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https://doi.org/10.11588/diglit.13811#0249
«a
même planche les deux sinus latéraux sur la même ligne , tandis qu'il s'en faut quel-
quefois de plus d'un pouce que le sinus latéral gauche ne soit aussi élevé que le droit,
et d'avoir représenté le golfe des jugulaires comme ayant le même volume de chaque
côté; ce qui n'arrive peut-être jamais. On remarque une grande variété dans l'étendue
de ces golfes ou fosses jugulaires. M. Malacarne a vu les sinus latéraux se dégorger dans
les veines jugulaires externes par les trous condyloïdiens postérieurs appellés aussi les
trous de Valsalva. Dans un hydrocéphale, les trous déchirés étoient fort étroits, et
une partie du sang des sinus latéraux sortoit par les trous de Valsalva.
Les veines de la dure-mere forment des mailles ou réseaux qui communiquent entre
eux, sur-tout vers les côtés du sinus longitudinal supérieur et en arrière.
Le sinus longitudinal supérieur n'a pas toujours la même origine : tantôt il semble
naître du trou borgne de l'os ethmoïde; une autre fois c'est des veines orbitaires qu'il
paroît sortir. M. Malacarne a vu Ce réservoir double. Dans un des dessins de ce cahier,
il est double aussi, mais seulement dans un très court espace. Il y a dans quelques sujets
des cavités ou sinus irréguliers quicôtoyent le sinus longitudinal supérieur, et auxquels
M. Malacarne a donné le nom de sinus subalternes.
Les sinus latéraux, n'ont point de brides saillantes, comme le sinus longitudinal
supérieur; et au lieu d'être triangulaires , ils sont formés par une portion d'ellipse
que soutient une ligne à-peu-près droite.
Derrière les apophyses clinoïcles postérieures est un sillon qui contient le sinus
appellé par quelques uns du nom de sinus clinoïdien postérieur. Six ou huit lignes plus
bas est le sinus basilaire ou occipital antérieur.
La direction du sinus longitudinal inférieur ou petit sinus de la faux varie beau-
coup. Dans quelques points, il est immédiatement appliqué le long du bord infé-
rieur de cette production ; clans d'autres, il s'en éloigne de quelques lignes ; quelque-
fois il est tortueux ; enfin il manque presque entièrement dans un petit nombre de
sujets.
Le sinus quatrième ou droit est une continuation du tronc des veines de Galien.
Quelques uns l'appellent des noms de pressoir d'Hérophile, de lacunaet de laguncula.
On n'y trouve point de bride; il s'ouvre le plus souvent dans le sinus latéral gauche,
et il communique avec le sinus occipital postérieur ou droit.
Entre les lames de la dure-mere, vers le trou vertébral, sont dans quelques sujets
des espèces de cellules qui communiquent entre elles, et qui forment le sinus occipital
inférieur ou circulaire.
Les sinus caverneux sont appellés aussi multiformes ou polymorphes. Des cordons ner-
veux y pénètrent par quatre ouvertures principales. Une substance réticulaire spon-
gieuse en remplit la cavité, et maintient dans leurs places les organes qui y sont con-
tenus.
M. Malacarne appelle le sinus pierreux inférieur du nom de sinus oblique, parceque
ce sinus n'appartient pas plus au rocher de l'os des tempes qu'à l'apophyse basilaire
de l'os occipital. Tabarini a décritsous le nom de quatrième émissaire un petitcanal situé
à côté du sinus oblique qui s'ouvre près du golfe des jugulaires, ou, dit-il, dans la veine
jugulaire même. Je soupçonne que cet émissaire est la veine par où j'ai vu que se fait
le dégorgement du sinus pierreux inférieur. Ces différentes veines forment entre le
muscle ptérigoïdien externe et l'os sphénoïde un plexus très élégant que Santorini,
Haller et Tabarini ont décrit. Haller ne doit point être confondu avec ceux qui se sont
trompés en avançant que le sinus pierreux inférieur s'ouvroit constamment dans la
fosse jugulaire, comme on en jugera par le passage suivant: Viditamenfinem cœcum
même planche les deux sinus latéraux sur la même ligne , tandis qu'il s'en faut quel-
quefois de plus d'un pouce que le sinus latéral gauche ne soit aussi élevé que le droit,
et d'avoir représenté le golfe des jugulaires comme ayant le même volume de chaque
côté; ce qui n'arrive peut-être jamais. On remarque une grande variété dans l'étendue
de ces golfes ou fosses jugulaires. M. Malacarne a vu les sinus latéraux se dégorger dans
les veines jugulaires externes par les trous condyloïdiens postérieurs appellés aussi les
trous de Valsalva. Dans un hydrocéphale, les trous déchirés étoient fort étroits, et
une partie du sang des sinus latéraux sortoit par les trous de Valsalva.
