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Walter, Joseph: Les miniatures du codex Guta-Sintram de Marbach-Schwartzenthann (1154)
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.61693#0015
LES MINIATURES DU CODEX GUTA-S1NTRAM
DE MARBACH-SCHWARTZENTHANN (1154)
par JOSEPH WALTER
LE Codex Guta-Sintram dont nous présentons aujourd’hui pour la première
j fois au public les miniatures est une des dernières épaves du cou-
vent de Marbach, illustre parmi tous en Alsace. Une vénération justifiée
entourait ce manuscrit d’un mystère presque absolu. Il fut un temps où
l’on le croyait perdu i, Grandidier en parle trop discrètement2, d’autres
historiens plus récents 3 le traitent plus que sommairement et toujours les
miniatures qui représentent son intérêt capital attendent leur publication.
Pendant la dernière grande guerre déjà, lorsque M. le professeur E. Muller
publia dans le Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments
historiques 4 l’article « Eine Karte der Gemarkung Hattstatt-Vôgthnshofen
von 1621 », il promit cette publication qui était, disait-il, un devoir d’honneur
pour cette même société. Il est vrai, la Société qui avait publié à grands frais
les calques de l’Hortus Deliciarum par les soins des chanoines Straub et
Keller, de nombreuses chroniques à l’instigation du chanoine Dacheux,
ne devait certainement pas manquer de prévenir la terrible éventualité de
voir disparaître un jour ce trésor et d’être accusée de n’avoir pas saisi
l’occasion d’en donner au moins une publication sommaire. Ce que nous
essayons de donner ici n’est certainement pas ce qu’on appelle une publica-
tion du manuscrit ; nous nous bornerons aux miniatures, à quelques initiales
1 Gérard. Les artistes de l’Alsace. I, 38 : on ignore ce que ce précieux volume est devenu.
2 Œuvres inéd. (Liblin) II, 287 et III, 117 et 130.
3 Ingold : Les manuscrits des anciennes maisons religieuses d’Alsace 1898, p. 38 sv. ; dans
la brochure : Die Bibliothek des Priesterseminars in Strassburg (Str. 1902) M. le chanoine
Gass, bibliothécaire au Grand Séminaire, parle de ce manuscrit à la page 19 en le mentionnant
seulement : « die kunstgeschichtlich beachtenswerte Guta-Handschrift » ; il cite à ce propos
Janitschek, Geschichte der deutschen Malerei. p. 119 sv.
4 N. S. T. XXIV, p. 135 sv.
DE MARBACH-SCHWARTZENTHANN (1154)
par JOSEPH WALTER
LE Codex Guta-Sintram dont nous présentons aujourd’hui pour la première
j fois au public les miniatures est une des dernières épaves du cou-
vent de Marbach, illustre parmi tous en Alsace. Une vénération justifiée
entourait ce manuscrit d’un mystère presque absolu. Il fut un temps où
l’on le croyait perdu i, Grandidier en parle trop discrètement2, d’autres
historiens plus récents 3 le traitent plus que sommairement et toujours les
miniatures qui représentent son intérêt capital attendent leur publication.
Pendant la dernière grande guerre déjà, lorsque M. le professeur E. Muller
publia dans le Bulletin de la Société pour la Conservation des Monuments
historiques 4 l’article « Eine Karte der Gemarkung Hattstatt-Vôgthnshofen
von 1621 », il promit cette publication qui était, disait-il, un devoir d’honneur
pour cette même société. Il est vrai, la Société qui avait publié à grands frais
les calques de l’Hortus Deliciarum par les soins des chanoines Straub et
Keller, de nombreuses chroniques à l’instigation du chanoine Dacheux,
ne devait certainement pas manquer de prévenir la terrible éventualité de
voir disparaître un jour ce trésor et d’être accusée de n’avoir pas saisi
l’occasion d’en donner au moins une publication sommaire. Ce que nous
essayons de donner ici n’est certainement pas ce qu’on appelle une publica-
tion du manuscrit ; nous nous bornerons aux miniatures, à quelques initiales
1 Gérard. Les artistes de l’Alsace. I, 38 : on ignore ce que ce précieux volume est devenu.
2 Œuvres inéd. (Liblin) II, 287 et III, 117 et 130.
3 Ingold : Les manuscrits des anciennes maisons religieuses d’Alsace 1898, p. 38 sv. ; dans
la brochure : Die Bibliothek des Priesterseminars in Strassburg (Str. 1902) M. le chanoine
Gass, bibliothécaire au Grand Séminaire, parle de ce manuscrit à la page 19 en le mentionnant
seulement : « die kunstgeschichtlich beachtenswerte Guta-Handschrift » ; il cite à ce propos
Janitschek, Geschichte der deutschen Malerei. p. 119 sv.
4 N. S. T. XXIV, p. 135 sv.