jlm ©HAmiWAili.'
NOUVELLES ANNONCES A LA MODE.
tin coiffeur, que
disons-nous! un ar-
tiste capillaire, car
c'est ainsi qu'il se
sobriquette lui-mô-
me, et bien plus,
un artiste capillai-
re des princes, a
méprisé la vulgaire
prose pour la ré-
daction de son pros-
pectus.Voici le cou-
plet î qu'il^ a lancé
'par le monde pour
faire connaître son
nouveau toupet.
Nous nous plaisons
f-yZ ^ t0 ~ à croire que le tou-
pet vaut le couplet.
Air : C'est l'amour, l'amour.
C'est l'toupet, l'toupet, F toupet
Qui s'accommode
A la mode ;
Pour que l'homme soit complet,
11 lui faut du toupet.
Du temps il répare l'outrage
Et donne un éclat radieux;
De l'homme c'est un bel ouvrage
Qui tient parfois du merveilleux.
Qu'il soit votre mobile :
Il est puissant et prompt. s
Toujours il rend habile,
11 s'élève du front.
Après l'adresse de cet artiste poëte capillaire des
princes, adresse que nous ne nous chargeons pas
de reproduire danscette colonne, attendu que ce se-
rait empiéter sur le droit de la quatrième page de
tous les journaux,—après cette adresse, disons-nous,
vient l'annonce en prose suivante, que nous re-
produisons non moins textuellement que les vers :
Teinture à la minute; le flacon teint la tête à trois
francs !
Parlez-moi d'une eau chimique pareille ! voilà
qui enfonce toutes les pommades du lion, du cha-
meau, de M. Lob et autres dromadaires ! — Rien que
le flacon suffit pour teindre la tête à la minute.
Que serait-ce donc si vous vous avisiez de vous
frotter avec ce qui est dans le flacon!!! C'est à^en
perdre la tête !
Messieurs les dentistes se livrent aussi en ce mo-
ment à des annonces qui nous semblent furieusement
excentriqdes. A force de vouloir renchérir les uns
sur les autres, ces artistes mécaniciens ne se sont
plus contentés de promettre des dents fausses, mo-
biles, inodores, des canines taillées dans des défen-
ses d'éléphant, ou des mâchoires de la force de vingt-
cinq chevaux et capables de broyer tous les alimens
les plus réfractaires, même des bifteks de restaurans
à trente-deux sous.
Aujourd'hui bon nombre de ces industriels pro-
mettent à leurs cliens de leur livrer des dents à l'es-
sai. C'est-à-dire que, si après être allé diner en ville
une vingtaine de fois avec ces appareils masticatoi-
res, vous n'en êtes pas complètement satisfaits, vous
les reportez au fournisseur, qui vous livre immédia-
tement d'autres molaires.
Sauf, bien entendu, à replacer ces mêmes cani-
nes à un autre bon bourgeois qui les accepte de con-
fiance. S'il fait quelques difficultés, on lui assure que
cette incisive sort de la bouche d'une des plus jolies
femmes de Paris, et il avale cela sans sourciller.
Telle dent, avant d'arriver à un poste fixe et défi-
nitif, est obligée de voyager pendant six mois, et en-
core ne parvient-elle à goûter le repos que du jour'
où on la cède à moitié prix, comme dent d'occasion.
Ce genre de molaires convient surtout aux rentiers
espagnols, qui ne tiennent pas à avoir des dents
excessivement solides, puisqu'ils n'ont généralemeut
rien à mettre dessous.
UN PRÉTEXTE A SOLLICITEURS.
On a cru longtemps
que, pour être sollici-
teur, il suffisait d'une
dépense immodérée en
cartes de visite, de plu-
sieurs paires de soc-
ques, d'un éternel sou-
rire et d'une échine
remarquablement élas-
tique à l'endroit où l'u-
sage de la révérence
coupe en deux la voûte
dorsale.
Mais le siècle marche,
les arts le suivent, et le
talent d'obtenir une pla-
ce, même trois places, s'étend et se perfectionne aussi
bien que l'industrie des allumettes chimiques, des
vendeurs de contremarques et des fabricans de ma-
riages garantis.
