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https://doi.org/10.11588/diglit.49758#0240
*3
NOTES
NOTES
DU CHANT QUATRIEME.
(1 •' HE N ri , comte de Bouchage, frère puîné du duc de Joyeuse tué
à Coutras.
Un jour qu’il passait à Paris à quatre heures du matin , près du couvent
des capucins , après avoir passé la nuit en débauche , il s’imagina que les
anges chantaient les matines dans le couvent. Frappé de cette idée , il se
fit capucin sous le nom de frère Ange. Depuis il quitta son sroc , etpritles
armes contreHenri 1F. Le dite dsMayenne le fit gouverneur du Languedoc,
duc et pair et maréchal de France. Enfin il fit son accommodement avec le
roi; mais un jour ce prince étant avec lui sur un balcon, au-désions
duquel beaucoup de peuple était assemblé : Mon cousin , lui dit Henri 1V,
ces gens-ci me paraijfent sort aiÇes de voir enfemble un apofiat et un renégat.
Cette parole du roi fit rentrer Joyeuse dans son couvent, où il mourut.
(1) Voyez l’histoire des papes.
(3) Sixte- Quint, étant cardinal de Montalte , contrefit si bien
l'imbécille près de quinze années, qu’on l’appelait communément \'âne
d’Anconç. On sait avec quel artifice il obtint la papauté, et avec quelle
hauteur il régna.
(4) En I$7O le parlement donna un fameux arrêt contre la bulle
IN CŒ.NA DOMINI.
On connaît ses remontrances célèbres sous Louis XI, au sujet de la
pragmatique-sanction ; celles qu’il fit à Henri 111 contre la bulle scan-
daleuse de Sixte-Quint, qui appelait la maison régnante génération
bâtarde etc. et sa fermeté consiante à soutenir nos libertés contre les
prétentions de la cour de Rome.
($) On a souvent appliqué ce vers à l’auteur de la Henriade ; et
M. TFirchter l’avait mis pour légende à la médaille qu’il a frappée. Cette
médaille est fort rare , parce qu’à Genève l’on exigea de M. IFirchter
de supprimer la légende.
(6) Le 17 de janvier de l’an I $89, la faculté de théologie de Paris donna
ce sameux décret, par lequel il fut déclaré que les sujets étaient déliés de
leur serment de sidélité, et pouvaient légitimement faire la guerre au roj.
NOTES
NOTES
DU CHANT QUATRIEME.
(1 •' HE N ri , comte de Bouchage, frère puîné du duc de Joyeuse tué
à Coutras.
Un jour qu’il passait à Paris à quatre heures du matin , près du couvent
des capucins , après avoir passé la nuit en débauche , il s’imagina que les
anges chantaient les matines dans le couvent. Frappé de cette idée , il se
fit capucin sous le nom de frère Ange. Depuis il quitta son sroc , etpritles
armes contreHenri 1F. Le dite dsMayenne le fit gouverneur du Languedoc,
duc et pair et maréchal de France. Enfin il fit son accommodement avec le
roi; mais un jour ce prince étant avec lui sur un balcon, au-désions
duquel beaucoup de peuple était assemblé : Mon cousin , lui dit Henri 1V,
ces gens-ci me paraijfent sort aiÇes de voir enfemble un apofiat et un renégat.
Cette parole du roi fit rentrer Joyeuse dans son couvent, où il mourut.
(1) Voyez l’histoire des papes.
(3) Sixte- Quint, étant cardinal de Montalte , contrefit si bien
l'imbécille près de quinze années, qu’on l’appelait communément \'âne
d’Anconç. On sait avec quel artifice il obtint la papauté, et avec quelle
hauteur il régna.
(4) En I$7O le parlement donna un fameux arrêt contre la bulle
IN CŒ.NA DOMINI.
On connaît ses remontrances célèbres sous Louis XI, au sujet de la
pragmatique-sanction ; celles qu’il fit à Henri 111 contre la bulle scan-
daleuse de Sixte-Quint, qui appelait la maison régnante génération
bâtarde etc. et sa fermeté consiante à soutenir nos libertés contre les
prétentions de la cour de Rome.
($) On a souvent appliqué ce vers à l’auteur de la Henriade ; et
M. TFirchter l’avait mis pour légende à la médaille qu’il a frappée. Cette
médaille est fort rare , parce qu’à Genève l’on exigea de M. IFirchter
de supprimer la légende.
(6) Le 17 de janvier de l’an I $89, la faculté de théologie de Paris donna
ce sameux décret, par lequel il fut déclaré que les sujets étaient déliés de
leur serment de sidélité, et pouvaient légitimement faire la guerre au roj.