LES LITHOGRAPHIES EN COULEURS
DE M. ÉMILE ROUSTAN
Un procédé n’existe pas en
lui-même; le parti que chacun en
peut tirer décide de sa valeur ; ses
ressources, qui offrent toujours
de l’inconnu à découvrir, n’ont
d’autres limites que l’invention
même de l’artiste. De quel mépris
n’a-t-on pas accablé, à son origine,
la lithographie en couleurs? Un
sens nettement hostile s’est long-
temps attaché au terme abréviatif
« chromo », qui la désigne ; sa gloire
toute récente date de M. Jules Chéret
et de M. Henri Rivière, de Toulouse-
Lautrec et de M. Maurice Denis
symbolistes et humoristes se sont
accordés à la bien servir. A l’œuvre des aînés, maintenant passés au
rang de classiques et dont M. André Mellerio a écrit l’histoire U
M. Emile Roustan ajoute son apport propre ; l’attrait en est imprévu
et la nouveauté singulière.
Le nom de l’artiste est familier depuis 1901 aux amateurs d’esprit
libre et de goût spontané qui suivent les Salons des Indépendants où
M. Roustan fréquente de façon régulière; on y a aimé et retenu de
lui des tableaux de fleurs, de figures, et surtout, dans les années les
plus récentes, des paysages pleins de style et fortement établis 1 2; les
estampes, parallèlement exposées, connurent, elles aussi et mieux
Wêêèiëêëêêè üüü k üéüI
MARGUERITES LITHOGRAPHIE
PAR M. ÉMILE ROUSTAN
1. Cf. La Lithographie originale en couleurs, Paris, publication de l’Estampe-
et VAfficlie, 1898, in-8°.
2. Voir la reproduction d’un d’entre eux, dans la Gazette, 1913, t. 1, p. 359.
— 4'- PÉRIODE.
XI.
21
DE M. ÉMILE ROUSTAN
Un procédé n’existe pas en
lui-même; le parti que chacun en
peut tirer décide de sa valeur ; ses
ressources, qui offrent toujours
de l’inconnu à découvrir, n’ont
d’autres limites que l’invention
même de l’artiste. De quel mépris
n’a-t-on pas accablé, à son origine,
la lithographie en couleurs? Un
sens nettement hostile s’est long-
temps attaché au terme abréviatif
« chromo », qui la désigne ; sa gloire
toute récente date de M. Jules Chéret
et de M. Henri Rivière, de Toulouse-
Lautrec et de M. Maurice Denis
symbolistes et humoristes se sont
accordés à la bien servir. A l’œuvre des aînés, maintenant passés au
rang de classiques et dont M. André Mellerio a écrit l’histoire U
M. Emile Roustan ajoute son apport propre ; l’attrait en est imprévu
et la nouveauté singulière.
Le nom de l’artiste est familier depuis 1901 aux amateurs d’esprit
libre et de goût spontané qui suivent les Salons des Indépendants où
M. Roustan fréquente de façon régulière; on y a aimé et retenu de
lui des tableaux de fleurs, de figures, et surtout, dans les années les
plus récentes, des paysages pleins de style et fortement établis 1 2; les
estampes, parallèlement exposées, connurent, elles aussi et mieux
Wêêèiëêëêêè üüü k üéüI
MARGUERITES LITHOGRAPHIE
PAR M. ÉMILE ROUSTAN
1. Cf. La Lithographie originale en couleurs, Paris, publication de l’Estampe-
et VAfficlie, 1898, in-8°.
2. Voir la reproduction d’un d’entre eux, dans la Gazette, 1913, t. 1, p. 359.
— 4'- PÉRIODE.
XI.
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