Parmi les conseillers ou employés supérieurs de
la préfecture de la Seine, existe une personne âgée,
honorable, qui se trouvé porter le même nom que
l'auteur du malheureux événement arrivé dernière-
ment rue Laffilte.
A peine l'accident qui a coûté la vie à l'ouvrier Ja-
cob fut-il connu dans Paris qu'un surcroît inusité
dans la foule des solliciteurs en perpétuelle instance
auprès de M. Duchàtel se fit sentir jusque au sein du
cabinet du ministre.
« Qu'est-ce à dire, Leclerc? demanda aussitôt M.
Duchàtel au nouveau Mallac de son cabinet; sommes-
nous déjà dans l'équinoxe des chambres, et l'année
parlementaire, en style d'almanach, porterait-elle une
lune de moins ? le guet-apens serait inqualifiable.
Toutes les croix d'honneur sont épuisées ; mes fonds
secrets dansent la polka la plus commode dans mon
tiroir trop sonore ; je n'ai pas un seul tableau d'é-
glise, pas un sixième de bourse, pas même un bu-
reau de tabac à ma disposition. Faites des phrases,
mon jeune ami, faites des phrases; mais, au nom
du budget, n'ouvrez pas la porte! Nous serions
inondés. »
M. Leclerc est un petit stagiaire innocent, qui joue
depuis six mois le même air que M. Mallac dans ' le
cabinet du ministre, mais avec une désinvolture
gauche et un aplomb naïf dont les solliciteurs émé-
rites et narquois font aisément bon marché. Il entre-
bâilla la porte... Un concer vos e: -lamations les
plus diverses le fit reculer de te. :eui\
« Je suis père de sept enfans I
— Toute ma famille est à Cliehy !
— Lè ministre est cousin de ma t^mi ic !
■— Vous êtes mon camarade de collège L
— J'ai quatorze ans de service... comme sollici-
teur,;
— Assez! assez'! dit le secrétaire de M. Duchàtel'
croyez-vous donc que je ne sache point déjà pal
cœur ce que vous me répétez depuis six mois ? Nous
Kaéàtre de la Porte-Saint-martin.
La Dame de Saint-Tropez, drame en cinq actes, par
MM. Anicet Bourgeois et Dennery.
Le comte d'Auberive a emprunté quatre cent
soixante et quelques mille francs (les vaudevillistes
et les dramaturges remuent l'or à la pelle). La.date
fixée pour le remboursement de cette légère somme
est arrivée, et l'honnête gentilhomme, qui ne se
trouve pas en fonds pour le quart d'heure, a différé
jusqu'au jour de l'échéance la demande d'un délai
qu'il eût obtenu sans difficulté s'il eût daigné s'y
prendre un peu plus tôt.
Le créancier se présente, et quoiqu'il ait la figure
assez maussade, je le propose pour modèle à tous
les créanciers. Ce brave homme est très contrarie
de gêner M. le comte pour unepareille bagatelle, et il
lui offre de renouveler sa créance.Mai3,le|comted Au-
berive, qui sollicitait du notaire, il y a moins a un
quart d'heure, cette concession fort désirable,a chan-
gé subitement d'avis, on ne sait pourquoi, et prêter
le désagrément de se dépouiller de^ tous ses biens, y
compris ceux de sa fille, ce qui n'est pas d un r
bon père, à l'humiliation d'accepter un service
premier venu. ^
Le créancier relève très convenablement cet _
d'orgueil, et pour ne pas être en retour ie f
vec le superbe gentilhomme, il déchire la
qui lui est donnée sur les propriétés de son qew '
La fille du comte, touchée de ce bean trait, ou^
qu'elle a donné son amour à un autre,_et e e j
sa main en paiement au généreux créancier, qui
copte. Bon pour acquit, Signé Georges. ,(
Ce Georges est si content de son emP16™^,
s'empresse de l'emporter dans ses pénates, a
Tropez, en Provence. Tant qu'une ligne je t
de fer n'aura pas rapproché de Paris cette ^
un peu éloignée, il ne sera pas très commode ^
la traversée d'un seul tfait et sans s arrête
deux époux s'arrêtent donc dans une auDfflb'»^
me l'ont fait à Orléans M. et M™ Lafarge, u j
neuse mémoire, et la jeune femme y rencpn
sommes de vieilles connaissances, des ennemis in- |'*rÉ^ ________«> î» «m» Aa r.afar*8. 'A fl"?
times. Mais il se passe quelque chose d'extraordinai-
re dans le monde fantastique des solliciteurs; jamais
on ne se présente en masse et comme un seul hom-
me. C'est ahurissant. lime sera vraiment impossi-
ble de retenir même vos physionomie» d'ailleurs § {La suite a ta
expressives. Le ministre s'impatiente. Qu'y a-t-il
messieurs ?
