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L' Exposition Populaire illustrée — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.1335#0282
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L'EXPOSITION l'Ol'UAIRE ILLUSTREE.

EXPOSITION KELLNER.
VOITURES DE GALA ET DE LLXK.
e VI; classe 01; n«23et24.)
A Paris, boulevard ïlaussmann, 01.

De toutes les industries de luxe, il n'en est pas
qui occupe une plus grande variété d'ouvriers que
la grande carrosserie : charrons, forgerons, ne-
nuisiers, serruriers, ajusteurs, s.dliers, bourreliers,
plaqucurs, peintres, lanlernitrs, sculpteurs, do-
reurs, etc., etc., trouvent leur existence dans ce
genre d'industrie; a ce point de vue,le grand luxe
est intéressant pour tous, et c'est, à notre avis, nue
très-grande méprise que de tenter de ramener la
société au bruuet noir des Spartiates... Mais, sm
ce point, silence; la loi nous interdit d'avoir du
bon sens, par écrit, a propos des questions so-
ciales.

lionnnis-mius il"ac à dire qu'il résulte de l'en-
quête ollicielle qu'il se construit plus de cinq mille
voitures par an en France.

l'aris n'a pas seul le privilège de ce gsnre de
fabrication: Lyon, Toulouse, iioijeaui,Lille,CaftB,
Abbeville, C sur-Ver, et quelques

autres localités plus ou moins importantes, ont
leur réputation spéciale pour eertains genres;
mais à Paris ;ipj:a:t

confection des voitures de grande cérémonie, des
voitures 3e gala et, au premier rang, parmi les
producteurs, les fabricants, quelques rares mai-
sons au nombre desquelles tout le monde place
l'établissement Kellner.

La médaille d'argent, qui lui a été donnée par
le jury, justifie notre appréciation.

La carrosserie emploie le bois, le fer, l'acier,
le cuir, le drap, les étoiles de soie, les
maroquin; elleemprunto ses embellissements à la
peinture, elle fait grand usage du vernis, etc.,etc.,
• euleménl, elle f omit une production
évaluée, dans le procès-veibal d'enquête, annuel-
lement à 36 MILLIONS.

Longtemps la France fut tributaire de l'étranger
pour les aciers... Aujourd'hui, nos aciers rivalisenl
avec ceux de l'Angleterre.

Aujourd'liui, l'importation de la carrosserie est
à peu près nulle, et nous exportons de tout coté.
La voiture dont nous avons donné le dessin d'autre

Sait s été confectionnée pour le vice-roi ffEgypte,
smaïl-Pacba.

Du 1 ouis XV orientalisé, qu'on nous passe le
mot.

La Turquie, la Russie, l'Espigne, le Portugal,
l'Amérique, I.--. mlonies, l'ont à peu près toutes
leurs gra ides commandes de luxe à. Paris.

La voiture dont nous donnons le dessin est
une berline du plus riche confortable, plus légère
qu'un huit ressorts, et ton: aussi douce, grâce à ses
ressorts de deniers à doubles charnières.

Comme on peukle voir, elle e-t à six glaces bi-
se;.....■ -■! ■■■■>] '■ ■■ ^ <..i gracîeosement,nous

devons même dire artistiquement, dans les orœ-
ments de borne ciselé, doré et argenté qui leur
servent de bordure.

également en bronze doré, dans la-
quelle sont combinés le croissant turc et la cou-
ronne royale, se marie avec quatre lanternes
ize doré, dominées parla cou-
ronne royale, et relève avec lune l'impériale de la
voiture; à notre avis une des plus remarquables
productions sorties des ateliers français.

Les aimes et le chiffre do vice-roi sont peiqta
dans de grandes proportions et avec des couleurs
brillantes sur les six panneaux sombres de la voi-
ture, entourée du Biefs de bronze ciselé, de même
genre que ceux .[ui encadrent les

Dans h: train peinj eu rouçe, l'or et l'argent
remplacent les ferrures ordinaires.

Dans 1 ■. ■, !'nr, l'argent et la

puteal i i suprématie; le foi d
rise; — sur le siège, l'écusson royal est orné de
perles fines.

irline est le complément d'une série,
nous dirions presque le couronnement, de voitures
fournies par li. Kellner au vice-roi d'Egyple. Elle
réunii le confort et le bon gutlt.

