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Tresca, Henri Édouard [Hrsg.]
Visite à l'Exposition Universelle de Paris, en 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.1386#0298

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282 VISITE

l'essieu moteur. Dans les anciennes machines , chaque barre
d'excentrique se terminait par un V ou pied de biche, em-
brassant , dans toutes les positions , le bouton placé à l'extré-
mité inférieure du levier de dislribution; les deux barres d'ex-
centriques, étant liées entre elles par une entretoise articulée,
pouvaient être abaissées ou relevées par l'appareil de distri-
bution de marche, de telle sorte que le mécanicien pouvait, à
volonté, régler l'introduction de vapeur, de manière à obtenir
la marche en a vaut et la marche en arrière. M. Stephenson a rem-
placé cette disposition par une coulisse en arc de cercle, qui réu-
nit les extrémités des deux barres d'excentriques, et dans la-
quelle se trouve engagée à frottement la tète de la tige du
tiroir. Cette coulisse porte le nom de son inventeur. On obtient,
par le déplacement, en haut ou en bas. de cette coulisse, par rap-
port au bouton de la tige du tiroir, le changement d'introduction
de vapeur, et, par conséquent, le changement de marche. Elle
est, en outre, app'iquée à produire la délente variable. Cette
dernière disposition est maintenant la plus généralement adop-
tée. Le déplacement de la coulisse s'obtient par un appareil
dit de changement de marche, qu'il est inutile de décrire ici,
et dont un des bouts se trouve à la portée de la main du mé-
canicien.

Un organe intermédiaire entre la chaudière et le méca-
nisme est le tuyau d'échappement de la vapeur, dont les dis-
positions varient suivant les constructeurs. Ce tuyau d'échap-
pement est placé dans la boîte à fumée et aboutit à la base
de la cheminée. On a profité de l'échappement de la vapeur
pour activer le tirage de la cheminée, et maintenant on rend
cet échappement variable en faisant varier la section de l'ori-
fice qui livre passade à la vapeur.

Le véhicule se compose du châssis ou bâti, cadre rectangu-
laire dont les deux brancards ou longerons en fer plat, posés de
champ, ou en bois armé de tôle, portent la chaudière, et dont
les traverses d'avant et d'arrière, généralement en bois, ser-
vent d'attache au crochet de traction, à la barre d'attelage,
aux chaînes de sûreté et de guide, aux tampons de choc et
d'écartement. Le châssis est relié aux roues, dont le nombre
varie de quatre à huit, en s'appuyant au moyen des plaques
de garde des ressorts de suspension et de la boîte à graisse sur
la fusée des essieux.
 
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