— Ce qu'il y a, au nom du ciel! fit le père de sept
enfans ; mon petit monsieur Leclerc, la désolation
est dans l'hôtel de M. de Rambuteau. M. de Maupas
le jeune homme dont tout le monde parle... '
—Eh bien?
—C'est le neveu d'un conseiller de préfecture !
■—Je ne vois pas,dit M. Leclerc avec profondeur le
rapport logique, immédiat, sympathisant, comme' é-
crirait M. Ballanche, qui peut exister entre la rue
Laffitte, les bureaux de l'Hôtel-de-Ville et vos droits
séculaires à la bonté du ministre. Vous abusez de
mon temps, monsieur.
—Quel rapport?... Mais, mon excellent ami, un
homme dont le neveu a tué un garçon emballeur ne
saurait être maintenu dans l'administration. Cela se
comprend tout de suite. »
Tous les autres solliciteurs venaient demander la
même place pour la même raison... il faudrait plu-
tôt dire pour la même déraison.
Le petit Leclerc ferma la porte sur le nez des im-
portuns, fit part au ministre de cette lubie des cou-
reurs de places, et les deux hommes d'État con-
sternés se mirent à préparer un projet de loi sur
ce nouveau danger de l'homonymie dans les noms,
propres»
La Liste-Civile Vient d'envoyer cinq mille fr.
aux pauvres de Windsor. Croit-elle donc qu'il n'y
ait plus de pauvres en France ?
Nous avons prononcé le nom de Lafarge;e Saint-
hon taire plus longtemps que la dame
Tropez estfaite à l'image de la cMtelaine ^
fer, à l'innocence près; car cette pauvre
NOUVELLES ANNONCES A LA MODE.
tin coiffeur, que
disons-nous! un ar-
tiste capillaire, car
c'est ainsi qu'il se
sobriquette lui-mô-
me, et bien plus,
un artiste capillai-
re des princes, a
méprisé la vulgaire
prose pour la ré-
daction de son pros-
pectus.Voici le cou-
plet î qu'il^ a lancé
'par le monde pour
faire connaître son
nouveau toupet.
Nous nous plaisons
f-yZ ^ t0 ~ à croire que le tou-
pet vaut le couplet.
Air : C'est l'amour, l'amour.
C'est l'toupet, l'toupet, F toupet
Qui s'accommode
A la mode ;
Pour que l'homme soit complet,
11 lui faut du toupet.
Du temps il répare l'outrage
Et donne un éclat radieux;
De l'homme c'est un bel ouvrage
Qui tient parfois du merveilleux.
Qu'il soit votre mobile :
Il est puissant et prompt. s
Toujours il rend habile,
11 s'élève du front.
Après l'adresse de cet artiste poëte capillaire des
princes, adresse que nous ne nous chargeons pas
de reproduire danscette colonne, attendu que ce se-
rait empiéter sur le droit de la quatrième page de
tous les journaux,—après cette adresse, disons-nous,
vient l'annonce en prose suivante, que nous re-
produisons non moins textuellement que les vers :
Teinture à la minute; le flacon teint la tête à trois
francs !
Parlez-moi d'une eau chimique pareille ! voilà
qui enfonce toutes les pommades du lion, du cha-
meau, de M. Lob et autres dromadaires ! — Rien que
le flacon suffit pour teindre la tête à la minute.
Que serait-ce donc si vous vous avisiez de vous
frotter avec ce qui est dans le flacon!!! C'est à^en
perdre la tête !