UNE ERREUR DE COMPOSITEUR

Parfois un nslilue ni un

sens, ni une faute de français, et le correcte;
croit parfailemi nt innocent, et rejette toute If
poosabilité sur sou camarade le compositeur,
reçoit très-poliment vos observations, mais'

bavardera pas moins cinq minutes pins tara" avec
.-■un \uisi:i, — trop heureus l'écrivain, s'il lie ba-
varde pas «vec les deux.

Exemple :

Dans nuire numéro 34, p-:ges "270 et 271, nous
avons inséré une lettre de H. !.. L*nglois, inven-
teur des traverses métaiHt/ues en fer Zoeès, e' auteur
du chemin de fer 'k-s «batu.ies >jè-tèmux de la ville
deParis.

Pour rétablir le véritable sens de la lettre de
H. Langlois, nous nous l'.,is.o:.s un devoir d'en re-
produira i'. extenso tout le p issage I t :

«Les traverses métalliques es
sayées sur les chemins de l'Oue
un parcours de cinq cents mè t s, d
employées sur un aut.ie Je 11,(1111.) mètres aux abat-
toira geuérsui de La Viîlelte. ne sont nullement
massives comme vous le répétez, elles sont creuses,
:'.■■. dees. légères, et. la base du système repose prin-
cipalement sur la forme des l'ers employé" • ans
leur fabrication qui est. celt- d'un V renversé (fer s
connus sous le nom ieferj Zorès).

« M. Yautberin, dont \ous citez le nom et dans
les usines duquel elles ont été fabriquées, s'e=t
inspiré de mon invention pour créer les siennes.

« L'application de ces formes de fer aux irave*ees
métalliques est revendiquée par moi, comme étant

de t.....i invention, el tentes nouvelles traversas

métalliques daos lesquelles ces l'urines de fer sont
employées, quelles que Soient les modifications
BUZ nervures, renflements, évidemenls
et allongements des cornières de ce fer, ne sont
r\\S des copies de mon système. »

A ce mot PAS.it faut substituer le mot QUE,
afin de rec.i;i ■ :;.■':.,i a fait dire à

M. I.an-lois lui-même.

Cette rectification mois a amené à étudier le
système nouveau et ù lui egnsacpor un article.

EXPOSITION UKl.EBSEI.LR DE 1SC7.

MATÉRIEL DES CHEMINS DE FER (classb C3).

Traverses métal iques pour voies ferrées, inventées
par M. I.. .
44, Boulevard du Prince-Eugène. ■

Sur nos principales voies ferrées; les coussinets
qui relient les rails entre eux sont fixés sûr des
traversas un . i partie dans le sol

et, parconsi i uns assez prompte

détérioration, i'ar raison d'économie etau^si p.'mr
éviter les réparations de la voie qui entravent
toujours plus ou moins les services, et sont causes
trop souvent des accidents qui arrivent sur
nos chemins de fer (i), on a proposé à différentes
i'ii.'qu-s ■;■-■ !■•■ : y l.'oi'.'s e.t- lraver.-es métallique»,
mais, jusqu'ici, il- ont eu peu de succès.

paraît mériter un
tout autre avenir; déj plicalions tn

■ I' riii.'.n'ii.'. Les,, 'abord sur le chemin
■ On: si, -are de V.iugirar I, et jur celui
de Lyon, aux gares de Bercy et de Villeneuve-
Saint-Georges, uù elles ont été posées depuis le 15
ocl .lue isil'i, sur un parc nus de 500 mèlres, dans
des courbes et sur des lignes de manœuvres, eV-.i-
à-dire dansdei con litions toutàfail dit
sans qu'aucun déplacement se soit fait sentir a
sans qu'il ait été besoin d'en relover une seule(2).
Puis, c'est aui grands abattoirs généraux de la
viliedt Paris, i ù l'architecte, H. lam i
app iqa h ce ■ i ème sur un parcours de 6,000
mi >..■'. ■ s- des raila du chemin de 1er
tx bâtiments constituant ce

.■Este établi-, ■■

l.a l'orme des IV;s employés dans U enn

imue Langlois, dont le

im,s en octobre 1.S39,

lUivant le rail auquel elles doivent servir c

!"!•.■

1 à chai

i dit a deux bo

tr.ijn^/nle ,\ , de 0m,ll centim. en hauteur et
0m,iS cenlim. à la base, du poids de 10 kil. ao' 1»
mette.

