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Heft 2
DOI Artikel:Eid: Les rayons X et leur utilité dans le diagnostic
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LES RAYONS X ET LEUR UTILITÉ DANS LE DfAGNOSTJC 65
ont publié des travaux et ont fait une série de communications aux
différentes sociétés savantes et notamment à l'Académie des Sciences
à Paris, montrant combien on était en droit d'espérer que ces
rayons ne rendraient pas à la médecine de moindres services qu'à
la chirurgie. La radioscopie et la radiographie permettent, en effet,
de rendre de signalés services dans le diagnostic des calculs du
rein, des petits anévrismes aortiques et dans le diagnostic précoce
de la tuberculose pulmonaire, etc., etc.. et tout le monde sait l'im-
portance de ce diagnostic précoce puisque c'est de la précocité du
diagnostic que dépend le succès du traitement.
Il est regrettable que l'on entende encore bien souvent ici con-
tester l'utilité de l'emploi de cette méthode même par des confrères
qui diseDt que les méthodes usuelles d'examen physique ainsi que
l'examen bactériologique des crachats pour la tuberculose pulmo-
naire par exemple sont largement suffisants pour dispenser de
cette nouvelle méthode. D'aulres ajoutent enfin que l'emploi des
rayons X ne va pas sans danger.
Qu'il nous soit permis de répondre en quelques mots à ces objec-
tions. Nous dirons d'abord comme principe, qu'en matière de
médecine il y va d'intérêts tellement importants qu'il serait impru-
dent et même coupable de ne pas s'entourer de toutes les garanties
nécessaires et de ne pas employer tous les moyens d'investigation
que la science découvre et met à notre disposition. Il est donc tout
indiqué d'ajouter ce nouveau mode d'investigation dans la pratique
médicale aux autres modes qui. nous sont déjà familiers, pourvu
qu'il n'y ait pas danger à son emploi comme nous allons l'établir
tout de suite.
Il en est des rayons X comme de tant d'autres choses utiles qui,
mal maniées ou mal dosées deviennent dangereuses. Il est évident
que 10 ou 15 eenlig. de morphine peuvent tuer un homme lorsque
1 ou 2 centig. de ce même alcaloïde peuvent le guérir ou tout au
moins lui procurer le soulagement attendu. Il faut en effet doser
les rayons X
Aussi on remarquera que la plupart des accidents signalés l'ont
été surtout au début alors que l'appareillage était encore défectueux
et au moment où un grand nombre d'expérimentateurs tentés par
le côté merveilleux de la découverte, faisaient des radiographies
ont publié des travaux et ont fait une série de communications aux
différentes sociétés savantes et notamment à l'Académie des Sciences
à Paris, montrant combien on était en droit d'espérer que ces
rayons ne rendraient pas à la médecine de moindres services qu'à
la chirurgie. La radioscopie et la radiographie permettent, en effet,
de rendre de signalés services dans le diagnostic des calculs du
rein, des petits anévrismes aortiques et dans le diagnostic précoce
de la tuberculose pulmonaire, etc., etc.. et tout le monde sait l'im-
portance de ce diagnostic précoce puisque c'est de la précocité du
diagnostic que dépend le succès du traitement.
Il est regrettable que l'on entende encore bien souvent ici con-
tester l'utilité de l'emploi de cette méthode même par des confrères
qui diseDt que les méthodes usuelles d'examen physique ainsi que
l'examen bactériologique des crachats pour la tuberculose pulmo-
naire par exemple sont largement suffisants pour dispenser de
cette nouvelle méthode. D'aulres ajoutent enfin que l'emploi des
rayons X ne va pas sans danger.
Qu'il nous soit permis de répondre en quelques mots à ces objec-
tions. Nous dirons d'abord comme principe, qu'en matière de
médecine il y va d'intérêts tellement importants qu'il serait impru-
dent et même coupable de ne pas s'entourer de toutes les garanties
nécessaires et de ne pas employer tous les moyens d'investigation
que la science découvre et met à notre disposition. Il est donc tout
indiqué d'ajouter ce nouveau mode d'investigation dans la pratique
médicale aux autres modes qui. nous sont déjà familiers, pourvu
qu'il n'y ait pas danger à son emploi comme nous allons l'établir
tout de suite.
Il en est des rayons X comme de tant d'autres choses utiles qui,
mal maniées ou mal dosées deviennent dangereuses. Il est évident
que 10 ou 15 eenlig. de morphine peuvent tuer un homme lorsque
1 ou 2 centig. de ce même alcaloïde peuvent le guérir ou tout au
moins lui procurer le soulagement attendu. Il faut en effet doser
les rayons X
Aussi on remarquera que la plupart des accidents signalés l'ont
été surtout au début alors que l'appareillage était encore défectueux
et au moment où un grand nombre d'expérimentateurs tentés par
le côté merveilleux de la découverte, faisaient des radiographies