140 le cri des nations.
peut se rallumer? N y a-t-il pas assez de malheurs
sur la terre , sans mettre encore aux prises la disci-
pline du sacerdoce avec l’autorité souveraine ?
Nous n’entrons pas ici dans cette grande question ,
si les dignités temporelles conviennent à des ecclésjas-
tiques del’Eglise de JESUS , qui leur a si expressément
etsi souvent ordonné d’y renoncer. Nous n’examinons
point si dans les temps d’anarchie, les évêques de
Rome et d’Allemagne , les simples abbés , ont dû
s’emparer des droits régaliens ; c’est un objet de
politique qui ne nous regarde pas; nous respectons
quiconque est revêtu du pouvoir suprême. Dieu
nous préserve de vouloir troubler la paix des Etats,
et de remuer des bornes posées depuis si long-temps !
Nous ne voulons que soutenir les droits incontes-
tables des rois , de toute la magistrature , de tous
nos concitoyens ; et nous nous ssattons que ces
droits , sur lesquels repose la félicité publique , seront
désormais inébranlables.