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https://doi.org/10.11588/diglit.13811#0241
DES PLANCHES DU CERVEAU. 99
53-, 47-, 47» ^4 i ^4» se trouvent des anastomoses qui ont le sinus, ne sont point opposées, mais alternes, c'est à-
cela de particulier qu'elles se font par des veines d'un assez, dire qu'elles ne sont point disposées par paires, mais
grand calibre. On doit remarquer encore que les veines irrégulièrement et à des distances qui ne gardent aucune
droites et gauches considérées, lorsqu'elles s'ouvrent dans proportion entre elles.
PLANCHE XXXIII.
figures I et IL
Ces deux figures montrent à-peu-près les mêmes objets que la planche précédente,
avec cette différence cependant qu'ici les veines ne sont point remplies d'injection, et
qu'au lieu d'être dessinées sur une surface convexe, on les voit sur un plan horizontal.
Je suppose qu'après avoir enlevé la calotte osseuse du crâne, on coupe de part et
d'autre circulairement la dure-mere, et qu'on la soulevé ensuite de bas en haut, et
d'un des côtés vers l'autre. On découvre ainsi les veines supérieures du cerveau, et
on les suit jusqu'au sinus longitudinal supérieur. C'est pour faire voir le plus grand
nombre possible de ces veines que j'ai préféré de les montrer sur un plan horizontal.
On doit regarder ce plan comme le développement des deux bords des hémisphères du
cerveau près du bord convexe de la faux.
a, b, a,b, région antérieure du cerveau et de la dure-
mere.
Cjd, Cj d, région postérieure du cerveau.
e, e, e, e, bord supérieur et interne du cerveau près
du sinus longitudinal supérieur.
h, A, h, /i, h, A, h, coupe longitudinale des hémisphè-
res du cerveau que l'on suppose faite à quelque distance de
leur bord interne , parallèlement à la direction de la faux.
e,e ,e, c,c,e, e, 8, 9, 10, 11, 19, i3 ,f,f,f, portion
de la dure-mere qui recouvroit la région correspondante 1,
2,3,4,5,6,7, des hémisphères du cerveau, et qui est
ici soulevée, de manière à montrer comment les veines
pénètrent dans le sinus longitudinal supérieur.
14, 14, 14, 14, 14,) Ut 14 1 petits corps arrondis et
de consistance plus ou moins solide, que l'on connoît
vulgairement sous le nom de glandes de Pacchioni. Us sont
irrégulièrement distribués le long du sinus longitudinal
supérieur. Je pense avec Albinus que la dure-mere n'a
point de glandes , et que les grains dont il s'agit, dont le
nombre, la forme, le volume et l'existence même n'ont
rien de constant, ne sont point de nature glanduleuse.
On ignore quelle est leur structure intime, et l'on ne sait
quel est leur usage.
La figure première montre le côté droit, et la figure
seconde représente le côté gauche; je les ai fait dessiner
séparément, parçeque la distribution des veines n'y est
pas la même. Ceux qui compareront les deux figures que
je publie avec la description des veines du cerveau, que
j'ai consignée en 1781 dans le volume de l'académie des
sciences pag. 49 et suivantes, trouveront entre elles le
plus grand accord.
5o, 5i, 52, 53, plusieurs veines du côté droit qui
aboutissent comme celles qui sont marquées 21, 22 , 23 ,
dans le côté gauche, à la partie antérieure du sinus
longitudinal supérieur, sans qu'elles offrent presque au-
cune obliquité.
Les veines marquées 24, 25, à gauche, et 54, 55, à
droite, commencent à marcher un peu obliquement dans
un sens opposé au cours du sang que le sinus contient.
Les veines 56, 5y, semblent abou tir en formant un
angle droit au sinus ; mais une portion de ces veines est
cachée dans l'épaisseur des membranes , et pénètre obli-
quement en 5q dans le sinus.
Les veines correspondantes 28, 29, 3i , 32, ont une
obliquité plus marquée dans leur marche.
Les veines 34, 35, 38, 36, 37, 42, 43, 45, 46, à
gauche, et 79, 60, 61, 62 , 63 , 64, 66, 67 , 69, 70,
72, adroite, se portent obliquement de derrière en de-
vant vers le sinus où elles s'ouvrent après avoir fait entre
les membranes de la dure-mere un trajet également obli-
que, comme on le voit en 79, 62, 64, 65 et 68, à droite,
et en 38, 39, 41 ? 44 , et 48 , à gauche.
On observe que dans le milieu de cet espace en 60 , 61,
66, 44 5 4° > les veines sont beaucoup plus volumineuses
qu'en devantou en arrière. Dans cette dernière région, les
veines sont beaucoup moins nombreuses et plus étroites,
comme on le voit en 47 , 49 > 69 , 71 et 72.
40, 47 , veines qui riiontent le long de la faux, et qui ne
se ramifient point comme les autres sur la surface convexe
des hémisphères du cerveau. La position de ces veines a
été un peu dérangée, en soulevant la dure-mere. Dans
l'étude de cette planche on voudra bien y avoir égard.
J'ai compté douze veines dn côté gauche et treize du
côté droit.
Plusieurs veines se réunissent dans le même confluent
comme celles qui sont marquées 52 , 53 et 21..
La plupart de ces veines faisoient un chemin assez
considérable entre les lames de la dure-mere; la plupart
étant arrivées au niveau du sinus, se plongeoient au-
dessous, et se portoient même'quelquefois assez loin de
sa cavité pour remonter ensuite, et s'y ouvrir au travers
des brides de son angle inférieur.
Dans la planche XXXII, le nombre des veines est moins
considérable, parcequ'on n'y voit pas un espace aussi
étendu que celui qu'on apperçoit ici.
