Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 15.1896)

ans le courant de l’été der-
nier, comme de tous les étés
précédents, les Salons et le
cycle des représentations
wagnériennes à Munich ont
amené à l’Athènes de l’Isar
une foule d’étrangers. « L’af-
fluence a été si considérable,
que les hôtels refusaient du
monde et que l’on avait de
la peine à se loger»; c’est
le refrain que l'on entend
toutes les années à pareille
saison dans la capitale bava-
roise. Quant aux Salons, on
en peut dire sans injustice
qu’ils étaient tous analogues
— quoique d’une moyenne
bien inférieure — à ceux de 1894. Nous qui n’avons pas à nous occuper ici des
moyennes, nous retrouverions, comme exceptions marquantes — autre refrain
obligé des étés à Munich — des Bœcklin, des Stuck, des Herkomer semblables aux
Bœcklin, aux Stuck, aux Herkomer de l’an passé, ou du moins qui ne nous
apprendraient rien de nouveau sur MM. Bœcklin, Stuck, Herkomer, etc. Mieux
vaut donc réserver toute la place dont nous disposons à certaines expositions
particulières qui se sont succédé à côté des grandes expositions officielles un