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Tresca, Henri Édouard [Hrsg.]
Visite à l'Exposition Universelle de Paris, en 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.1386#0582

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5CG VISITE

positions plus cherchées et plus difficiles amène à des for-
mes ingénieuses, mais compliquées, accidentées , quelquefois
pittoresques. Là où les bois abondent, un autre genre de
simplicité se produit à côté d'une apparence de légèreté insé-
parable de cet élément végétal. Quand le fer arrive avec ses
dimensions si commodes dans l'emploi que l'industrie perfec-
tionnée de ces derniers temps a permis d'atteindre, on voit
entreprendre des ouvrages audacieux relativement à ceux du
passé : les portées et les vides s'accroissent ; on franchit sans
soutiens intermédiaires des espaces considérables ; le pont
de Britannia e;t jeté sur un bras de mer avec des travées de
130 mètres. Mais les œuvres prennent une figure grêle, inu-
sitée jusqu'alors, tout y montre une propriété de résistance
qui frappe l'œil, et souvent l'inquiète péniblement. A l'exa-
men des nombreux efforts de production minéralogique ou
industrielle dont on rencontre le témoignage à chaque pas
dans les galeries, l'esprit tend, malgré soi, à s'appesantir sur
ces distinctions qui portent l'art moderne sur un terrain s'
nouveau. C'est vers le caractère qui doit appartenir à nos
grandes constructions industrielles, c'est vers la juste appré-
ciation de ce caractère que se tournent, dans la pratique, tous
les efforts tentés aujourd'hui par les constructeurs. Les maté-
riaux et la concurrence qu'ils se font prennent donc une part
considérable dans cette question.

Métaux'.

Depuis quelques années, les métaux se sont introduits
dans la construction en augmentant chaque jour et de plus en
plus le domaine de leurs applications. Ils se sont approprié
des emplois dont ils ne paraissaient d'abord nullement suscep-
tibles. Ce ne sont plus simplement des combles d'édifices, que
l'exception, d'ailleurs, voyait seule s'exécuter en cette
matière, ce ne sont plus des applications restreintes et secon-
daires, telles que la consolidation des parties principales
d'une construction ; ce sont, au contraire, les ouvrages entiers
et les plus importants comme les plus courants qui se font
maintenant tout entiers en fer : les tabliers de nos ponts, les
fondations des grands ouvrages, les planchers, les combles et
couvertures mêmes de nos habitations. Les pilotis en fer
 
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