Messieurs les dentistes se livrent aussi en ce mo-
ment à des annonces qui nous semblent furieusement
excentriqdes. A force de vouloir renchérir les uns
sur les autres, ces artistes mécaniciens ne se sont
plus contentés de promettre des dents fausses, mo-
biles, inodores, des canines taillées dans des défen-
ses d'éléphant, ou des mâchoires de la force de vingt-
cinq chevaux et capables de broyer tous les alimens
les plus réfractaires, même des bifteks de restaurans
à trente-deux sous.
Aujourd'hui bon nombre de ces industriels pro-
mettent à leurs cliens de leur livrer des dents à l'es-
sai. C'est-à-dire que, si après être allé diner en ville
une vingtaine de fois avec ces appareils masticatoi-
res, vous n'en êtes pas complètement satisfaits, vous
les reportez au fournisseur, qui vous livre immédia-
tement d'autres molaires.
Sauf, bien entendu, à replacer ces mêmes cani-
nes à un autre bon bourgeois qui les accepte de con-
fiance. S'il fait quelques difficultés, on lui assure que
cette incisive sort de la bouche d'une des plus jolies
femmes de Paris, et il avale cela sans sourciller.
Telle dent, avant d'arriver à un poste fixe et défi-
nitif, est obligée de voyager pendant six mois, et en-
core ne parvient-elle à goûter le repos que du jour'
où on la cède à moitié prix, comme dent d'occasion.
Ce genre de molaires convient surtout aux rentiers
espagnols, qui ne tiennent pas à avoir des dents
excessivement solides, puisqu'ils n'ont généralemeut
rien à mettre dessous.
UN PRÉTEXTE A SOLLICITEURS.
On a cru longtemps
que, pour être sollici-
teur, il suffisait d'une
dépense immodérée en
cartes de visite, de plu-
sieurs paires de soc-
ques, d'un éternel sou-
rire et d'une échine
remarquablement élas-
tique à l'endroit où l'u-
sage de la révérence
coupe en deux la voûte
dorsale.
Mais le siècle marche,
les arts le suivent, et le
talent d'obtenir une pla-
ce, même trois places, s'étend et se perfectionne aussi
bien que l'industrie des allumettes chimiques, des
vendeurs de contremarques et des fabricans de ma-
riages garantis.
Parmi les conseillers ou employés supérieurs de
la préfecture de la Seine, existe une personne âgée,
honorable, qui se trouvé porter le même nom que
l'auteur du malheureux événement arrivé dernière-
ment rue Laffilte.
A peine l'accident qui a coûté la vie à l'ouvrier Ja-
cob fut-il connu dans Paris qu'un surcroît inusité
dans la foule des solliciteurs en perpétuelle instance
auprès de M. Duchàtel se fit sentir jusque au sein du
cabinet du ministre.
« Qu'est-ce à dire, Leclerc? demanda aussitôt M.
Duchàtel au nouveau Mallac de son cabinet; sommes-
nous déjà dans l'équinoxe des chambres, et l'année
parlementaire, en style d'almanach, porterait-elle une
lune de moins ? le guet-apens serait inqualifiable.
Toutes les croix d'honneur sont épuisées ; mes fonds
secrets dansent la polka la plus commode dans mon
tiroir trop sonore ; je n'ai pas un seul tableau d'é-
glise, pas un sixième de bourse, pas même un bu-
reau de tabac à ma disposition. Faites des phrases,
mon jeune ami, faites des phrases; mais, au nom
du budget, n'ouvrez pas la porte! Nous serions
inondés. »
M. Leclerc est un petit stagiaire innocent, qui joue
depuis six mois le même air que M. Mallac dans ' le
cabinet du ministre, mais avec une désinvolture
gauche et un aplomb naïf dont les solliciteurs émé-
rites et narquois font aisément bon marché. Il entre-
bâilla la porte... Un concer vos e: -lamations les
plus diverses le fit reculer de te. :eui\
« Je suis père de sept enfans I
— Toute ma famille est à Cliehy !
— Lè ministre est cousin de ma t^mi ic !
■— Vous êtes mon camarade de collège L
— J'ai quatorze ans de service... comme sollici-
teur,;
— Assez! assez'! dit le secrétaire de M. Duchàtel'
croyez-vous donc que je ne sache point déjà pal
cœur ce que vous me répétez depuis six mois ? Nous
Kaéàtre de la Porte-Saint-martin.
