurs de ce système peuvent être à axe horizon-
tal ou vertical. Dans le premier cas l'arbre est mis en mou-
vement par une poulie, tandis que dans le second il est
mû directement par une machine à vapeur horizontale. Les
deux dispositions se trouvent à l'Exposition ; il n'y a que la
première qui fonctionne. Les expériences n'ayant pas encore
eu lieu , l'on ne peut pas affirmer que l'effet, utile soit consi-
dérable ; mais il y a lieu d'augurer favorablement. Dans ce sy-
stème , la pression du vent est 5 ou 6 fois plus élevée que dans
le ventilateur ordinaire ; c'est un avantage qu'on ne manquera
pas d'utiliser dans bien des circonstances.

Vient enfin le ventilateur pour l'aérage des mines, de M. Fa-
bry, construit par M. Colson, a Haine-Saint-Pierre ( Belgique).
Cet appareil se compose principalement de deux arbres hori-
zontaux parallèles garnis de roues à trois palettes qui s'en-
grènent et se meuvent dans deux coursiers cylindriques en
maçonnerie. Le ventilateur dont il s'agit se place sur l'ori-
fice du puits et peut à volonté aspirer ou refouler l'air sui-
vant le sens dans lequel on fait tourner les roues. C'est une
propriété excessivement précieuse dans les appareils de ce
genre, ce qui fait que ce système est appelé à rendre d'im-
menses services. Le mouvement des roues est obtenu de la
manière la plus simple. Un cylindre à vapeur est disposé ver-
ticalement entre les arbre?, à égale distance des centres ; l'ex-
trémité supérieure de la tige du piston porte une traverse aux
extrémités de laquelle sont articulées deux bielles comman-
dant deux manivelles fixées sur les arbres. Ces manivelles
doivent être inclinées de telle façon, qu'elles fassent con-
stamment le même angle avec l'horizontale passant par le
centre des arbres. Avec une pareille disposition, la tige du
piston à vapeur tend à s'élever et à s'abaisser verticalement ;
il n'y a par conséquent pas besoin de se servir de guide, ce
qui simplifie sensiblement la construction.
 
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