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BULLETIN DE L'iNSTITUT ÉGYPTIEN

Vraiment les services que la radiographie et la radioscopie
peuvent rendre aux chirurgiens et même aux médecins s'affirment
à chaque instant et il est devenu banal de dire qu'on ne doit plus
actuellement s'en priver. Les chirurgiens donnent généralement la
préférence à la radiographie. Cependant il faut reconnaître que
chacune de ces méthodes a ses avantages et qu'elles se complètent
l'une l'autre. Tous les radiographes insistent sur l'attention sou-
tenue qu'il faut pour lire les épreuves radiographiques et la
nécessité d'apprendre à lire ces épreuves. Ici, comme ailleurs,
l'expérience rend les plus grands services. Nous nous souvenons
très bien qu'à notre début, il nous arrivait quelquefois de lire une
seule lésion, par exemple dans une radiographie donnée, et nous
étions frappés de constater qu'en revoyant la même radiographie
ultérieurement après avoir acquis une certaine expérience el habi-
tude, nous y découvrions sans difficulté d'autres lésions qui étaient
passées inaperçues à nos yeux au premier examen. Tous les radio-
graphes ont passé par là, et c'est ce qui explique pourquoi il arrive
que des confrères des plus distingués ne parviennent pas toujours
à découvrir les indications contenues dans une radiographie. 11 faut
donc une attention soutenue, de l'habitude et un peu d'expérience,
ici comme ailleurs, pour le microscope, par exemple.

En chirurgie, dans les lésions traumatiqu.es avec gonflemeui
énorme rendant l'examen clinique impossible ou tout au moins
difficile, on doit recourir d'emblée à la radiographie pour ne point
perdre un temps précieux el pour appliquer de suite un traitement
approprié.

La radiographie ne sert pas seulement à contrôler le diagnostic,
elle sert encore à contrôler aussi le traitement, son résultat, et à
en apprécier la valeur. Dans certains cas de fractures à grand
déplacement, réduits sous gonflement énorme, le chirurgien devra
vérifier la bonne réduction. Il faudra radiographier le membre dans
l'appareil, et si la réduction est défectueuse on devra et l'on pourra
alors y remédier par l'application d'un nouvel appareil avant que
le cal ne soit définitif.

MM. Oudin et Barthélémy, les professeurs Bouchard, Potain,
Bergonié, Benedikt (de Vienne), Jones, Thomson, Maragliano,
le docteur Beclère et d'autres, qu'il serait trop long de nommer,
 
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