Les veines de la dure-mere forment des mailles ou réseaux qui communiquent entre
eux, sur-tout vers les côtés du sinus longitudinal supérieur et en arrière.
Le sinus longitudinal supérieur n'a pas toujours la même origine : tantôt il semble
naître du trou borgne de l'os ethmoïde; une autre fois c'est des veines orbitaires qu'il
paroît sortir. M. Malacarne a vu Ce réservoir double. Dans un des dessins de ce cahier,
il est double aussi, mais seulement dans un très court espace. Il y a dans quelques sujets
des cavités ou sinus irréguliers quicôtoyent le sinus longitudinal supérieur, et auxquels
M. Malacarne a donné le nom de sinus subalternes.
Les sinus latéraux, n'ont point de brides saillantes, comme le sinus longitudinal
supérieur; et au lieu d'être triangulaires , ils sont formés par une portion d'ellipse
que soutient une ligne à-peu-près droite.
Derrière les apophyses clinoïcles postérieures est un sillon qui contient le sinus
appellé par quelques uns du nom de sinus clinoïdien postérieur. Six ou huit lignes plus
bas est le sinus basilaire ou occipital antérieur.
La direction du sinus longitudinal inférieur ou petit sinus de la faux varie beau-
coup. Dans quelques points, il est immédiatement appliqué le long du bord infé-
rieur de cette production ; clans d'autres, il s'en éloigne de quelques lignes ; quelque-
fois il est tortueux ; enfin il manque presque entièrement dans un petit nombre de
sujets.
Le sinus quatrième ou droit est une continuation du tronc des veines de Galien.
Quelques uns l'appellent des noms de pressoir d'Hérophile, de lacunaet de laguncula.
On n'y trouve point de bride; il s'ouvre le plus souvent dans le sinus latéral gauche,
et il communique avec le sinus occipital postérieur ou droit.
Entre les lames de la dure-mere, vers le trou vertébral, sont dans quelques sujets
des espèces de cellules qui communiquent entre elles, et qui forment le sinus occipital
inférieur ou circulaire.
Les sinus caverneux sont appellés aussi multiformes ou polymorphes. Des cordons ner-
veux y pénètrent par quatre ouvertures principales. Une substance réticulaire spon-
gieuse en remplit la cavité, et maintient dans leurs places les organes qui y sont con-
tenus.
M. Malacarne appelle le sinus pierreux inférieur du nom de sinus oblique, parceque
ce sinus n'appartient pas plus au rocher de l'os des tempes qu'à l'apophyse basilaire
de l'os occipital. Tabarini a décritsous le nom de quatrième émissaire un petitcanal situé
à côté du sinus oblique qui s'ouvre près du golfe des jugulaires, ou, dit-il, dans la veine
jugulaire même. Je soupçonne que cet émissaire est la veine par où j'ai vu que se fait
le dégorgement du sinus pierreux inférieur. Ces différentes veines forment entre le
muscle ptérigoïdien externe et l'os sphénoïde un plexus très élégant que Santorini,
Haller et Tabarini ont décrit. Haller ne doit point être confondu avec ceux qui se sont
trompés en avançant que le sinus pierreux inférieur s'ouvroit constamment dans la
fosse jugulaire, comme on en jugera par le passage suivant: Viditamenfinem cœcum