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mique et vivement pris parti en faveur de l’artisanat proposa de nommer
une commission chargee d’elaborer un projet financier. Les membres de cette
commission etaient le Stettmeister de Dietrich, l’Ammeister Engelmann,
Henneberg, membre des XIII, Matthieu, membre des XV, de Turckheim,
membre des XXI et les conseillers Breu, Herve, Sengenwald, Weinborn
et Sommervogel. Ces deputes, apres de minutieux travaux preparatoires
etablirent un plan 1 2 et le presenterent le io mai 1784 aux Conseillers et XXI 3 4
qui l’accepterent ä l’unanimite et deciderent que l’ecole serait placee sous
la protection du Preteur et sous le contröle de deux membres du Magistrat
designes comme inspecteurs. On choisit pour ces postes le Stettmeister de
Neuenstein et l’Ammeister de Turckheim « en consideration de leurs con-
naissances artistiques speciales» et on leur adjoignit, sur la proposition de
Mogg, membre de la Chambre des XV, le conseiller des XV Barth *. Les
depenses de l’ecole 5 * devaient etre couvertes par la ville, par differentes con-
freries et par les tribus 8. En retour ces institutions auraient droit ä l’envoi
gratuit d’un nombre d’eleves proportionne au montant de leur cotisation 7.
L’une d’elles, la fondation Othon, serait de plus dispensee du paiement de la
gratification qu’elle versait annuellement aux jeunes peintres. II n’etait que
1 Plusieurs projets preparatoires se trouvent dans les dossiers A. A. 2096 et V. C. G.—
D. 26, N° 59, des Archives municipales : i° Note du mois de janvier 1784, provenant des
archives du Preteur. 2° Rapport de la seance de la commission du 26 fevrier 1783. 30 Note
du 20 fevrier 1784. —• Le Preteur a donc collabore ä l’elaboration du projet. — C’est sans
doute de cette Commission que parle Muller, V Anden Magistrat de la Ville de Strasbourg,
P- 13-
2 Bedacht zur Errichtung einer Zeichenschule (A. A. 2096).
3 Protocolle des Conseillers et XXI, 1784, f. 149 sv. — La decision se retrouve en
extraits dans V. C. G. — D. 26, N° 59.
4 La nomination comptait pour 2 ans, celle de Neuenstein pour 3, afin d’eviter le
remplacement simultane des trois inspecteurs. En outre le principe de l’alternative devait
etre rigoureusement applique dans la suite («Das alternativ in abstracto, dass einem
Nobili cathol. religion ein Nobili augspurgischer Confession folge und ein gleiches in
Besetzung des bürgerlichen Beisitzers»).
5 Depenses annuelles : Traitement du maitre 600 1., et du modele 300 1.. location de
la salle 300 1. ; chaufiage 180 1. ; eclairage 150 1., en tout 1530 1. par an, plus les
depenses extraordinaires pour les tables, chaises et chevalets 100 1.1.
8 La ville ferait un versement unique de 100 1., paierait 300 1. tirees des excedents
de la caisse des communaux (allmend cassa), et 3801.1. provenant de la caisse ordinaire. —
Parmi les fondations, l’Orphelinat verserait 100 1„ la « Hohe Schule » 100 I., Saint-Marc
100 1„ la fondation Othon 100 1. — Les tribus voterent, separement, 432 1. en tout.
7 L’orphelinat en enverrait deux, la « Hohe Schule » un, Saint-Marc deux, la fondation
Othon, un. Les tribus avaient droit ä un elevc gratuit par 50 1. (5 eleves en tout). — Le
Magistrat pouvait en nommer 4, designes par les inspecteurs et dont 2 etaient ä choisir
parmi les enfants trouves. —- 15 eleves gratuits en tout.
mique et vivement pris parti en faveur de l’artisanat proposa de nommer
une commission chargee d’elaborer un projet financier. Les membres de cette
commission etaient le Stettmeister de Dietrich, l’Ammeister Engelmann,
Henneberg, membre des XIII, Matthieu, membre des XV, de Turckheim,
membre des XXI et les conseillers Breu, Herve, Sengenwald, Weinborn
et Sommervogel. Ces deputes, apres de minutieux travaux preparatoires
etablirent un plan 1 2 et le presenterent le io mai 1784 aux Conseillers et XXI 3 4
qui l’accepterent ä l’unanimite et deciderent que l’ecole serait placee sous
la protection du Preteur et sous le contröle de deux membres du Magistrat
designes comme inspecteurs. On choisit pour ces postes le Stettmeister de
Neuenstein et l’Ammeister de Turckheim « en consideration de leurs con-
naissances artistiques speciales» et on leur adjoignit, sur la proposition de
Mogg, membre de la Chambre des XV, le conseiller des XV Barth *. Les
depenses de l’ecole 5 * devaient etre couvertes par la ville, par differentes con-
freries et par les tribus 8. En retour ces institutions auraient droit ä l’envoi
gratuit d’un nombre d’eleves proportionne au montant de leur cotisation 7.
L’une d’elles, la fondation Othon, serait de plus dispensee du paiement de la
gratification qu’elle versait annuellement aux jeunes peintres. II n’etait que
1 Plusieurs projets preparatoires se trouvent dans les dossiers A. A. 2096 et V. C. G.—
D. 26, N° 59, des Archives municipales : i° Note du mois de janvier 1784, provenant des
archives du Preteur. 2° Rapport de la seance de la commission du 26 fevrier 1783. 30 Note
du 20 fevrier 1784. —• Le Preteur a donc collabore ä l’elaboration du projet. — C’est sans
doute de cette Commission que parle Muller, V Anden Magistrat de la Ville de Strasbourg,
P- 13-
2 Bedacht zur Errichtung einer Zeichenschule (A. A. 2096).
3 Protocolle des Conseillers et XXI, 1784, f. 149 sv. — La decision se retrouve en
extraits dans V. C. G. — D. 26, N° 59.
4 La nomination comptait pour 2 ans, celle de Neuenstein pour 3, afin d’eviter le
remplacement simultane des trois inspecteurs. En outre le principe de l’alternative devait
etre rigoureusement applique dans la suite («Das alternativ in abstracto, dass einem
Nobili cathol. religion ein Nobili augspurgischer Confession folge und ein gleiches in
Besetzung des bürgerlichen Beisitzers»).
5 Depenses annuelles : Traitement du maitre 600 1., et du modele 300 1.. location de
la salle 300 1. ; chaufiage 180 1. ; eclairage 150 1., en tout 1530 1. par an, plus les
depenses extraordinaires pour les tables, chaises et chevalets 100 1.1.
8 La ville ferait un versement unique de 100 1., paierait 300 1. tirees des excedents
de la caisse des communaux (allmend cassa), et 3801.1. provenant de la caisse ordinaire. —
Parmi les fondations, l’Orphelinat verserait 100 1„ la « Hohe Schule » 100 I., Saint-Marc
100 1„ la fondation Othon 100 1. — Les tribus voterent, separement, 432 1. en tout.
7 L’orphelinat en enverrait deux, la « Hohe Schule » un, Saint-Marc deux, la fondation
Othon, un. Les tribus avaient droit ä un elevc gratuit par 50 1. (5 eleves en tout). — Le
Magistrat pouvait en nommer 4, designes par les inspecteurs et dont 2 etaient ä choisir
parmi les enfants trouves. —- 15 eleves gratuits en tout.