DOI issue:
Nr. 3
DOI article:Artin Pascha, Yacoub: La tisane de graines de Khilleh pour guérir les douleurs néphrétiques
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0129
LA TISANE DE GRAINES DE K1IILLE1I
FOUR GUÉRIR LES DOULEURS NEPHRETIQUES
Permettez-moi, tout d'abord, de réclamer votre indulgence en
vous parlant d'un sujet sans avoir aucun titre scientifique qui m'y
autorise.
Je ne suis ni médecin, ni chimiste ni botaniste, pour avoir le
droit de vous entretenir ex professo des propriétés curatives d'une
plante.
Aussi, n'est-ce qu'à titre de curieux observateur, ou plutôt à
titre de trait d'union entre la pensée populaire orientale et le
monde scientifique occidental que je me permets de vous soumettre
mes observations sur les propriétés attribuées par mes concitoyens
à la graine de Khillèh.
Le sentiment de l'altruisme qui nous fait compatir aux souf-
frances de nos semblables eut suffi à lui seul pour vous prédis-
poser, Messieurs, à m'écouter avec indulgence lorsque je vous
dirai ceci :
La décoction delà graine de Khillèh est prétendue souveraine
pour apaiser presque immédiatement les douleurs causées par
les calculs urinaires et les coliques néphrétiques.
J'espère qu'aucun de vous n'a ressenti ces terribles douleurs
dont les affres font se tordre et crier l'homme le plus fort.
Mais il n'en est pas de même pour nos collègues les médecins
qui ont eu souvent à traiter cette douloureuse maladie et qui ont
dû souffrir moralement de la souffrance physique de leurs malades
dans leur impuissance à les en soulager.
Il y a d'ailleurs une raison plus forte que toutes celles que je
viens de vous énumérer, qui m'a décidément enhardi à vous en-
tretenir du Khillèh, c'est la pansée que souvent, très souvent,
c'est le hasard qui a fait connaître des remèdes précieux employés
empiriquement par des peuples réputés sauvages ou peu civilisés.
FOUR GUÉRIR LES DOULEURS NEPHRETIQUES
Permettez-moi, tout d'abord, de réclamer votre indulgence en
vous parlant d'un sujet sans avoir aucun titre scientifique qui m'y
autorise.
Je ne suis ni médecin, ni chimiste ni botaniste, pour avoir le
droit de vous entretenir ex professo des propriétés curatives d'une
plante.
Aussi, n'est-ce qu'à titre de curieux observateur, ou plutôt à
titre de trait d'union entre la pensée populaire orientale et le
monde scientifique occidental que je me permets de vous soumettre
mes observations sur les propriétés attribuées par mes concitoyens
à la graine de Khillèh.
Le sentiment de l'altruisme qui nous fait compatir aux souf-
frances de nos semblables eut suffi à lui seul pour vous prédis-
poser, Messieurs, à m'écouter avec indulgence lorsque je vous
dirai ceci :
La décoction delà graine de Khillèh est prétendue souveraine
pour apaiser presque immédiatement les douleurs causées par
les calculs urinaires et les coliques néphrétiques.
J'espère qu'aucun de vous n'a ressenti ces terribles douleurs
dont les affres font se tordre et crier l'homme le plus fort.
Mais il n'en est pas de même pour nos collègues les médecins
qui ont eu souvent à traiter cette douloureuse maladie et qui ont
dû souffrir moralement de la souffrance physique de leurs malades
dans leur impuissance à les en soulager.
Il y a d'ailleurs une raison plus forte que toutes celles que je
viens de vous énumérer, qui m'a décidément enhardi à vous en-
tretenir du Khillèh, c'est la pansée que souvent, très souvent,
c'est le hasard qui a fait connaître des remèdes précieux employés
empiriquement par des peuples réputés sauvages ou peu civilisés.