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Tresca, Henri Édouard [Editor]
Visite à l'Exposition Universelle de Paris, en 1855 — Paris, 1855

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https://doi.org/10.11588/diglit.1386#0697

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680 VISITE

CLASSES XIX, XX, XXL XXII et XXIII.

Classe 19, industrie des cotons. — Classe 20, industrie des laines.
— Classe 21, industrie des soies. — Classe 22, industrie des
lins et des chanvres. — Classe 23, industrie de la bonneterie, des
tapis, de la passementerie, de la broderie et des dentelles.

L'opinion est à peu près unanime sur l'intérêt qu'offre
l'Exposition de 1853, dans laquelle les industries textiles oc-
cupent une place si importante. Toutes ou presque toutes les
variétés y sont représentées. L'industrie du coton expose de-
puis le calicot le plus commun jusqu'aux mousselines impri-
mées et brodées les plus élégantes, et aux tulles façonnés et
brochés les plus remarquables. On y voit de belles flanelles,
des cotons unis, ou imitant les peaux de tigre. Les toiles à
bâches, les plus belles batistes et le linge damassé le plus
magnifique forment les produits extrêmes de l'exposition des
étoffes de chanvre et de lin. Des draps ordinaires depuis 5 fr.
jusqu'à 35 fr. le mètre; des couvertures, des tapis, non moins
variés. Des draps élastiques, desdrapsde velours, des feutres
pour rouleaux, pour couvertures de toits . de parquets et
ponts de navires, etc., donnent une idée de l'ensemble des
lainages foulés et drapés. Les mérinos, les baréges, les tissus
écos-ais, les damas de laine et les moreen imitant les belles
étoffes de crin témoignent des progrès toujours croissants de
la belle industrie des tissus ras en laine. Des châles français
tout laine, depuis I fr. 28 cent, jusqu'à 1000 fr. et plus, at-
testent que l'hygiène a su faire son profit d'un tissu qui n'a-
vait à son origine qu'une destinée de luxe. Les tapis mo-
quettes , les tapis imprimés et façonnés en même temps, ceux
d'Aubusson, de Nîmes et de Beauvais ; nos belles tentures
produites d'après les systèmes divers propres à chacune des
localités que nous venons d'indiquer, et les résultats sans ri-
vaux des Gobelins établissent par la plus heureuse transition
l'alliance de l'art et de l'industrie.
Les soies et les soieries y brillent sous toutes les apparen-
 
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