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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 9.1898(1899)

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Nr. 6
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Abbate, Onofrio: Affirmation du traitement similaire de la rage
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https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0277

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TRAITEMENT SIMILAIRE DE LA RAGE

Il y aura bientôt neuf ans que j'ai communique à l'Institut ma
dernière note sur la rage; je dis ma dernière note car j'avais traité
le sujet auparavant et à plusieurs reprises depuis de longues années.
Mes recherches m'avaient amené à la découverte d'une loi hébraï-
que du Talmud qui, ainsi que je l'ai publié alors, il est mieux et
nécessaire de rappeler maintenant dans ces quelques mots textuels :

« Mi scenasco kêlb scioté en makilin oto màkassar kabat
scelo— WBabi Massia ben Karrasc matir ».— « Il est défendu
de donner à manger le foie d'un chien enragé à celui qui en a été
mordu; mais le Rabbin Massia ben Karrasc le permet ». (Mishna
Thalmud ioma, page 83).

Les rédacteurs du Talmud Babel, qui étaient des savants juifs
de Babylone, il y a presque 2000 ans, ne pouvaient pas négliger
dans la collection des lois, de dire un mol même fugitif d'un usage
et d'une croyance ancienne, qui était toujours en vigueur depuis
une tradition populaire parmi les peuples sémites ; mais il est
étrange que les nombreux commentateurs talmudistes n'aient pas
fait attention à l'intérêt du texte, et il était réservé au savant
Maïmunides, médecin et philologue éminent, d'en relever la valeur.
Dans ses observations il explique qu'il était défendu de se servir
du foie du chien enragé, ainsi que de toute partie malade de son
organisme comme étant une chose taref ou impure; mais la permis-
sion accordée par Massia ben Karrasc, devait être considérée excep-
tionnelle en se référant à une chose utile et constatée en relation
d'un remède agissant non seulement comme médecine ordinaire,
mais bien par ses vertus sympathiques (sighilla).

Dans mon mémoire L'usage des similia à propos de la rage,
j'ai fait remarquer que la valeur du remède indiqué dans le Tal-
 
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