DOI Heft:
Heft 2
DOI Artikel:Eid: Les rayons X et leur utilité dans le diagnostic
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.12719#0073
LES RAYONS X ET LEUR UTILITE DANS LE DIAGNOSTIC
Démonstration et projections.
Seulement deux mots explicatifs qui ne seront pas sans utilité
avant les démonstrations qui vont suivre. Je n'ai pas la préten-
tion de faire une conférence sur l'histoire des rayons cathodiques
et des rayons X, sur tous les perfectionnements apportés succes-
sivement par les chercheurs de tous pays dans leur emploi en
médecine. Je parlerai encore moins de la nature des rayons X,
puisqu'on n'est encore qu'en face de théories variées sur ces rayons
et dernièrement encore au Congrès de l'Association britannique,
pour l'avancement des sciences, tenu à Bristol, notre éminent
collègue à la Rœntgen Society de Londres, Sir William Crookes,
disait en propres termes après avoir émis son h}rpothése : « On ne
peut pas dire qu'une Ihéorie complète et concluante de ces rayons
ait encore été formulée ».
Tout le monde sait l'origine de celte découverte fortuite du
professeur Rœntgen, qui dans son laboratoire répétait les expé-
riences de Crookes sur les raj'ons cathodiques c'est-à-dire produits,
par des décharges électriques dans une ampoule de verre conte-
nant de l'air raréfié à un millionième d'atmosphère. Le professeur
Rœntgen s'aperçut que, de cette ampoule complètement recouverte
d'une enveloppe impénétrable aux rayons lumineux connus et par
conséquent rendue invisible, émanaient des rayons inconnus ou
rayons X invisibles eux aussi, mais capables de traverser certains
corps opaques et même, après ce passage, provoquant la fluores-
cence de certains corps comme le platmo-cyanure de baryum et
impressionnant les plaques photographiques. C'est en décembre 1895,
que l'auteur de cette merveilleuse découverte publia son célèbre
mémoire avec la radiographie de la main dans laquelle, grâce à la
différence de perméabilité des tissus à ces nouveaux raj-ons, les os
moins perméables que les parties molles se détachaient en noir.
Cette merveilleuse découverte date seulement de trois ans, et
déjà, grâce au zèle et aux recherches des nombreux expérimenta-
teurs, elle donne un résultat des plus féconds.
Démonstration et projections.
Seulement deux mots explicatifs qui ne seront pas sans utilité
avant les démonstrations qui vont suivre. Je n'ai pas la préten-
tion de faire une conférence sur l'histoire des rayons cathodiques
et des rayons X, sur tous les perfectionnements apportés succes-
sivement par les chercheurs de tous pays dans leur emploi en
médecine. Je parlerai encore moins de la nature des rayons X,
puisqu'on n'est encore qu'en face de théories variées sur ces rayons
et dernièrement encore au Congrès de l'Association britannique,
pour l'avancement des sciences, tenu à Bristol, notre éminent
collègue à la Rœntgen Society de Londres, Sir William Crookes,
disait en propres termes après avoir émis son h}rpothése : « On ne
peut pas dire qu'une Ihéorie complète et concluante de ces rayons
ait encore été formulée ».
Tout le monde sait l'origine de celte découverte fortuite du
professeur Rœntgen, qui dans son laboratoire répétait les expé-
riences de Crookes sur les raj'ons cathodiques c'est-à-dire produits,
par des décharges électriques dans une ampoule de verre conte-
nant de l'air raréfié à un millionième d'atmosphère. Le professeur
Rœntgen s'aperçut que, de cette ampoule complètement recouverte
d'une enveloppe impénétrable aux rayons lumineux connus et par
conséquent rendue invisible, émanaient des rayons inconnus ou
rayons X invisibles eux aussi, mais capables de traverser certains
corps opaques et même, après ce passage, provoquant la fluores-
cence de certains corps comme le platmo-cyanure de baryum et
impressionnant les plaques photographiques. C'est en décembre 1895,
que l'auteur de cette merveilleuse découverte publia son célèbre
mémoire avec la radiographie de la main dans laquelle, grâce à la
différence de perméabilité des tissus à ces nouveaux raj-ons, les os
moins perméables que les parties molles se détachaient en noir.
Cette merveilleuse découverte date seulement de trois ans, et
déjà, grâce au zèle et aux recherches des nombreux expérimenta-
teurs, elle donne un résultat des plus féconds.