DOI Heft:
Nr. 3
DOI Artikel:Monod-Herzen, Édouard: La gravure au marteau
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24888#0232
LA GRAVURE AU MARTEAU
N^otre but 11’est point, aujourd’hui, d’indiquer, même sommai-
rement, les innombrables procédés qui permettent d’obtenir
une estampe, mais de rappeler les quelques données fonda-
mentales nécessaires pour saisir l’intérêt que peut présenter une
nouvelle gravure.
Il ne s’agit nullement, d’ailleurs, de décréter la prééminence de
telle ou de telle technique. Tous les procédés sont bons, pourvu
qu’on en connaisse les exigences, qu’on les adapte exactement à
leur objet; et qu’on ne les torture pas pour les faire sortir de leur
domaine propre. Ce sont, même, les limites, bien nettes, de ces
domaines respectifs, qui évitent les doubles emplois, devraient
empêcher les confusions, et laissent place à des moyens d’expression
nouveaux, tout à fait intéressants. Nous ne considérerons guère que
la gravure en noir, car la gravure en camaïeu et la gravure en
couleur n’en sont que les dérivés.
*
* #
Il peut être utile, pour la commodité du langage, de parler de
gravure « en blanc sur noir », très improprement appelée aussi «en
relief », et de gravure « en noir sur blanc », ou « en creux ». Mais
ces expressions, trop compréhensives, ont perdu toute précision,
et l’on ne sait pas toujours s’il s’agit de la planche elle-même, ou
de l’impression sur papier.
En réalité, entre les aspects ainsi évoqués, il existe tous les
degrés possibles, suite progressive et continue entre deux termes
extrêmes: la dénomination employée était donc mauvaise.
N^otre but 11’est point, aujourd’hui, d’indiquer, même sommai-
rement, les innombrables procédés qui permettent d’obtenir
une estampe, mais de rappeler les quelques données fonda-
mentales nécessaires pour saisir l’intérêt que peut présenter une
nouvelle gravure.
Il ne s’agit nullement, d’ailleurs, de décréter la prééminence de
telle ou de telle technique. Tous les procédés sont bons, pourvu
qu’on en connaisse les exigences, qu’on les adapte exactement à
leur objet; et qu’on ne les torture pas pour les faire sortir de leur
domaine propre. Ce sont, même, les limites, bien nettes, de ces
domaines respectifs, qui évitent les doubles emplois, devraient
empêcher les confusions, et laissent place à des moyens d’expression
nouveaux, tout à fait intéressants. Nous ne considérerons guère que
la gravure en noir, car la gravure en camaïeu et la gravure en
couleur n’en sont que les dérivés.
*
* #
Il peut être utile, pour la commodité du langage, de parler de
gravure « en blanc sur noir », très improprement appelée aussi «en
relief », et de gravure « en noir sur blanc », ou « en creux ». Mais
ces expressions, trop compréhensives, ont perdu toute précision,
et l’on ne sait pas toujours s’il s’agit de la planche elle-même, ou
de l’impression sur papier.
En réalité, entre les aspects ainsi évoqués, il existe tous les
degrés possibles, suite progressive et continue entre deux termes
extrêmes: la dénomination employée était donc mauvaise.