L'application de cos formes de forain traversai
métalliques e.-t revendiquée par M. Lan^leisccHnln..
ètanl de son invention; toutes nouvelles !rj(i.N,

métalliques dans lesqm-lms ::es deux loriucsdeïcr

seraient empl >yé ■•-. qndles que Siùenl le
■ liions ippi 1 aux nei'iures, renflern

dem suts d al - . ■ :r- des cornières de ce fer
■ <■ d.:s coptes de s q système. '

' ' " est garau.

■ ■ péri< nées faites en
..'■■si- urs civils ,-t militaires et d'ar-
:. ■■ ■ s de ville ■. i \ [u;||et

\yy.i, mais ■ ne u-s ,.nr !'i;\..érieuce pratique tàita
mins de Vers'iille:, rivi; gauche, et de
l'aris à Lyon.

.1 priori, les travers: s métalliques coûtent plus
cl er pour l'acquisition que les traverses en bois
mais cet inconvénient est large n»n' compensé pai
Héconouiie récite qu'elles assurent pour l'entre-
tien journalier.de la voie.

O.i doit, do reste, envisager surtout, la facilita

■■;, oui n'exigeraient

-e conserver, car lei

tes au passage des trains suffi.

sent pour empèchor l'oxydation. On ne ,.

comiiarer celle durée à celles des traverses en bois

qu'ii faut re;n;>l.i'vr tous les sept ans et mêmetom

les quatre ans dans certains eidroit-, connus en

est obligé de le faire sur la ligne de Paris à Mar-

Ladu

:■■-s métalliques étant il
npossible d'en déterminer l'écoai
ui être moindre de 200 p 100.

iorabiedai.s les prix d'entretien de la vo ee
a main-d'œuvre, en même temps qa'une
■ilé très-grande dans l'exploitation l.e ho
■are maintenant, retournerait à sadestinatio
nière.

La pratique a déjà confirmé les prévisions
héorie; elle a montré suffi animent que ie
s de M! Langlois offrent ce qu'un a [t

e.|.n

selle

bactionuement et
tussi bien que pou
Le SUCCès ayant
■oulenus par l'ini
l'y a plus à dont.

iStic

Ole!

el

iteur depuis huit

de l'efficacité des traverses
is pourra décidément dispa-
raltre dés vô e, ferrées. Cette transformation Mta
d'autant plus facile, que le système Langlois
n'entraînera pas les compagnies a des change-
ments onéreux ni surloui à l'annihilation duos
grande partie de leur matériel, ce qui est surtoal
l'écueil contre lequel échouent tant d'inventeurs.
La pose des traverses et des rails ne su lot au une
modification, et c'est un point essentiel qu'il EmI
observer.

Nms avons la ferme convie-lion que MM. lesîn-

fénieurs seront les premii rs ;'i prêter leur concoaH
l'inventeur, dans i intérêt des compag
représentent.

L'AVEYRON
A L'EXPOStTiON UNIVERSELLE

Summas ptmt fasligia rerum. — v"iasj
Wlaa statistique de M. \ lioisse. - Minéraiiï et nu-

NiriiNix il.' coiisiMieli,,., de M. ("iiroii de r,ii/.irein-
eiu>*. — Cari ^ a-roiio,iiii]iie du Clu/el. - l'iscicul-

tin-, ,le M. de Iteiiiini.inl. — A|>.....■■•il DeirayrOiiMM

Koii:[indrol. — It ■.....lorl - Tis-ns ..■■

S^iiil-itenie/.. — Gmili'i 11 ■ m el eli:i......séries, etc.

(Suit..)

[el, nous exprimons humblement le regret qiM

M. A. lioisse n'ait pas porté pins avant le flam-
beau de la sliiisliquo, nu nu moins qn' !
accompagné ses chiffres deqoelqi.es notes sur l*.
:, vléives de e,.s iminen-e, LroupcaUl
dans les diverses parlios do pays, sur leurs a;j,i-

tudes diverses, sur les croise........s o;. ■ ■

dera-nélioratinn et suri,, rapp ni de, ::.

avec le sol et le climat. Le chiftre brut est un

é. il lui d.....1er un lirr.g gepourgUldSJ

les inductions su,-. ■ . :tique q"

n'es! véritablement utile qu autant qu elle permet
d'apprécier à sa juste valeur l'état présent en
vue des mesures â suggérer ou à prendre pouria.
venir. C'est la en générales qui reudd.e
les données de la statistique; et le politique, I à-
 
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