La Dame de Saint-Tropez, drame en cinq actes, par
MM. Anicet Bourgeois et Dennery.
Le comte d'Auberive a emprunté quatre cent
soixante et quelques mille francs (les vaudevillistes
et les dramaturges remuent l'or à la pelle). La.date
fixée pour le remboursement de cette légère somme
est arrivée, et l'honnête gentilhomme, qui ne se
trouve pas en fonds pour le quart d'heure, a différé
jusqu'au jour de l'échéance la demande d'un délai
qu'il eût obtenu sans difficulté s'il eût daigné s'y
prendre un peu plus tôt.
Le créancier se présente, et quoiqu'il ait la figure
assez maussade, je le propose pour modèle à tous
les créanciers. Ce brave homme est très contrarie
de gêner M. le comte pour unepareille bagatelle, et il
lui offre de renouveler sa créance.Mai3,le|comted Au-
berive, qui sollicitait du notaire, il y a moins a un
quart d'heure, cette concession fort désirable,a chan-
gé subitement d'avis, on ne sait pourquoi, et prêter
le désagrément de se dépouiller de^ tous ses biens, y
compris ceux de sa fille, ce qui n'est pas d un r
bon père, à l'humiliation d'accepter un service
premier venu. ^
Le créancier relève très convenablement cet _
d'orgueil, et pour ne pas être en retour ie f
vec le superbe gentilhomme, il déchire la
qui lui est donnée sur les propriétés de son qew '
La fille du comte, touchée de ce bean trait, ou^
qu'elle a donné son amour à un autre,_et e e j
sa main en paiement au généreux créancier, qui
copte. Bon pour acquit, Signé Georges. ,(
Ce Georges est si content de son emP16™^,
s'empresse de l'emporter dans ses pénates, a
Tropez, en Provence. Tant qu'une ligne je t
de fer n'aura pas rapproché de Paris cette ^
un peu éloignée, il ne sera pas très commode ^
la traversée d'un seul tfait et sans s arrête
deux époux s'arrêtent donc dans une auDfflb'»^
me l'ont fait à Orléans M. et M™ Lafarge, u j
neuse mémoire, et la jeune femme y rencpn
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times. Mais il se passe quelque chose d'extraordinai-
re dans le monde fantastique des solliciteurs; jamais
on ne se présente en masse et comme un seul hom-
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— Ce qu'il y a, au nom du ciel! fit le père de sept
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est dans l'hôtel de M. de Rambuteau. M. de Maupas
le jeune homme dont tout le monde parle... '
—Eh bien?
—C'est le neveu d'un conseiller de préfecture !
■—Je ne vois pas,dit M. Leclerc avec profondeur le
rapport logique, immédiat, sympathisant, comme' é-
crirait M. Ballanche, qui peut exister entre la rue
Laffitte, les bureaux de l'Hôtel-de-Ville et vos droits
séculaires à la bonté du ministre. Vous abusez de
mon temps, monsieur.
—Quel rapport?... Mais, mon excellent ami, un
homme dont le neveu a tué un garçon emballeur ne
saurait être maintenu dans l'administration. Cela se
comprend tout de suite. »
Tous les autres solliciteurs venaient demander la
même place pour la même raison... il faudrait plu-
tôt dire pour la même déraison.
Le petit Leclerc ferma la porte sur le nez des im-
portuns, fit part au ministre de cette lubie des cou-
reurs de places, et les deux hommes d'État con-
sternés se mirent à préparer un projet de loi sur
ce nouveau danger de l'homonymie dans les noms,
propres»
La Liste-Civile Vient d'envoyer cinq mille fr.
aux pauvres de Windsor. Croit-elle donc qu'il n'y
ait plus de pauvres en France ?
Nous avons prononcé le nom de Lafarge;e Saint-
hon taire plus longtemps que la dame
Tropez estfaite à l'image de la cMtelaine ^
fer, à l'innocence près; car cette pauvre
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1844
Entstehungsdatum (normiert)
1839 - 1849
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 13.1844, Novembre (No. 305-334), S. 1290
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg