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Vignola
Le Vignole moderne / Der neue Vignola oder Elementar-Buch der Baukunst: Grundsätze der fünf Säulenordnung / Principes des cinq ordres — Leipzig, 1818

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https://doi.org/10.11588/diglit.1709#0010
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nouveaux, Gothiques , Persiques, composes, etc. dont la plupart ne purent mériter
l’approbation des Connoisseurs qu’ils ne fussent compris dans les quatre premiers, et ne
participassent du composite, dont les Romains donnèrent le premier exemple.

PLANCHE IL

DES CINQ ORDRES D’ARC HITE CTURE.

Les cinq Ordres d’Arcliitecture sont: le Toscan, le Dorique, l’ionique, le
Corinthien et le Composite.

Le Toscan se connoît par la simplicité de ses membres.

Le Dorique, par les trigliphes qui ornent la frise de son entablement.

L’Ionique, par les volutes du chapiteau z') de sâ colonne.

Le Corinthien, par les feuilles du chapiteau de sa colonne.

Le Composite, par les feuilles du Corinthien, réunies aux volutes de l’ionique
qui ornent le chapiteau de sa colonne.

Chacun d’eux se connoit encore par les membres qui leur sont propres, subdi-

vises et ornes suivant la richesse de ceux à qui ils appartiennent.

PLANCHE ÏIÏ.

ORIGINE DES ORDRES G R E C Si
Premièrement de V Ordre Dorique.
Les arbres pris et coupe's dans les forets, furent d’abord les premiers modèles
des colonnes, et leur diminution fut imitée du haut de ces arbres, dont le diamètre di-
minue en s’élevant ; les moulures du chapiteau et de la base sont imitées des barres A
que l’on y placoit, pour les empêcher de se fendre par le haut et par le bas ; le tailloir
de la tuile B dont on le couvroit pour le pre'server de la pluie et des injures des temps,
et le plinthe de la tuile C que l’ont mettoit dessous pour garantir le pied de l’humidité
de la terre. L’architrave étoit la première piece D que l’on couchoit en travers pour
maintenir les arbres ensemble, et pour supporter les extrémités des solives qui for-
moient le plancher du bâtiment : la frise repre'sente ce plancher, et le bout des solives
E E posées de champ, les trigliphes, dont l’intervalle de l’un à l’autre, représenté par
nos métopes, formoit en quatre parfait. Le bout de ces pièces coupées et mises en
place presqu’en même-temps, rendoit une eau qui formoit des écoulémehs , représentés
par les canaux de ces trigliphe's, et se répandoit à l’extrémité goutte à goutte, ce que
représentent encore les gouttes au-dessous de ces mêmes trigliphes. La corniche étoit
une pièce de bois F en sailie, qui non - seulement lioit les solives ensemble, mais même
servoit de couverture aux pièces inférieures et aux arbres, et en même temps de cou-
ronnement à l’édifice du Latin corona. Les frontons sont imités de plusieurs pièces GG
inclinées, que l’on plaçoit sur la corniche pour l’écoulement des eaux. L’expérience
apprit aux Anciens à fonder en maçonnerie les arbres qui soutenoient le poids de leurs
édinces, à exhausser ensuite ces fondemens pour éloigner le pied des arbres des humi-
dités de la terre ; et ayant trouvé de la beauté dans les proportions et l’art qu’ils em-
ployoient à leurs colonnes, ils jugèrent à propos de les élever sur des grands socles de
pierre HH, ou piédestaux, qu’ils ornèrent bientôt de bases et de corniches.

d) Partie intermédiaire entre l’architrave et la corniche.
b) Couronnement dn; fùst de la colonne.

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