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250 VARIANTES
VARIANTES
DU CHANT SIXIEME.
(a) On ne trouve pas ces vers dans les premières
éditions. Dans celle de 1723, au lieu de Potier l’auteur
avait mis â’Aubray, personnage bien moins connu. Voici
des vers qu’il adressait à ceux des ligueurs qui voulaient
donner le trône à un étranger.

Lorsque j’ai vu, dit-il, alsemblés en ces lieux,
Les soutiens de l’Eglise, et nos chefs les plus braves,
J’ai cru voir des Français, et non point des esclaves.
Quoi ! sous un joug honteux, prompts à vous avilir,
Ne disputez - vous donc que l’honneur de servir?
Ah ! si de sept cents ans les droits héréditaires
N’ont pu placer Bourbon dans le rang de ses pères;
Si, tant de fois vaincus et toujours moins sournis,
Nous comptons les Capets parmi nos ennemis ;
Si le joug de Henri nous semble un joug trop rude ,
Pourquoi faut-il si loin chercher la servitude,
Et rejeter nos rois, pour aller à genoux
Attendre qu’un tyran daigne régner sur nous ?
Pour 'vous qui deftinez Mayenne au rang su^réme, etc.

(£) On lisait dans l’édition de 1740 et dans les
précédentes :

Le salpêtre enfoncé dans ces globes d’airain
Part, s’échauffe, s’embrase et s’écarte soudain;
La mort en mille éclats en sort avec furie.
 
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