Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
E T CRITIQ U E S. iop
qui doit étonner sur-tout à l'éppque où elle parut, sera regardée comme un chef-
d'œuvre dans tous les siècles.

Vieussens. L'arbre de vie est décrit dans les planches de Vieussens, comme dans la
plupart des dessins que les autres anatomistes ont publiés. La ligure des ramifications
que cette coupe du cervelet présente étoit une des plus remarquables et une des plus
faciles à saisir. Quelques uns cependant, comme Ridley, fig. 7, B, B, n'en ont donné
qu'une esquisse foible et sans vigueur. C'est, dit Winslow, tom. 5, p. 4o5, en coupant
un des lobes du cervelet verticalement de haut en bas, que la substance médullaire
paroît dispersée dans l'épaisseur de la substance corticale, de manière à former des ra-
mifications. En coupant au contraire le cervelet par parties à-peu-près parallèles, on dé-
couvre les lames médullaires suivant leur largeur.

Vieussens a mieux dessiné le processus vermiforme dans la planche 8 que dans la
planche 5. Dans celle-ci, cette production est ovale, comme une larme de Job, et les
corps qu'on voit sur les côtés, et qui sont marqués B., R, n'existent point; je ne les ai
jamais vus. Dans la planche 8, les deux extrémités du processus vermiforme sont séparées
par un espace trop rétréci. Si l'on consulte le chapitre douze, on remarquera que le ver
y est bien mieux décrit qu'il n'est représenté dans les figures qui font partie de cet
ouvrage.

Dans les planches X et XIII, le quatrième ventricule est beaucoup trop large, et
les reliefs d'où sort le nerf auditif y sont oubliés. Dans les figures 14 et i5, les cordons
nerveux naissent en formant un angle droit, ce qui ne se voit jamais dans la nature.

Vieussens est le premier qui ait décrit les corps rhomboïdaux ou festonnés du cerve-
let; mais il en a donné un dessin très défectueux, planche XIII. Au lieu d'être alongés,
comme il les a fait peindre, ils sont irrégulièrement arrondis et circonscrits par la
substance blanche, ainsi que je l'ai fait voir. Vieussens est encore le premier qui ait
décrit la lame médullaire du cervelet qu'il a regardée comme une valvule, et qui ait fait
connoître le plexus choroïde du quatrième ventricule ; mais dans la planche XII, la
partie ceîntrée ou arrondie de la lame médullaire est en bas, tandis que naturellement
cette région de la lame doit être tournée en haut; et dans cette même planche, le plexus
choroïde est ramassé et arrondi, tandis qu'il est divisé en plusieurs paquets et étendu
transversalemen t.

Les processus a cerebello ad testes et a cerebello ad 'medullam spinalem, dont les noms ont
été conservés par Haller , sont assez bien dessinés dans les planches de Vieussens.

Willis. On ne trouve dans les planches de cet anatomiste aucune figure relative au
cervelet qui mérite d'être citée avec éloge. Dans la planche I et dans la planche V, tome
I, le nerf auditif et le nerf facial semblent se confondre dans leur origine. Le nerf
accessoire n'est pas non plus assez distinct de la huitième paire.

Les origines de la neuvième et de la dixième paires sont mal assignées. L'entonnoir
est trop gros et trop saillant, et les processus mamillaires ou renflements antérieurs des
nerfs olfactifs ne se portent pas assez en devant; reproche que l'on peut faire aussi
à la planche XVII de Vieussens.

La planche VIII, tom. 2, qui est relative au cervelet de l'homme, me paroît avoir
trop de ressemblance avec la planche VII du même tome, qui représente le cervelet du
mouton. La cavité du quatrième ventricule paroît être la même dans les deux; et
cependant, à les considérer dans la nature, il y a des différences assez remarquables
entre elles.

Dans la ligure 3 du tome I, les tubercules quadrijumeaux sont trop obliques, et les
nerfs pathétiques naissent trop bas au-dessous des tubercules quadrijumeaux inférieurs.
Tome I. Planches. 28.
 
Annotationen