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Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]
Bulletin de l'Institut Egyptien — 3.Ser. 9.1898(1899)

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Nr. 3
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Artin Pascha, Yacoub: La tisane de graines de Khilleh pour guérir les douleurs néphrétiques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12695#0130

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120

BULLETIN DE L'iNSTITUT EGYPTIEN

Que de fois, en effet, il est arrivé qu'un observateur attentif, voyant
des populations fort inférieures à lui-même, sous le rapport intel-
lecluel, faire usage de certaines plantes, de certaines graines, etc.,
pour guérir telle ou telle affection, en a fait l'essai soit sur lui-même,
soit sur d'autres personnes, et s'étant convaincu de l'efficacité du
remède, en a fait part au monde savant qui a fini par l'adopter.

Beaucoup de ces médecines, dont la découverte est due au hasard
ou dont la connaissance nous a été transmise par des ignorants,
sont encore inconnues à la science quant à leurs effets physiolo-
giques curatifs.

Parmi les remèdes d'une vertu généralement reconnue, je ne
citerai comme exemple que la quinine dont l'usage est si répandu
et si fréquent.

Malgré tous les efforts de la science pour découvrir les causes
de l'action curative de la quinine, ce médicament, vous le savez
tous, continue à être employé encore de nos jours, plusieurs
siècles depuis sa découverte, d'une façon empirique.

Je ne suis pas le premier qui ait eu l'idée de vouloir faire con-
naître le Khillèh au monde savant et attirer son attention sur les
propriétés curatives de cette plante.

Sans parler du fellah d'Egypte qui, lorsqu'on lui demande à
quoi sert la graine de Khillèh, vous répond sans hésiter : « aux
douleurs du côté » en vous montrant la région lombaire sur son
propre corps; sans parler des anciens savants arabes et peut-être
grecs ou égyptiens qui sans doute ont laissé cet héritage de leurs
observations à nos fellahs, je vous citerai les travaux de nos col-
lègues, les docteurs Hassan pacha Mahmoud et Ibrahim bey Mous-
tapha. Ce dernier a étudié la graine du Khillèh et y a reconnu un
principe nouveau qu'il a appelé la Khilline1.

En Syrie, avant ces messieurs, le Dr p]l-Bostani a consacré un
article spécial au Khillèh dans son Encyclopédie arabe (t. VII,
p. -105), dont voici la traduction littérale: Khillèh, "4>-, Ami ni s
Visnaga* :

1. Rapport sur la Khilline, par M. Gastinel bey, Bulletin de l'Institut
égyptien, deuxième série, n° 1, année 1880, p. 81.

2. Illustration de lu Flore d'Egypte, par les docteurs G. Sweinfurth et
P. Ascherson, n° 470, Mémoires de l'Institut égyptien, i. II, p. 80.
 
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