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Haug, Hans: La rose de petit feu: essai sur le décor floral de feu de moufle dans les faïenceries du XVIIIe siècle
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.63189#0127
LA ROSE DE PETIT FEU
ESSAI SUR LE DÉCOR FLORAL DE FEU DE MOUFLE
DANS LES FAÏENCERIES DU XVIIIe SIÈCLE
par HANS HAUG
VOICI bientôt un siècle qu’a été entreprise l’étude de la céramique
européenne des temps modernes. Ce vaste domaine, riche en
œuvres qui font la joie des amateurs, a été exploré dans son ensemble,
et dans ses détails, manufacture par manufacture. Il reste pourtant, dans
nos connaissances, bien des lacunes à combler. Plus d’une manufacture
attend sa monographie définitive ; et l’ensemble des faits connus est déjà
si important qu’il sera bientôt difficile de faire un ouvrage général
complet à tous les points de vue.
Il nous semble que les auteurs des monographies des grandes manu-
factures ou des grands centres de production ont trop souvent placé
leur sujet sur un terrain trop étroit, oubliant un peu que la manufac-
ture qui les occupe n’a fabriqué, en somme, que la marchandise en
vogue à son époque, et que cette fabrication ressemble, à quelques
détails près, à celle de maint autre centre, voisin ou éloigné. Nous osons
d’autant plus leur faire ce reproche que nous sommes du nombre des
accusés. Aussi voudrions-nous essayer de placer, pour une fois, la ques-
tion sur un terrain nouveau, en étudiant l’évolution et l’expansion d’un
seul décor, de ses débuts à son déclin, à travers toute la période qu’il
a traversée, et dans tous les pays où il a fleuri.
Nous ne nous dissimulons pas la difficulté de la tâche, et ne préten-
dons pas faire ici œuvre définitive : nous aurons autant de questions à
laisser ouvertes que de problèmes à résoudre.
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ESSAI SUR LE DÉCOR FLORAL DE FEU DE MOUFLE
DANS LES FAÏENCERIES DU XVIIIe SIÈCLE
par HANS HAUG
VOICI bientôt un siècle qu’a été entreprise l’étude de la céramique
européenne des temps modernes. Ce vaste domaine, riche en
œuvres qui font la joie des amateurs, a été exploré dans son ensemble,
et dans ses détails, manufacture par manufacture. Il reste pourtant, dans
nos connaissances, bien des lacunes à combler. Plus d’une manufacture
attend sa monographie définitive ; et l’ensemble des faits connus est déjà
si important qu’il sera bientôt difficile de faire un ouvrage général
complet à tous les points de vue.
Il nous semble que les auteurs des monographies des grandes manu-
factures ou des grands centres de production ont trop souvent placé
leur sujet sur un terrain trop étroit, oubliant un peu que la manufac-
ture qui les occupe n’a fabriqué, en somme, que la marchandise en
vogue à son époque, et que cette fabrication ressemble, à quelques
détails près, à celle de maint autre centre, voisin ou éloigné. Nous osons
d’autant plus leur faire ce reproche que nous sommes du nombre des
accusés. Aussi voudrions-nous essayer de placer, pour une fois, la ques-
tion sur un terrain nouveau, en étudiant l’évolution et l’expansion d’un
seul décor, de ses débuts à son déclin, à travers toute la période qu’il
a traversée, et dans tous les pays où il a fleuri.
Nous ne nous dissimulons pas la difficulté de la tâche, et ne préten-
dons pas faire ici œuvre définitive : nous aurons autant de questions à
laisser ouvertes que de problèmes à résoudre.
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