DOI Artikel:
Kübler, L.: Le sculpteur alsacien Hans Gsell
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.63189#0193
LE SCULPTEUR ALSACIEN HANS GSELL
par L. KÜBLER
LE musée de Haguenau organisera vers la fin de cette année dans
j une de ses salles une exposition commémorative, consacrée au
peintre Colmarien Xavier Bronner, qui habita Haguenau pendant de
longues années, et au sculpteur Hans Gsell.
Cet artiste était un enfant de la ville. Il y naquit le 19 février 1884,
et sa maison paternelle se trouve au numéro onze de la rue de la
Ferme Falk.
Le père, Martin Gsell, était né à Colmar le 16 octobre 1828, fils de
Martin Gsell, vigneron, et de Barbe Brûla, fille d’un jardinier de Colmar.
Il avait terminé ses études à Besançon, avait été professeur en Angle-
terre, en Allemagne et en Hollande. Il enseignait à Laon les langues vivantes
jusqu’en 1871. Puis il retourna dans son pays natal. Il fut au Lycée de Metz
et, depuis 1883, au «Gymnase» de Haguenau professeur de français et d’an-
glais. Il se retira de l’enseignement en 1895. Quatre ans plus tard, il
fut enterré au cimetière St-Georges à Haguenau. Sa veuve, née Claire
Soergel, habite cette ville aujourd’hui encore.
Hans Gsell, le second de leurs fils, fréquentait avec ses deux frères
le vieux collège dans l’ancien couvent des Annonciades. Mais tandis
que ceux-ci achevèrent leurs études secondaires à Haguenau, Hans
quitta l’école en 1897 déjà. Un oncle, M Tæ lie 1 beck, architecte à Hanovre,
le reçut chez lui, n’ayant pas d’enfants lui-même. C’est là que le jeune
Haguenovien passa son «abitur», c’est là aussi qu’il fut encouragé, surtout
par sa tante, à se lancer dans la carrière des arts et à se faire peintre,
malgré tous les obstacles auxquels ses projets se heurtèrent à la maison
paternelle. A Haguenau déjà le future artiste s’était fait remarquer par
ses dessins et, plus encore, par l’assiduité acharnée qu’il leur consacrait.
La « Forêt-Sainte » qui entoure la ville, lui fit aimer la nature et surtout
les animaux. L’activité des céramistes du pays, que le jeune Gsell put
par L. KÜBLER
LE musée de Haguenau organisera vers la fin de cette année dans
j une de ses salles une exposition commémorative, consacrée au
peintre Colmarien Xavier Bronner, qui habita Haguenau pendant de
longues années, et au sculpteur Hans Gsell.
Cet artiste était un enfant de la ville. Il y naquit le 19 février 1884,
et sa maison paternelle se trouve au numéro onze de la rue de la
Ferme Falk.
Le père, Martin Gsell, était né à Colmar le 16 octobre 1828, fils de
Martin Gsell, vigneron, et de Barbe Brûla, fille d’un jardinier de Colmar.
Il avait terminé ses études à Besançon, avait été professeur en Angle-
terre, en Allemagne et en Hollande. Il enseignait à Laon les langues vivantes
jusqu’en 1871. Puis il retourna dans son pays natal. Il fut au Lycée de Metz
et, depuis 1883, au «Gymnase» de Haguenau professeur de français et d’an-
glais. Il se retira de l’enseignement en 1895. Quatre ans plus tard, il
fut enterré au cimetière St-Georges à Haguenau. Sa veuve, née Claire
Soergel, habite cette ville aujourd’hui encore.
Hans Gsell, le second de leurs fils, fréquentait avec ses deux frères
le vieux collège dans l’ancien couvent des Annonciades. Mais tandis
que ceux-ci achevèrent leurs études secondaires à Haguenau, Hans
quitta l’école en 1897 déjà. Un oncle, M Tæ lie 1 beck, architecte à Hanovre,
le reçut chez lui, n’ayant pas d’enfants lui-même. C’est là que le jeune
Haguenovien passa son «abitur», c’est là aussi qu’il fut encouragé, surtout
par sa tante, à se lancer dans la carrière des arts et à se faire peintre,
malgré tous les obstacles auxquels ses projets se heurtèrent à la maison
paternelle. A Haguenau déjà le future artiste s’était fait remarquer par
ses dessins et, plus encore, par l’assiduité acharnée qu’il leur consacrait.
La « Forêt-Sainte » qui entoure la ville, lui fit aimer la nature et surtout
les animaux. L’activité des céramistes du pays, que le jeune Gsell put