53-, 47-, 47» ^4 i ^4» se trouvent des anastomoses qui ont le sinus, ne sont point opposées, mais alternes, c'est à-
cela de particulier qu'elles se font par des veines d'un assez, dire qu'elles ne sont point disposées par paires, mais
grand calibre. On doit remarquer encore que les veines irrégulièrement et à des distances qui ne gardent aucune
droites et gauches considérées, lorsqu'elles s'ouvrent dans proportion entre elles.
PLANCHE XXXIII.
figures I et IL
Ces deux figures montrent à-peu-près les mêmes objets que la planche précédente,
avec cette différence cependant qu'ici les veines ne sont point remplies d'injection, et
qu'au lieu d'être dessinées sur une surface convexe, on les voit sur un plan horizontal.
Je suppose qu'après avoir enlevé la calotte osseuse du crâne, on coupe de part et
d'autre circulairement la dure-mere, et qu'on la soulevé ensuite de bas en haut, et
d'un des côtés vers l'autre. On découvre ainsi les veines supérieures du cerveau, et
on les suit jusqu'au sinus longitudinal supérieur. C'est pour faire voir le plus grand
nombre possible de ces veines que j'ai préféré de les montrer sur un plan horizontal.
On doit regarder ce plan comme le développement des deux bords des hémisphères du
cerveau près du bord convexe de la faux.
a, b, a,b, région antérieure du cerveau et de la dure-
mere.
Cjd, Cj d, région postérieure du cerveau.
e, e, e, e, bord supérieur et interne du cerveau près
du sinus longitudinal supérieur.
h, A, h, /i, h, A, h, coupe longitudinale des hémisphè-
res du cerveau que l'on suppose faite à quelque distance de
leur bord interne , parallèlement à la direction de la faux.
e,e ,e, c,c,e, e, 8, 9, 10, 11, 19, i3 ,f,f,f, portion
de la dure-mere qui recouvroit la région correspondante 1,
2,3,4,5,6,7, des hémisphères du cerveau, et qui est
ici soulevée, de manière à montrer comment les veines
pénètrent dans le sinus longitudinal supérieur.
14, 14, 14, 14, 14,) Ut 14 1 petits corps arrondis et
de consistance plus ou moins solide, que l'on connoît
vulgairement sous le nom de glandes de Pacchioni. Us sont
irrégulièrement distribués le long du sinus longitudinal
supérieur. Je pense avec Albinus que la dure-mere n'a
point de glandes , et que les grains dont il s'agit, dont le
nombre, la forme, le volume et l'existence même n'ont
rien de constant, ne sont point de nature glanduleuse.
On ignore quelle est leur structure intime, et l'on ne sait
quel est leur usage.
La figure première montre le côté droit, et la figure
seconde représente le côté gauche; je les ai fait dessiner
séparément, parçeque la distribution des veines n'y est
pas la même. Ceux qui compareront les deux figures que
je publie avec la description des veines du cerveau, que
j'ai consignée en 1781 dans le volume de l'académie des
sciences pag. 49 et suivantes, trouveront entre elles le
plus grand accord.
5o, 5i, 52, 53, plusieurs veines du côté droit qui
aboutissent comme celles qui sont marquées 21, 22 , 23 ,
dans le côté gauche, à la partie antérieure du sinus
longitudinal supérieur, sans qu'elles offrent presque au-
cune obliquité.
Les veines marquées 24, 25, à gauche, et 54, 55, à
droite, commencent à marcher un peu obliquement dans
un sens opposé au cours du sang que le sinus contient.
Les veines 56, 5y, semblent abou tir en formant un
angle droit au sinus ; mais une portion de ces veines est
cachée dans l'épaisseur des membranes , et pénètre obli-
quement en 5q dans le sinus.
Les veines correspondantes 28, 29, 3i , 32, ont une
obliquité plus marquée dans leur marche.
Les veines 34, 35, 38, 36, 37, 42, 43, 45, 46, à
gauche, et 79, 60, 61, 62 , 63 , 64, 66, 67 , 69, 70,
72, adroite, se portent obliquement de derrière en de-
vant vers le sinus où elles s'ouvrent après avoir fait entre
les membranes de la dure-mere un trajet également obli-
que, comme on le voit en 79, 62, 64, 65 et 68, à droite,
et en 38, 39, 41 ? 44 , et 48 , à gauche.
On observe que dans le milieu de cet espace en 60 , 61,
66, 44 5 4° > les veines sont beaucoup plus volumineuses
qu'en devantou en arrière. Dans cette dernière région, les
veines sont beaucoup moins nombreuses et plus étroites,
comme on le voit en 47 , 49 > 69 , 71 et 72.
40, 47 , veines qui riiontent le long de la faux, et qui ne
se ramifient point comme les autres sur la surface convexe
des hémisphères du cerveau. La position de ces veines a
été un peu dérangée, en soulevant la dure-mere. Dans
l'étude de cette planche on voudra bien y avoir égard.
J'ai compté douze veines dn côté gauche et treize du
côté droit.
Plusieurs veines se réunissent dans le même confluent
comme celles qui sont marquées 52 , 53 et 21..
La plupart de ces veines faisoient un chemin assez
considérable entre les lames de la dure-mere; la plupart
étant arrivées au niveau du sinus, se plongeoient au-
dessous, et se portoient même'quelquefois assez loin de
sa cavité pour remonter ensuite, et s'y ouvrir au travers
des brides de son angle inférieur.
Dans la planche XXXII, le nombre des veines est moins
considérable, parcequ'on n'y voit pas un espace aussi
étendu que celui qu'on apperçoit ici.