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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Editor]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 9.1898(1899)

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Nr. 2
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Groff, William: Note archéologique: l'éclipse du soleil et la lumière zodiacale; les origines du christianisme en Égypte l'église d'Alexandrie
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Nr. 3
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Gavillot, J. C. Aristid́e: Séance du 4 mars 1898
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https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0067

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LES ORIGINES DU CHRISTIANISME EN EGYPTE, ETC. 57

II — Les origines du christianisme en Egypte l.
L'Eglise d'Alexandrie.

Le présent, c'est le jour; l'avenir, c'est demain; le passe, c'est
la nuit. Le passé, tel que nous le fait connaître l'histoire, est
comme le ciel nocturne, les souvenirs des hauts faits des hommes
d'élite y brillent comme des étoiles de première grandeur ; les
œuvres des gens de la plèbe se perdent, comme dans les amas
nuageux de la voie lactée, et dans l'histoire et sur la voûte céleste,
il y a des parties d'une beauté ' éblouissante. Les époques des
VIe, XIIe, XVIIIe et XIXe dynasties, chez les anciens Egyptiens,
ou mieux, la période décrite par le nouveau testament dans les
origines du christianisme, ressemblent à la région du ciel là où
l'on voit les constellations du Taureau et de l'Orion ; l'époque
des rois pasteurs et le 11e siècle dans l'histoire du christianisme
peuvent être comparés à cette région déserte du ciel là où se
trouve la constellation des Poissons ; on chercherait, vainement,
sur la voûte céleste, une partie aussi obscure que là où, dans
l'histoire, il s'agit de l'établissement du christianisme en Egypte.

Nous allons, néanmoins, essayer de rendre compte des événe-
ments qui amenèrent le christianisme en Egypte; ce qui eut pour
résultat l'église d'Alexandrie.

1. Voyez mes études sur la sorcellerie ou le rôle que la Bible a joué chez
les sorciers, Mémoires de l'Institut égyptien, t. III, fasc. 4, Bulletin de
l'Institut égyptien, avril et novembre 1897. Quant au papyrus dont il est
question dans cette étude, rappelons que le fragment qui est au musée de
Leyde a été publié, il y a bien des années, par M. Leemans, et celui qui est à
Londres, plus récemment par M. Hess (Voy. mes précédentes études sur la
sorcellerie). Les noms divins invoqués dans le papyrus ont été étudiés par
M. Leemans (voyez la publication du papyrus, cf. Brugsch, Grammaire
démotique), par M. Revillout, voy. Un poème satijrique, p. 85 etc. ; cf.
Max Mûller, Recueil de travaux, VIII, p. 172 et suivantes, par M. Hess,
Indogermanische Forschungen, VI, p. 123 ; cf. Der gnostiehe papyrus con
London, Einleitung; j'espère compléter la bibliographie dans la suite du
cette étude.
 
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